Les Deux mondes

Projet couillu et inédit pour le microcosme cinématographique français. Même si le résultat est loin d'être complétement satisfaisant, je ne dirais pas non à voir plus régulièrement de projet de cette envergure dans l'hexagone... Vraiment, fallait oser, je trouve :)

Benoît Poelvoorde partagé entre deux monde, voila qui ne manque pas de panache. Et c'est du made in France les amis!! Sans vouloir paraitre mauvaise langue, les influences du cinéma français se ressentent à des kilomètres, notamment sur le jeu d'acteur. Le surjeu est notre marque de fabrique. Toujours est-il qu'un bon concentré de fantastique change des sempiternelles comédies. Çà, on sait faire. Daniel Cohen, également réalisateur de Comme un chef, s'en sort finalement comme tel avec cette petite histoire de messie du dimanche. Un homme qui, dans la vraie vie n'est que l'ombre de lui-même, trompé par sa femme et attaqué par le fisc, s'élève sans transition au rang de divinité. L'élu tant attendu d'un peuple primitif en détresse, terrorisé par le joug despotique d'un tyran. Mais son honneur est rapidement bafoué par l'excès de confiance qu'il dégage. D'un point de vue plus métaphorique, voyons plutôt cela comme la fulgurante remontée d'estime d'un personnage désorienté, qui n'a jamais vraiment trouvé sa place. Le personnage en question est d’ailleurs assez triste. La mise en scène ne vaut évidemment pas celle d'un Besson ou d'un Poiré, mais conserve néanmoins un bon rythme. Poelvoorde, en pleine crise dépressionnaire en 2007, nous fait part d'une performance mitigée qui affecte forcément l'esprit du film. Cela reste un projet intéressant. 3,5/5

Tu a quel âge ? car le film est sorti en 2005 je crois.

Perso je l'ai apprécié étant plus jeune. Et puis je suis fan de Poelvoorde.

Contrairement à toi, j'ai trouvé que ce film était une groooooooooose bouse.

Un navet !!!

2,1 de moyenne c'est trop peu, il est bien.

bon début qui fait rappelé les visiteur, mais l’ambiance casse plein milieu du film, dommage et la fin bidon, j'apprécie toujours Benoît Poelvoorde

Mignon.Bon casting (toutes les femmes ont les yeux clairs y compris sa s*lope qui part pour un autre mec).Le héros (Benoît Poelvoorde), restaurateur en tableaux anciens, timide s'excusant quand on le bouscule, se retrouve à mi-temps dans un monde parallèle pour sauver de gentils sauvages contre un géant cannibale.Quelques imprécisions (pourquoi vers la fin se retrouve-t-il dans les deux mondes à la fois ? Y est-il physiquement ou mentalement ?) mais pose des questions fondamentales et philosophiques (avec un Cohen dans les producteurs il fallait s'y attendre) : faut-il être gentil tout le temps ? Cela ne se retourne-t-il pas au désavantage du gentil ? Devient-on tyran naturellement dès qu'on a une victoire (avec abus de pouvoir, travaux inutiles...) ? Doit-on forcément tuer l'Ancien Tyran pour rétablir la démocratie ? Faut-il tout pardonner ? Pourquoi ma femme m'a quitté ? Puis-je lui refaire confiance ? ...

Quelle daube... Ce truc est absolument grotesque.Je suis plutôt bon public quand il s'agit de se marrer, mais là... J'ai pas réussi à esquisser un sourire.Poelvoorde est lourd dans ce film, e scénario est débile, c'est mou, fade, lent, moche, bref, à jeter.

Le scénario est très mal écrit, ce qui donne un film en manque de sérieux.

Ca n'est pas la comédie du siècle mais certaines scènes sont assez drôles. Un film moyen.

Je n'ai pas du tout accroché à cet autre monde, il est sans intérêt. Ce film est juste un navet de plus dans lequel joue Poelvoorde..

Très très creux comme production... c'est dommage, car la bande-annonce avait l'air très alléchante ! Mais apparement, tout était dans la bande-annonce. Le plus dur est d'accrocher à l'autre-monde qui est assez "pourri": comportements suspects, effets spéciaux nuls à ..., bref, un monde "non-développé", inexistant quoi... Dommage car certes passages étaient assez "émotifs"... Regardez la bande-annonce et vous aurez tout vu !