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    L'Oiseau au plumage de cristal
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    3,8
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    72 critiques spectateurs

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    BigDino
    BigDino

    7 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juin 2015
    Premier film de Dario Argento, il y a déjà dedans ce qui fera plus tard profondo rosso. Le suspens est parfaitement maitrisé pour faire un film haletant, et quand c'est fini, il en reste encore. Toujours ce génie pour créer des décors inquiétants à partir d'une cage d'escalier, de bus au dépôt, de n'importe quoi. Si le film est beaucoup plus sobre que ceux venant plus tard, si quelques passages n'ont pas leur réponse à la fin du film, on a déjà là malgré tout un thriller solide qu'on n'oubliera pas facilement.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 novembre 2012
    Un très bon polar d'Argento
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 5 janvier 2015
    L'Oiseau au plumage de cristal est un excellent Giallo (l'un des plus beau) réalisé par Dario Argento... Mais c'est aussi le premier film du cinéaste qui avait était le scénariste de film comme Une corde, un Colt... de Robert Hossein (1968), La Légion des damnés (La legione dei dannati) d'Umberto Lenzi et surtout le coscénariste de Il était une fois dans l'Ouest le plus beau Western au monde réalisé par Sergio Leone... A noter que le film s'inpire du roman Screaming Mimi (traduit en français sous le titre La Belle et la bête) de Fredric Brown, que le film est produit par Salvatore Argento (le père du cinéaste) et que la musique assez expérimental est du grand Ennio Morricone... Ce très beau Giallo met en scéne Sam Dalmas (joué par l'acteur américain Tony Musante) un écrivain américain vivant à Rome qui est témoin de l'agression d'une femme par un mystérieux individu vêtu d'un imperméable noir... ce qui sera deviendra tous les concepts de ces films de ce genre par la suite... A noter que parmi la distribution on peut reconnaitre l'actrice Britannique Suzy Kendall (qu'on retrouvera par la suite dans Torso (le chef d'oeuvre) de Sergio Martino) qui joue Julia la petite amie du héros malgré lui, Enrico Maria Salerno (Le Masque de fer de Henri Decoin, L'Évangile selon saint Matthieu de Pier Paolo Pasolini, l’étrange Candy de Christian Marquand et La bête tue de sang-froid (Le dernier train de la nuit) d'Aldo Lado) qui joue l'inspecteur Morosini, la belle Eva Renzi (une actrice allemande qu'on a put voir dans Mes funérailles à Berlin un très bon film d'espionnage réalisé par Guy Hamilton avec Michael Caine qui reprend le role d'Harry Palmer (Ipcress - Danger immédiat), l’étrange Reggie Nalder qui joue L'homme en jaune et Mario Adorf en peintre maudit... Enfin bref, Dario Argento réalise avec ce premier long métrage un coup de maitre... Un Giallo qui fait (aujourd'hui encore) Référence... A voir absolument
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 mai 2013
    Film quasi fondateur du célèbre genre dit "giallo" (avec "La Fille qui en savait trop" de Mario Bava, en 1963, soit 6-7 ans avant le film qui nous intéresse), L'Oiseau au Plumage de Cristal, titre énigmatique et poétiquement inspirateur s'il en est, pose immédiatement les bases de la longue carrière du maître Argento - à savoir : un tueur mystérieux, vu de dos ou par parties du corps (généralement les mains, ici celles du réaliseateur lui-même), qui nous donne, à un moment ou à un autre, une caméra subjective ; des meurtres violents, à l'arme blanche, crus et sadiques ; de jolies filles (et, du coup, victimes) inoffensives livrées à l'assassin...
    Avant d'entremêler policier et fantastique (comme dans Les Frissons de l'Angoisse ou, plus encore, dans Suspiria), le réalisateur transalpin demeurait au début de sa carière dans une logique réaliste. Qu'il s'agisse, comme ici, de l'acuité du regard, qui permet d'analyser/disséquer la vision, ou bien des techniques scientifiques criminelles, comme dans Le Chat à 9 Queues, Argento pose le spectateur au même niveau que le personnage-enquêteur du film. L'intrigue a donc forcément un certain minimalisme quant aux procédés de l'enquête: certes l'on a, dans ce film, la présence de la police (et de techniques d'analyses qui leur sont propres), mais le vrai "héros", c'est l'écrivain Sam, qui s'improvise détective.
    Rondement mené (quoique pouvant laisser apparaître des zones d'ombres, notamment sur la présence de mystérieux tueurs à gages, mais bon), l'intrigue est appuyé par une mise en scène sobre mais très appliquée. Dans les bonus, Argento nous informe que, contrairement aux réalisateurs italiens de l'époque, il avait effectué un story-board précis auquel il a collé. Aussi n'est-ce pas surprenant de voir déjà, dans cette première réalisation, tout un travail de l'image, du cadre, alternant des travellings "soyeux" et fluides, avec des compositions du cadre quasi picturales, où les couleurs se répondent, donnent une vie propre à chaque décor parcouru.
    Et le travail de l'image ne se limite pas au cadre et aux mouvements de caméra, mais s'applique également au montage. Il n'est pas étonnant qu'on puisse rapprocher cette première œuvre des films de De Palma : les images sont interrogées, décortiquées, revisitées, jusqu'à un final bluffant. Un assemblage des images particulièrement intéressant donc, avec des effets de flashbacks multiples (voire répétitifs, mais jamais gratuits), avec zooms/dézooms sporadiques.
    Certes je pourrais dire qu'il y a certaines longueurs, certaines scènes quelque peu bancales, aux idées clichées (l'antiquaire homosexuel ou l'artiste fou) ou niaises (notamment les scènes d'amour et de sentimentalisme entre Sam et sa petite amie), mais le tout est bien vite rattrapé par la solidité du scénario et l'élégance de la mise en scène. Un premier film dont on comprend aisément le succès, surtout aux États-Unis (Hitchcock lui-même semblerait en avoir été touché, comme l'indique la bande-annonce d'époque), et qui donne déjà tous les rudiments des futurs slashers (avec caméra quasi voire carrément subjective, victimes vulnérables et crimes ensanglantés à l'arme blanche).
    Alexis C.
    Alexis C.

