Another Silence

Faut-il être un inconditionnel de MJC, comme moi, pour apprécier ce film ? Je ne sais pas, même s'il ne dure qu'1H25, je pense qu'il aurait pu être encore réduit, et passer en moyen métrage. Le film contient trop de longueurs, trop de scènes qui me paraissent inutiles... Si vous aimez MJC, elle est comme d'habitude .... Lumineuse

un assassinat improbable, un tueur improbable, une poursuite improbable, des voyous improbables et une fin improbable, hé bien tout ça nous fait film improbable.

Film formidable

Un drame bien mené dans l'ensemble (je passe le coté road-movie (un peu inutile)) sans pour autant nous subjuguer par le coté suspens ni coté émotion. Beaucoup de suggestions, de "silence(s)" pas très bien exploité et une fin un peu bâclée. On reste sur sa fin. Marie-Josée Croze reste crédible mais doit jouer une partition un peu trop décalée avec sa personnalité. Un film assez court et un peu redondant à l'opposé de la première demie heure très efficace. Ensuite, s’ensuit un "vagabondage" entre recherche, évocation de l'environnement (le désolément ?) et soupçon 'émotion. Un peu brouillon et un belle déception sur l'image finale. Toutefois, de très bonnes choses, surtout en son début, mérite le visionnage. 3/5 !!!

Une bonne histoire mais qui n'est pas mise en valeur. un casting plutôt faible, une bande son minimaliste, des longueurs ... au final un film qui se laisse regarder mais qui se fait oublier aussi vite

* ~ Santiago Amigorena, scénariste (entre autre pour Cédric Klapisch) et écrivain, réalise son second long-métrage avec Another Silence (2010), un road-movie doublé d’un vigilante-movie où l’on suit les errances d’une flic (mère de famille) à la poursuite d’un homme (qui a assassiné son fils et son mari). Du Canada en passant par l’Argentine et la Bolivie, le film multiplie les paysages, tantôt enneigés, tantôt désertiques, Santiago Amigorena parvient avec beaucoup de mal à nous faire croire à son histoire de vengeance personnelle, l’héroïne résolvant avec bien trop de facilité les nombreuses embûches se mettant sur sa route, concernant le scénario, ce dernier s’avère extrêmement prévisible à tel point que l’on devine aisément ce qu’il adviendra du meurtrier à la fin du film. Dans ces conditions, il est difficile de rendre crédible le périple de cette femme, malgré toute la bonne volonté de son actrice, le film ne cherchant absolument pas à renouveler le genre. Cette coproduction Franco/Canado/Brazilo/Argentine déçoit, ce qui est d’autant plus décevant que pour une fois, c’est Marie-Josée Croze qui endosse le rôle principal.

Superbe film sur la mort et le pardon, filmé à la manière de Rossellini, dans des paysages minéraux incroyables, avec un contraste qui organise tout le film entre la neige et le froid canadien et le soleil et l'apaisement argentin (étonnant enterrement joyeux d'un enfant dans un paysage lunaire d'une beauté hallucinante). Mise en scène elliptique, sans gras ni pathos. Des images très pures, d'une grande beauté. Si vous aimez le bla-bla psychologique et lacrymal, les chichis à la Wong-Kar-Wai ou la musique pour bobos, ce film n'est pas pour vous. Si vous aimez John Ford, Eastwood, Antonioni ou certains Wenders, courez voir ce film où l'on ne s'ennuie jamais. C'est aussi l'un des plus beaux rôles joués par Marie-Josée Croze, extraordinairement complexe et subtile, lumineuse, quasiment sans jamais avoir à parler. Mention spéciale aussi pour le jeune tueur-enfant, au visage d'ange, qu'elle poursuit jusqu'à la fin du film, parfaitement amenée.

C'est un très beau film, très émouvant, à voir vraiment ! Marie-Josée Croze est incroyable. Le film a, excusez-moi du peu, été sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs à Venise, reçu le prix du meilleur réalisateur au Festival de Varsovie... Pour une mise en scène précise et sans chichi hihi !

Ohmu > Je me disais bien que l'affiche me rappelait quelque chose...

Je suis le seul à avoir cru que l'affiche c'était Jarhead ?

ce film, qui fait l'éloge du métissage et du "girl power" a été réalisé par un fils de psychanalyste, ça ne s'invente pas !