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Synopsis
1961, Daniel Pokrovski, un médecin intelligent qui se distingue par son anticonformisme, est chargé de superviser l’entraînement des premiers cosmonautes. Envoyé sur la base de Baïkonour, il se sent déchiré entre son devoir et ses doutes; entre la peur qu’il a de perdre ses hommes dont la vie est en jeu, et l'amour et la compassion qu’il éprouve pour les deux femmes qui lui sont proches. Mais il finit par se consacrer à sa tâche, au risque d’en perdre la raison.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Je ne dirais pas que ce film est indigeste ; juste à l’image d’une URSS froide, aimable comme une porte de prison, triste et inhospitalière. Je suis resté à distance des personnages tout en restant intrigué par leurs bavardages incessants. De toute façon, je préférais être éloigné d’eux et me disais que le metteur en scène me voulait légèrement retiré, assis sur une caisse en bois, les pieds dans la boue. Personnages qui ...
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Rik13
18 abonnés
648 critiques
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3,0
Publiée le 18 décembre 2011
Un sujet intéressant, les préparatifs par les soviétiques de l'envoi du premier homme dans l'espace en 1961, mais un traitement bien trop austère et froid comme les steppes enneigées et grisâtres du Kazakhstan où se déroule le récit. Le film aborde divers thèmes comme la fin du stalinisme, les doutes de l'engagement politique de l'Union Soviétique ou la volonté de faire face à l'impérialisme américain dans un verbiage parfois ...
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KaabIbnAchraf
6 abonnés
38 critiques
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5,0
Publiée le 29 septembre 2010
Je sors de la séance dans la belle salle du St Germain des Prés: on devait être dix pour les 252 fauteuils, bravo au cinéma qui soutient un film qui en déroute pas mal d'après ce que je vois des critiques déjà écrites...
Comme d'habitude, avec un tel style, soit on adore, soit on déteste. L'amie avec qui j'étais n'a pas aimé et de mon côté, j'ai été heureux comme rarement depuis longtemps.
Si vous nagez dans le bonheur, trouvez ...
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jeremie747
36 abonnés
484 critiques
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1,5
Publiée le 20 septembre 2010
On comprend assez bien l'intention du réalisateur : faire une chronique de l'URSS post-stalinienne dans laquelle la conquête spatiale est le seul objectif d'une génération obsédée par sa médiocrité. On suit donc (lentement) le parcours d'un médecin affecté au cosmodrome et plutôt dépressif qui cherche à exister entre Moscou et le Kazakhstan, entre sa femme et sa maitresse, entre son histoire personnelle et l'Histoire. Le projet est ...
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Au 65e Festival du Film International de Venise en 2008, le long métrage Soldat de papier d'Alexei German Jr a reçu le Lion d'argent.
A propos du titre
Le titre du film Soldat de papier est celui d’une chanson interprétée par le musicien et poète russe Bulat Okudzhava en 1959, qui raconte l’histoire d’un soldat de papier, qui décide de transformer le monde afin d’y établir une parfaite harmonie, avant de se consumer par le feu engendré par ce changement.
Note d'intention
Alexei German Jr nous explique ses choix sur Soldat de papier : "Mon but a été de reconstruire la période particulière du début des années soixante en URSS. À cette époque, le pays s’employait à effacer l’héritage de Staline, et se cherchait des objectifs grandioses et romanesques. [...] C’est aussi un film sur le pouvoir des idées, et comment - même si c’est justifié - cela conduit à la souffrance humaine et à la destruction des âmes. Cela nous
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Pour resituer "la guerre froide", mieux vaut se souvenir que les russes ont conquis l'espace les premiers, en 1957 : le satellite Spoutnik 1 d'abord, la chienne Laïka perdue sur Spoutnik 2, le triomphal Youri Gagarine le 12 avril 1961 sur Vostok 1 suivi le 5 mai de la même année par l'Américain Alan Shepard... Pour autant, aucune certitude que cela rende ce film plus sympathique. Car si c'est le cri d'un dissident, qu'on pourrait largement entendre puisque l'eau a passé sous les ponts, il s'agit d'un dialogue de sourds. Erreur de jeunesse que d'oublier l'empathie, ce petit plus à l'intention des regardants...En mettre moins mais mieux dosé et sans que ça sonne le creux... A noter, la facture soignée, les éclats de poésie ou de loufoquerie, l'ambiance tarkovskienne qui sied à ce "désert rouge" glacé. Une merveille à l'image, tous ces panoramiques d'un Baïkonour de fin du monde. Mais hélas, des dialogues trop quelconques, qui n'ouvrent que sur les références passées, solidarité, pessimisme... Quand même, des visages en gros-plan, le spectateur pouvait attendre plus de proximité. Le peuple slave a essuyé tant de catastrophes, le cinéma international doit pouvoir se lire sans longue-vue : or, que ces obligés de Kroutchev tirent sur leur cibiche ou leur goulot de peur des lendemains, ils restent enlisés loin de nous, l'identification ne peut se faire.