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pietro bucca
79 abonnés
1 253 critiques
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2,5
Publiée le 22 février 2017
Drole de ménage a trois. Le scénario est captivant, les deux actrices principales très belles. Trintignant et les autres acteurs plutot bons dans leurs roles. Alors qu'est ce qui cloche??? Surement le rythme un peu lent. On aimerait voir l'ambiance quelque peu pesante, s'accentuer pour devenir suffocante (comme dans la piscine par exemple). Au lieu de cela le film suit son court "piano-piano", et laisse une impression d'avoir du mal a décoller. On se doute quespoiler: cela finira mal et la fin est aussi quelque peu convenue. Encore une fois c'est dommage, mais pas inintérressant tout de meme.
Peu rythmé le film est sauvé par la présence sulfureuse des deux actrices, Stéphane Audran étant magnifiquement photographié et Jacqueline Sassard ne démérite pas, loin de là ! Mais on pourra regretter que la relation lesbienne sur laquelle le film a bâti sa réputation ne soit pas plus évidente (ou alors c'est du lesbianisme platonique). C'est très beau et la présence assez lourde du couple de zozos parvient à donner un côté décalé au film. Quant à la morale, au message, ou au fin mot de l'histoire, appelons ça comme vous voulez, j'avoue ma grande perplexité.
Séduction, jalousie et pouvoir, voici les thématiques du drame psychologique "Les Biches". Le film met en scène une triangulation trouble entre une riche bourgeoise, une jeune femme fragile, et un architecte. Avec une élégance froide, Claude Chabrol dissèque les rapports de domination et de dépendance émotionnelle. On peut regretter un rythme languissant et un scénario qui manque parfois d’intensité.
C'est du pur truc Chabrolien, mais c'est aussi un vrai cas d'école. Pourquoi ? Parce qui si on comprend tout de suite que ce lesbianisme platonique est simplement, en apparence, destiné à tromper l'ennui d'une bourgeoise oisive, on ressort de là et on se dit : "ouais, et quoi donc Chabrol a t-il voulu nous dire sur ce coup là ?". Avec des personnages abstraits, aux réelles motivations abstraites et qui vivent dans un univers lui aussi abstrait, il y avait donc tout autant de raisons pour passer un sale moment. Et bien non. Malgré toute cette brume et cette impression de se trouver face à un film très inabouti, il y a quand même un truc qui fascine : la présence de Stéphane Audran. Elle fait le film à elle seule. Tellement que Jacqueline Sassard et même Jean-Louis Trintignant semblent être des faire-valoir.
Deux femmes pour un seul homme, c'est une de trop. L'intrusion de Paul dans leur existence d'amantes modifie la relation amoureuse (et audacieuse) entre Frédérique et Why, la jeune fille que Frédérique, belle bourgeoise, vient de "s'offrir". Dans cette intrigue stylisée, plutôt laconique et figée, la rivalité entre les deux femmes introduit un suspens au terme duquel il est probable qu'un (ou plus) des trois personnages devra s'effacer d'une façon ou d'une autre. Au-delà de l'apparente gravité du sujet (tout au moins concernant son dénouement, qu'on est en droit d'envisager dramatique), on découvre des personnages originaux, volontiers provocants ou amoraux, quand ils ne sont pas franchement loufoques (ces deux trublions intellos - le duo récurrent Zardi et Attal- qu'on dirait sortis d'un film de Mocky). Cette minimaliste intrigue sentimentale, sans éclat (de voix), se développe dans une atmosphère feutrée et sensuelle, de laquelle Chabrol extrait, l'air de rien et sans qu'on puisse toutefois parler d'étude de moeurs, l'insignifiance bourgeoise. Chabrol s'inspire d'une idée littéraire classique, telle que dans "Les liaisons dangereuses", où deux amants expérimentés se jouent, moins sournois qu'inconséquents, d'une innocente jeune fille. "Les biches" restent néanmoins, dans la filmographie de Chabrol, une étape mineure et superficielle.
J'aime beaucoup les films de Chabrol et Stéphane Audran est une des actrices que je préfère, mais "les biches" est un film raté. Certes, auréolé de l'Ours d'argent à Berlin, ce n'est pas un mauvais film, mais ça ne fonctionne pas vraiment. De quoi s'agit il ? Une femme belle riche et seule rencontre une jeune et jolie artiste des rues. Très vite une relation amoureuse naît entre elles. Quelques semaines plus tard, la jeune artiste commence une relation avec un architecte. Jalouse, la femme belle et riche séduit cet architecte et le "vole" à son amie. Si le point de départ est intéressant, rapidement on sent que la machine se grippe. Tout d'abord, le couple d'amis interprété par Zarbi et Attal perturbe l'ensemble. Leur présence devient vite insupportable. Puis, la relation amoureuse est sans doute un peu trop suggérée et pas assez démonstrative. Les caractères des personnages ne sont pas décrits et l'ensemble donne un aspect irréel dommageable. Enfin la dernière scène que l'on croirait inspirée par "repulsion" de Polanski, donne la sensation d'une brève rupture de ton pas du meilleur goût. Il reste Stéphane Audran, exceptionnelle de beauté. Jacqueline Sassart dont se sera son dernier film ( elle abandonnera le cinéma pour se marier avec l'héritier de la marque de voiture Lancia. Trintignant qui fut à la ville le premier mari de Stéphane Audran, n'est pas ici à son meilleur niveau. Ce n'est pas un film important de Chabrol.
J'aime bien Chabrol, mais il y a plusieurs choses qui ne vont pas dans ce film. Tout d'abord, non seulement les 2 "copains imbéciles" sont vraiment insupportables, mais surtout cela n'apporte rien du tout au film. Quelle mauvaise idée!! Ensuite (et surtout!)spoiler: la folie de Why n'est pas bien montrée dans le scénario. On s'en rend compte d'un seul coup mais c'est trop tard, on est presque à la fin du film , il aurait fallu une montée en puissance, quelque chose de subtil... Enfin j'ai lu beaucoup de critiques mettant en avant la beauté de Stéphane Audran... bon OK, mais la beauté d'une actrice c'est tout à fait subjectif et ce n'est pas ça qui fait ou qui contribue à rendre un film bon ou mauvais. Bref très moyen
J'ai vu de meilleurs Chabrol ! Le rythme est lent, ennuyeux, l'histoire déjà vue, le lien avec la piscine est évident. Stéphane Audran n'a jamais été filmée auusi belle, aussi perverse, ... on devine qu'elle prend sous sa coupe la jeune femme inconnue, l'opposé de son milieu, que pour s'amuser d'elle. A voir aussi pour Jacqueline Sassard dont c'est le dernier avant de convoler avec un richissime italien. Une actrice au visage prenant, au comportement troublant, souvent dans des rôles de silencieuses, comme l'Accident et l'eté violent, déjà avec Trintignant.
stephane audran est vraiment superbe dans ce film ! il est rare à l'epoque d'avoir un film parlant de l'homosexualité sans le faire de manière negative bon scenario du chabrol pur !