The Edge - l'affrontement

Les gros blockbusters ne me dérangent pas pour moi c'est avant tout du divertissement peu importe les idées qu'ils défendent je ne vais pas en changer pour un film peu importe le sujet. Le cinéma Indé c'est un peu comme le reste y'a du bon et du moins bon c'est dur de trouver des films qui sortent de l'ordinaire il y en tellement qui sortent de nos jours et les pépites malheureusement n'arrivent toujours pas jusqu’à nous et ça c'est vraiment frustrant. Le cinéma international est comme tu dis une vraie bouffée d'air frais mais là aussi c'est pas toujours le meilleur qui arrive jusqu’à chez nous car les distributeurs sélectionnent des films qui nous correspondent et ne prennent aucun risque heureusement qu'il y a les subbers qui font un travail monstre. Concernant mes sources :D je pense oui qu'on doit avoir les mêmes de toute façon tous les sites proposent la même chose.

Le ciné US propose en gros deux pistes: la première, celle d'Hollywood avec des films à gros budget de + en + gerbant car clairement impérialiste. De (très) grosses prod conçues pour promouvoir l'idéologie nationaliste, théologique, morale américaine dans le monde, les publics visés étant intérieur et européens (déjà acquis, mais qui nécessitent des piqûres de rappel régulières) ainsi que de nouvelles parts de marché comme la Russie et la Chine qui ont un fort potentiel depuis que ces pays se sont ouverts au libéralisme. Le but étant principalement mercantile, difficile d'y trouver un véritable sens artistique, sauf exceptions. Rares. La seconde étant le ciné indé dans lequel on peut trouver de "vrais" bons films car ils ne font pas que montrer que tout est beau et rose au pays de l'oncle Sam. Seulement, comme ces films peuvent être polémiques ou au minimum demander qques efforts de réflexion, ils sont largement moins bien distribués: s'agirait pas de cracher dans la soupe! Si on veut se "purifier l'esprit", il faut aller chercher dans le ciné international ( israëlien, moyen-oriental, russe, coréen, indien, argentin, canadien, etc) qui lui propose parfois de véritables pépites innovantes, malheureusement pas tjrs faciles à trouver puisque il est compliqué de savoir ou et comment chercher: quels sont nos critères? Ne parlons pas du ciné français qui propose un film de bien sur vingt (minimum!) tant les principes du star-system maffieux et du politiquement correct semble copiés/collés sur le pire du ciné US. Mais çà, tu le sais déjà: nous voyons les mêmes films au fur et à mesure de leurs disponibilités sur le net. Aurions nous la même source d'approvisionnement?... mdr

Oui c'est vrai qu'à force être "formaté" au cinéma US je suis peut être moins ouvert à d'autres choses même si j'ai la volonté au sinon je ne le regarderai même pas mais je pense que je ne suis pas encore assez habitué à ce genre de film pour pouvoir les apprécier comme il faut.

Que ce soit en littérature ou en cinéma, les drames russes faut supporter! On a souvent l'impression que la rédemption dans le désespoir, la fatalité et l'absurdité de la vie sont l'essence même de leur inspiration poétique. On est loin de la recherche du bonheur estampillée US! Franchement, "L'affrontement" est un beau film qu'il faut savoir lire entre les lignes. Tu m'diras, déjà que les mots en caractères romains, c'est pas simple mais en cyrilliques... lol

Les films évoquant les conditions de vie dans les camps d'Union Soviétiques sous Staline qui parviennent jusqu'à nous ne sont pas légion. Celui-ci nous montre sans concessions que les seuls moyens de survie, aussi ténus soient ils, sont l'espoir et l'amour. Les hommes et les femmes sont réduits à l'état de bêtes sauvages dans un but de rééducation communiste. Et puis il y a le train, élément fédérateur autant que discordant, qui semble être le seul lien vers la liberté, quel qu'en soit le prix. Ce film sponsorisé par la SNCF locale nous montre quelques spécimens qui raviront sans doute les amateurs de vieilles locomotives. "Kray" ("L'affrontement") est d'une dramaturgie typiquement slave qui risque d'en dérouter plus d'un, malgré et surtout à cause de son âpreté glaçante...3,5/5

Après la fin de la seconde guerre mondiale les survivants soviétiques sont envoyés en Sibérie car ils étaient soupçonnés d'avoir collaboré avec l'ennemi. Je m'attendais à un film sur la vie dans le camp et sur cet aspect de l'histoire que je connais peu mais ce n'est pas le cas j'ai l'impression d'avoir vu un film avec le train comme obsession peut être que le sujet n'est pas bien exploité ou tout simplement que le réalisateur avait une autre vision de cette histoire. Les conditions de vie sur le camp sont bien sur difficiles mais le sujet est assez vite expédié le réalisateur préfère mettre l'accent sur la remise en état du train et du chemin de fer, un long travail pour Ignat et une jeune allemande qui a survécu toute seule dans la nature pendant 4 ans on ne sait pas trop comment...Bien qu'intéressant sur le papier j'ai trouvé le film vraiment brouillon avec beaucoup d’éléments sans réponses et sur la durée assez ennuyeux surement parce que le traitement n'est pas à la hauteur de ce que j'attendais. 2/5