    3 abonnés 344 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 décembre 2019
    L'époque où Argento était au sommet de son art. Un giallo captivant et magnifiquement mis en scène. Comme souvent on retrouve la fascination du réalisateur pour l'architecture. On regrette quelques facilités scénaristiques même si l'écriture est solide.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 septembre 2007
    Mélé par hasard à un crime, un américain mène son enquête pour aider la police.
    Le 1er film d'Argento est bon. Très bon. Ici ,pas d'horreur, mais un suspense. Bref, une enquête menée de main de maître par le réalisateur.
    A voir ABSOLUMENT !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 juin 2012
    Sacré réalisateur ce Argento. L'oiseau au plumage de cristal est film policier sacrément efficace et qui se regarde toujours bien.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 mai 2010
    Premier volet de son triptyque animalier, l'Oiseau au plumage de cristal est à classer parmi les chefs-d'oeuvre du grand Dario Argento. Pour un coup d'essai derrière la caméra, c'est un coup de maître. Le scénariste d'Il était une fois dans l'Ouest signe un giallo terriblement efficace qui vous tient en haleine jusqu'à la dernière minute. Une mise en scène soignée, une belle photographie, un rythme soutenu, des acteurs convaincants mais surtout une intrigue incroyable avec un dénouement à couper le souffle. Beaucoup de superlatifs sont ici employés mais, et ceci n'engage que moi, je les assume parfaitement.
    On aperçoit déjà la marque de fabrique du maître dans ce film et il m'est toujours jouissif de retrouver les éléments communs à toute sa filmographie, dont la main gantée de noir que l'on retrouve sur l'affiche du film.
    Il est néanmoins triste de voir ce qu'est devenu le réalisateur trente ans après ce film. Néanmoins, il restera un génie jusqu'à la fin des années 80.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 mai 2007
    Premier long métrage du maître du giallo et déjà toutes les caractéristiques des ses futurs films apparaissent : maîtrise totale de la caméra, richesse des plans, musique percutante et histoire très bien ficelée. La façon dont l'histoire de l'oiseau est contée est totalement prodigieuse (pureté de l'animal souillée par une chose que nous découvrirons lors des dernières minutes du film). Cependant le film souffre d'une fin trop ouverte voire baclée (faute de moyens peut être ?) enfin mon avis ne semble pas être partagé de tous mais je m'explique : le fin n'est pas aussi jouissive comparé aux autres films d'Argento comme "Les frissons de langoisse" ou encore "Ténèbres", un manque se fait sentir dans l'histoire des tueurs, une certaine précision que nous ne puvons pas décrypté (du moins au bout du premier visionage). Enfin, il me semble utile de préciser que la musique de monsieur Morricone est absolument sublime et l'association de ces deux maîtres (Argento/Morricone) donne un résultat prodigieux à ce somptueux film. Enfin, je trouve que la musique de Morricone a tout à fait sa place dans ce genre de films, le giallo est fait pour lui : voir "Le dernier train de la nuit" d'Aldo Lado (remake italien du film "La derniere maison sur la gauche" de Wes Craven) où il revisite à sa manière le personnage mythique de l'homme à l'harmonica de "Il était une fois dans l'Ouest". Bref, j'arrête de m'éterniser sur ce film, voyez-le !!!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 6 février 2016
    Une première œuvre est une étape décisive dans la carrière d’un metteur en scène. Il voit dans celle-ci un moyen de projeter sa personnalité, ses envies et ses idées, comme si c’était la dernière, pour créer quelque chose d’unique. En contemplant un premier film on peut alors souvent voir les prémices d’un style ou les obsessions naissantes de son créateur. Avec L’Oiseau… Argento nous entraîne dans les méandres labyrinthiques et tortueuses de son esprit, créant des formes et un fond qui n’auront de cesse de hanter sa filmographie.

    Suite de la critique et du dossier consacré à Argento à l'adresse suivante :
    Christian M.
    Christian M.

    154 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 avril 2017
    Avec "Suspiria " le meilleur film de Dario Argento.Dès son premier film il realise ce qui restera comme le meilleur giallo.Mise en scène de haut vol,scénario à surprise, musique signé Ennio Morriconne, tous les ingrédients sont réunis pour faire de cet "Oiseau " un must du genre qui sera maintes fois copié sans être égalé.On peut se rendre compte que par sa modernité ce film n'à pas pris une ride et influence encore de nombreux cinéastes. A posséder dans toute vidéothèque qui se respecte.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 mai 2008
    Le meilleur Giallo jamais réalisé avec "Profondo Rosso", ce film est visuellement magnifique, l'intrigue est surprenante et novatrice... Un Chef D'oeuvre signé Argento
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