The Greenskeeper

J'ai été le premier étonné en matant ce film et en découvrant sa fiche : il date de 2002. Grand lol, j'aurais juré qu'il avait été tourné vers le 6è siècle avant Jésus-Christ. Parcours Sanglant de Kevin Greene et Adam Johnson est simplement une abomination. Il y avait l'abominable homme des neiges, il y aura l'abominable film des green. The Greenskeeper est une pure série z dans tout ce qu'elle a de plus violemment détestable. À aucun moment le binôme ne semble vouloir s'affranchir de la platitude, de la déconnade à deux sous et du délire entre potes. Allen vit des moments pénibles, sa copine Mary Katherine devient vraiment chiante et il fait des rêves étranges. Il y voit un jardinier et des meurtres. Quelle en est l'explication profonde ? Il travaille, par ailleurs, sur un terrain de golf mais son rêve serait de devenir scénariste. Allen, il faut croire en tes rêves mec !!... J'ai failli vomir en scrutant cette pellicule. Vomir de dépit, vomir de colère. Sur un scénario inexistant (un détail pour moi quand le cinéaste est talentueux), Greene et Johnson tentent le slasher. Mais ce slasher, c'est du bas de gamme. Une sorte de Leader Price du genre, encore que Leader fait des efforts... Commençons par le commencement : dialogues débiles, jeu d'acteurs pitoyable, mise en scène inexistante (sauf, et oui, quand Allen se met à rêver éveillé, sans être transcendantes, ces séquences sont bien insérées) et puis globalement le script est une daube ! Et quand Greenskeeper tente l'humour, ben c'est aussi raté, j'ai jamais ri, tant et si bien que j'ai chialé. Après Grim et ce navet, mon psy m'a conseillé, pour l'équilibre de ma santé mentale, d'éviter ces métrages. Je lui ai dit que c'était impossible, il m'a souhaité bonne chance. Je pense encore à ce policier gay caricatural au possible... je vais me jeter par la fenêtre mais j'habite au rez de chaussée... 1/5

Un pure navet sans interet qui nous ennuie plus qu'autre chose ! 0/5