Mon compte
    La Dernière fête
    La Dernière fête
    Date de sortie inconnue | Divers
    De Pierre Granier-Deferre
    Avec Charlotte Rampling, Stéphane Freiss
    Spectateurs
    3,1 1 note
    noter :
    0.5
    1
    1.5
    2
    2.5
    3
    3.5
    4
    4.5
    5
    Envie de voir

    Regarder ce film

    En DVD BLU-RAY
    La Dernière fête
    neuf à partir de 12,50 €
    Acheter

    Acteurs et actrices

    Charlotte Rampling
    Rôle : La marquise
    Stéphane Freiss
    Rôle : Staint-Aulin

    Infos techniques

    Nationalité inconnue
    Distributeur -
    Année de production 1996
    Date de sortie DVD -
    Date de sortie Blu-ray -
    Date de sortie VOD -
    Type de film Télefilm
    Secrets de tournage -
    Budget -
    Langues -
    Format production -
    Couleur -
    Format audio -
    Format de projection -
    N° de Visa -

    Si vous aimez ce film, vous pourriez aimer ...

    Commentaires

    • Fox48
      Bien que situé à la cour de Versailles, cette critique acerbe du pouvoir et des turpitudes qu'il engendre n'en est pas moins actuelle. Dans une mise en scène superbe, cette fable moraliste et tragique bénéficie également d'une distribution éclatante autour du personnage de la marquise de Prie finement interprété par Charlotte Rampling. Tour à tour pathétique ou enjouée, dominatrice ou implorante, rouée mais manipulable, garce ou pittoyable, dominatrice ou implorante, amoureuse et avide de pouvoir, perverse mais parfois naîve, elle est toujours lucide quels que soient les événements. Une Charlotte Rampling impériale. Saint-Aulin brillamment interprété par Stéphane Freiss est un libertin abject, vraisemblablement bisexuel, flatteur, servile, faux-cul et magouilleur de surcroît. Un étron dans un gant de soie. D'Alincourt (Manfred Andrae) est, avec l'abbé de Courbépine, le seul protagoniste digne d'intérêt : il est franc, réaliste et de bon conseil. Joseph est un petit gigolo provincial, ambitieux et vénal. Il sera, à Versailles où il rêve de faire carrière, un castor(1) digne de ceux dont parle la Marquise à ses deux servantes campagnardes. J'aime cette œuvre cinématographique télévisuelle (découverte lors de sa diffusion sur FR 3, le 21 décembre 1996, en tant que téléfilm) pour son cynisme, son désespoir, son réalisme et sa violence tragique. J'aime le personnage de Rampling qui malgré ses turpitudes sait dresser un constat de sa vie, prendre une décision et l'exécuter.Après plusieurs visions, le plaisir reste entier, plaisir de l'image, de la BO et de l'esprit.
    Back to Top