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Synopsis
Valentin est un jeune peintre qui vit dans le monde imaginaire de ses tableaux. Lorsqu'il retrouve sa grand-mère Nina, une émigrée juive polonaise dont il se sent très proche, il lui confie son manque d'inspiration et sa solitude. Au fil de ces quelques jours passés ensemble dans un Paris rêvé, Valentin exprime de plus en plus le besoin de connaitre le passé que Nina a toujours cherché à dissimuler...
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Vu le film en avant-première hier soir! je suis sortie bouleversée.. c'est magnifique !!! Andy Gillet est beau comme un dieu et Alexandra Stewart solaire. Très original cet hommage au cinéma hollywoodien qui reste moderne.. Surprise au départ par le procédé des toiles peintes comme décor, et ce Paris tout en couleurs, mais on se laisse très vite bercer par la musique du film, jusqu'à la révélation finale..beaucoup beaucoup d'émotions..
tilhacgregory
2 abonnés
10 critiques
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5,0
Publiée le 25 février 2015
Un sublime hommage au grand cinéma hollywoodien de Vincente Minnelli et Douglas Sirk, dans un Paris rêvé. A la fois tendre et déchirant, grave et flamboyant, un petit bijou que je recommande à tous. Courrez-y !
Un visiteur
5,0
Publiée le 26 février 2015
Comment traiter d'un sujet sensible comme la Shoah sans tomber dans l'obscénité ? Comment aborder ce thème ô combien sensible, sans tomber dans l'écueil du naturalisme ? Comment représenter l'"irreprésentable" ? Conscient de la responsabilité de l'artiste face au monde contemporain, Joseph Morder prend tous les risques en optant pour la stylisation. Dans un Paris fantasmé, majestueux écrin digne des plus beaux films de Stanley Donen ...
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Cinéphiles 44
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3 879 critiques
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4,0
Publiée le 31 décembre 2015
La particularité de La Duchesse de Varsovie c’est ses décors. En effet, aucun n’est réel. L’artiste Juliette Scwhartz a réalisé environ 60 peintures et le réalisateur a planté son histoire dedans. Ce film aux allures espiègles est donc très original. Car à part les deux protagonistes, les autres personnages sont également des peintures avec une voix off. Si c’est étonnant dans un premier temps, on prend goût. La scène au ...
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Le réalisateur Joseph Morder a commandé à l'artiste Juliette Scwhartz environ 60 toiles peintes, qui ont été ensuite photographiées, agrandies et imprimées sur tissu afin de constituer les décors du film. En effet, aucun décor "réel" n'a été utilisé pour le film.
Changement de dernière minute
Le rôle de Nina, grand-mère juive, devait être initialement joué par Jeanne Moreau pour qui il avait été écrit. Mais deux jours avant le tournage, le rôle a finalement été attribué à Alexandra Stewart.
Origine
C'est après avoir réalisé le documentaire Mes sept mères, traitant de la déportation, que Joseph Morder a décidé de se concentrer sur La Duchesse de Varsovie. Il voulait trouver un moyen de parler du même sujet (la Shoah), mais sous forme de fiction.
Comment traiter d'un sujet sensible comme la Shoah sans tomber dans l'obscénité ? Comment aborder ce thème ô combien délicat, sans tomber dans l'écueil du naturalisme ? Comment représenter l'"irreprésentable" ? Conscient de la responsabilité de l'artiste face au monde contemporain, Joseph Morder prend tous les risques en optant pour la stylisation. Dans un Paris fantasmé, majestueux écrin digne des plus beaux films de Stanley Donen ou Vincente Minnelli, Joseph Morder orchestre en virtuose les retrouvailles entre une grand-mère belle et altière cachant un lourd secret (magnifique Alexandra Stewart) et son petit-fils, jeune artiste peintre homosexuel en panne d'inspiration (Andy Gillet, intense et d'une élégance folle). De ce parti-pris de stylisation et d'artifice (tous les décors sont des toiles peintes faisant écho à l'imaginaire des personnages), de toutes ces références saisissantes et jubilatoires au grand cinéma hollywoodien de Douglas Sirk, Minnelli, Donen, ou encore de Jacques Demy, naissent une émotion et une vérité absolument incomparables. Courez voir l'un des plus beaux films de ce début d'année, une oeuvre atypique d'une rare puissance, un OFNI (Objet Filmique Non Identifié) comme vous n'en verrez plus dans votre vie !
tilhacgregory
Un sublime hommage au grand cinéma hollywoodien de Vincente Minnelli et Douglas Sirk, dans un Paris rêvé. A la fois tendre et déchirant, grave et flamboyant, un petit bijou que je recommande à tous. Courez-y !
Cyril L.
L'audace du parti pris n'a d'égal que la poésie du résultat. Les acteurs étincellent au milieu de ces décors peints qui rappellent l'âge d'or des studios hollywoodiens. Rarement un témoignage ayant pour trame de fond la seconde guerre mondiale aura sonné si juste. Il résonne en chaque spectateur comme une petite musique douce amère.
Fabien M.
Un film original et fort servi par une distribution exceptionnelle : la légendaire Alexandra Stewart et le sublime Andy Gillet ! Les décors, peints à la main, ajoutent une dimension onirique au Paris fantasmé par Joseph Morder, et la musique de Jacques Davidovici est entêtante. Un film à ne manquer, qui sera sans nul doute au palmarès des prochains Cesar !
Brady20
Il faut vraiment se laisser emporter par le film de Joseph Morder "La Duchesse de Varsovie" qui est une vraiment très original ... ne serait ce que par sa proposition filmique et de décors. On pourrait se croire dans les films d'Alain Resnais (La vie est un roman etc) ... Les comédiens sont vraiment exceptionnels : Alexandra Stewart (La nuit américaine de François Truffaut entre autre) émouvante dans son rôle de grand mère et le petit fils interprété par le très sexy Andy Gillet : un bien bel échange générationnel, un film sur la transmission et sur l'identité ! Amis intéressés par le cinéma d'auteur de qualité ... courrez voir cette oeuvre atypique ... un film franchement à voir !