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Synopsis
Une nuit de violent orage, l'action se déroule à Cauterets en 1829, à la haute époque du pyrénéisme naissant où la montagne fait peur. Il s'agit d'un huis-clos à trois personnages : l'écrivain René de Chateaubriand vieillissant mais toujours amoureux de l'amour, la jeune Léontine de Villeneuve, de 40 ans sa cadette, enflammée de passion pour le grand homme ; et un maître d'hôtel poète dans l'âme, qui, pour la circonstance, se fera, malgré lui, veilleur de nuit et témoin voyeur bienveillant. Inspiré d'un chapitre des Mémoires d'outre-tombe, le sujet qui a suscité en son temps une grande curiosité littéraire et biographique reprend l'histoire vraie du dernier amour de Chateaubriand avec une jeune femme de l'aristocratie toulousaine, qui apparaît dans ses écrits sous le nom d'Occitanienne.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Inspiré d'un chapitre des Memoires d'outre-tombe, ce film elegamment interprete par le duo Bernard Lecoq-Valentine Teisseire est plombé par la theatralite de sa mise en scene qui corsette les mots et les sentiments. L'Occitanienne ressemble a une piece de theâtre filmée pour la télé, a laquelle on aurait rajoute avec de sublimes paysages pyreneens. L'art du huis-clos est vraiment delicat.
Un visiteur
5,0
Publiée le 23 mai 2008
On voit bien tout ce qui peut justifier une critique négative de ce film. Comme on voit bien tout ce qui fait la faiblesse d'une sonate pour piano de Schubert (comme la D. 959 dont l'andante donne une partie de son ambiance au film).
Il reste néanmoins qu'une sonate de Schubert est un grand moment de musique, de même que ce film est un grand moment de cinéma.
Laurent R.
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Lire ses 31 critiques
4,5
Publiée le 25 octobre 2010
Très agréable huis clos sentimental, bons dialogues, belles musique.
Un visiteur
5,0
Publiée le 10 mai 2008
Jean Périssé nous entraine dans cette quête impossible de l'éphémère, Bernard Le Coq incarne à merveille un Chateaubriand vieillissant confronté à l'ultime beauté:la jeunesse de Valentine Teisseire, alors que Roger Souza nous rappelle sans cesse à une dimension plus réelle.Dommage que ce film soit si peu diffusé.
"Quand Jean Périssé est venu me voir, son scénario sous le bras, je me suis demandé pourquoi un type sensé pouvait m'imaginer jouant le Grand Homme [Chateaubriand]. Et j'ai compris : Jean Périssé est fou. Fou de cinéma et de désir de faire " son " film. Et il l'a fait. J'aime cet homme, sa candeur malicieuse, son incroyable pugnacité, sa tempérance aussi, sa modestie et son humour."
Note d'intention de Bernard Le Coq
"Je souhaite que le rêve de Jean [Périssé] aille jusqu'au bout et que les spectateurs viennent en foule s'émouvoir de cette belle histoire d'amour. Finalement je ne pense pas que le Grand Homme [Chateaubriand] se soit retourné dans son tombeau. Je crois même qu'il nous sourit."
Lieux de tournage
L'Occitanienne a été tourné dans les Hautes-Pyrénées, les Pyrénées-Atlantiques et le Tarn.