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Synopsis
Pour retrouver son poste, la journaliste Ann Mitchell invente un personnage nommé John Doe qu'elle fait passer pour réel dans une lettre de suicide dénonçant le malaise social ambiant. Elle engage alors un dénommé John Willoughby pour se faire passer pour ce fameux John Doe. Mais, celui-ci se prend au jeu.
Il y a un génie de la narration, de la mise en scène, dans "L’homme de la rue", qui ravale la plupart des réalisateurs morts ou vivants à leur bac à sable. C’est absolument dingue ! Les personnages, et surtout les relations entre eux, sont d’une complexité folle. D’où vient le salut ? Qui provoquera la perte ? La scène finale, à cet égard, est bouleversante : John Doe veut sauter du toit de l’immeuble, mais trois groupes de ...
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Un visiteur
3,0
Publiée le 19 septembre 2011
"Meet John Doe" est un film de Capra passablement oublié, et, il faut bien le reconnaître, d'un niveau inférieur à ses grands films sociaux de la fin des années 30 comme "L'Extravagant Mr Deeds" ou "Mr Smith au Sénat", chefs d'oeuvre du genre. Si ces deux films étaient des comédies, celui-ci se montre rapidement plus grave, non sans un certain optimisme naïf assez mal amené sur la fin. On a l'impression que Capra se répète sans rien ...
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Plume231
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2 531 abonnés
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3,0
Publiée le 16 septembre 2010
Ce film souffre d'être trop bavard et d'avoir trop de longueurs pour avoir le rythme léger et puissant d'autres oeuvres du réalisateur comme "New York-Miami" ou "Monsieur Smith au sénat". Et au niveau de l'interprétation, Edward Arnold excellent dans le rôle d'une crapule n'a aucun mal à voler la vedette à Gary Cooper et à Barbara Stanwyck, deux acteurs pourtant pourvus d'un charisme incroyable mais qui n'ont jamais paru aussi ternes et ...
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tomPSGcinema
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525 abonnés
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3,5
Publiée le 5 janvier 2012
C'est par le biais de ce long métrage que j'ai enfin pu découvrir l'univers et le style de Frank Capra et je dois bien avouer que je n'ai pas été déçu.
Car entre la très belle partition musicale de Dimitri Tiomkin, une subtile réalisation et une interprétation de grande qualité, je peux même dire que j'ai passer un excellent moment de cinéma.
Barbara Stanwyck est radieuse et bien convaincante et Walter Brennan campe avec beaucoup de ...
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Depuis 1936, avec L'Extravagant Mr. Deeds, faire passer un discours politique est la préoccupation centrale des films de Frank Capra ( Horizons perdus, Vous ne l'emporterez pas avec vous, Mr. Smith au Senat), qui l'ont établi comme un cinéaste à message.
Une période bien particulière
1941 est l'année charnière de la préparation à l'entrée en guerre des Etats-Unis. L'homme de la rue sortie la même année, se distingue des autres films d'intervention parce qu'il désigne le fascisme comme ennemi intérieur, ici incarné par le personnage de D.B Norton joué par Edward Arnold.
Le thème du suicide
Après La Grande Muraille et The Way of the strong, L'Homme de la rue est le troisième film de Frank Capra à traiter du suicide. Par ailleurs, un grand nombre de suicides manqués figurent dans les films de Capra comme dans La vie est belle.
Un film de Capra pour le moins ambigüe car, démarrant en trombe dans le registre de la comédie, il se fait peu à peu plus sérieux jusqu'à l'expression même d'une certaine gravité. L'exercice était délicat de continuer dans la légèreté ce scénario qui parle d'une tromperie à but plutôt humaniste, au départ, mais qui récupérée par des politiciens manipulateurs (pléonasme?) vire au cauchemar de l'implantation d'un nouvel ordre majoritaire.Émerge alors le sentiment d'un drame imminent opposant fatalement manipulés et manipulateurs, conscience collective et ambitions personnelles, populisme et élitisme, mensonge et vérité... le tout s'alourdit, donc, et vire à la satire sociale virulente dont certains atermoiements causent un sentiment de perdition après ½ h de film sans toutefois qu'il perde en saveur et fasse perdre l'intérêt d'en connaitre l'issue, aidé, en cela, d'une belle réalisation, de dialogues spirituels et des excellentes prestations de Gary Cooper et Barbara Stanwick entourés de second rôles sympathiques.