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Synopsis
Interdit aux moins de 16 ans avec avertissement
Paris, Le Trocadéro. Math, Marie, Pacman, JP, Guillaume et Toff se retrouvent tous les jours au Dôme, derrière le Palais de Tokyo. C’est là où ils font du skate, s’amusent et se défoncent, à deux pas du monde confiné des arts qu’ils côtoient sans connaître. Certains sont inséparables, liés par des vies de famille compliquées. Ils vivent l'instant, c’est l’attrait de l’argent facile, la drague anonyme sur Internet, les soirées trash "youth, sex, drugs & rock’n’roll". Toff, filme tout et tout le temps…
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
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635 abonnés
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1,0
Publiée le 26 janvier 2015
Larry Clark accumule dans The smell of us une succession de scènes choquantes.
Certains présentent le film comme un tableau quasi-documentaire sur les skaters bourgeois du Trocadéro, mais le film est plutôt une succession de fantasmes en tous genres : alcool, fétichisme, prostitution homosexuelle (ou pas), relations sexuelles intergénérationnelles, racket, violence, humiliation, inceste, transe technoïde, suicide, addiction au ...
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Jorik V
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1 034 abonnés
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4,0
Publiée le 15 janvier 2015
Des corps qui se frôlent. Des bouches qui se touchent. Des vapeurs de fumées. Des lignes sniffées sur le pubis de l’autre. Des skate-boards qui virevoltent sur le parvis du Trocadéro. De très jeunes hommes, entre l’âge adulte et la fin de l’adolescence. Quelques jeunes filles aussi, surtout une au regard perçant. Des cinquantenaires aux corpas abîmés. De l’argent, du cash, fruit de sexe monnayé. Bienvenue dans le monde de Larry ...
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Mondocine
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63 abonnés
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0,5
Publiée le 19 janvier 2015
Dans le fond, The Smell of Us tentait le pari de dépeindre la nouvelle sexualité d’aujourd’hui, de s’immerger dans une jeunesse sans limites, sans morale, égoïste et inconsciente, consommatrice de l’instant, de la violence, du sexe, de la drogue, de l’alcool, du fric facile, des rapports humains détruits. Sur la forme, il voulait se connecter à la génération vidéo et connectée, portables et ordinateurs en mains… ...
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Un visiteur
4,5
Publiée le 18 janvier 2015
Dans la scène la plus longue, peut-être la plus essentielle de The Smell of us, Dominique Frot fait intrusion dans le film pour jouer le rôle de la mère de Math (Lukas Ionesco), qui se prostitue pour se faire de l'argent de poche. Elle a chaud, elle se déshabille et se frotte au corps à moitié nu de son fils, qui lui dit qu'elle est cinglée. « Il ne se passe rien », déplore-t-elle. Qu'est-ce qui peut encore se passer entre ces deux ...
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Fidèle à lui-même, Larry Clark fait à nouveau appel à des comédiens débutants pour incarner les jeunes skateurs de The Smell of Us.
Crowdfunding
Après la sortie de son dernier film Marfa Girl en streaming payant sur son site internet, Larry Clark a utilisé le système du crowdfunding (financement participatif sur internet) pour compléter le financement de The Smell of Us.
Choix du lieu de tournage
En 2010, une rétrospective de l’œuvre photographique et cinématographique de Larry Clark est organisée au Musée d’Art Moderne de la ville de Paris. C’est à cette occasion que le cinéaste découvrit non loin du musée le parvis du Palais de Tokyo qui est l’un des « spots » de skateboard les plus importants de la capitale de France. Intrigué par cet endroit qui rassemble une partie de la jeunesse parisienne, Larry Clark décida d’e
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Le dernier Larry Clark est une sorte de poème. Rien que le titre, superbe, "The Smell of Us", est poétique et envoûte. Le cinéaste prend de très grandes distances avec l'écriture (scénario quasiment absent) et revient à un cinéma libéré des contraintes de son pays d'origine, Amérique qui ne fait irruption qu'au détour de quelques scènes et plans. l'Amérique: deux personnages, un chanteur à la rue, Michael Pitt, et un clodo, signes d'une mort à venir du cinéma libre dont Larry Clark était l'une des vedettes dans les années 90. Le reste n'est qu'un faux nouveau territoire.The Smell of Us donc, où les corps jeunes et lisses sont en collision avec la chair cramée des vieux. Pas de cohabitation possible. L'un l'emporte mais lequel ? C'est une guerre intérieure qui a lieu à l'écran à travers les multiples personnages. Larry Clark nous parle de lui et de tout son cinéma, comme s'il voulait absorber cette jeunesse qui déborde et suinte de partout, mais n'y arrive pas. C'est un mur sur lequel il s'écrase, celui du désir qui brûle et consume tout, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien (une mort, une voiture qui brûle, un hors-champ et un générique de fin), ne survivront que les empreintes, les images.Derrière la multiplicité des points de vue (une caméra, un smartphone, un écran d'ordinateur, un lieu, un personnage, puis un autre), il y a cette désillusion, cette absence. La vieillesse rampante peut-être, qui prend tout, qui avale tout, à commencer par le corps, pour n'en faire surgir rien de moins que la sublime et vibrante jeunesse. Bravo à ce film !
Boulbyboux
Fan des œuvres de Larry Clark, mais tellement déçue par ce film dans lequel je n'ai pas trouvée grand intérêt, pourquoi ce scenario ? pourquoi cette fin ? Pourquoi ce tel manque de poésie ?Effectivement il y a eu quelques soucis au moment du tournage avec les acteurs principaux certes, mais ça n'excuse pas tout, il y a eu beaucoup de polémiques autour de ce film et je comprends mieux pourquoi..
Nicolas V.
Un des rares films que j'ai eu envie d'arrêter avant la fin, ce qui veut tout dire je pense! totalement inintéressant. si vous ne l'avez pas encore regardé... croyez moi économisez 1h30 de votre vie et passez à un autre ou faite autre chose ;)
Top of the World
Un commentaire d'une pertinence remarquable.
gentilbordelais
tout le long du film on se demande l'intérêt de ce scénario, jusqu'au final en queue de poisson, au goût très inachevé! cette dérive adolescente (pas forcément issue de la couche sociale la plus basse!) est prétexte à exhibitionnisme et voyeurisme ; montrer pour montrer de façon crue, assumée et réaliste. reste quelques plans caméra et une bande son intéressants qui accompagnent un propos... inexistant.
Yann Y.
L'ouverture d'esprit n'implique pas qu'on cautionne tout et n'importe quoi...Peut être que certains critiques voient tellement de films qu'il leur faut ce genre de trucs pour les sortir de leur coma...J'ai toujours cru qu'un critique était là pour donner un sens à un film, porter caution ou rejeter un film pour donner une direction aux spectateurs...Le sentiment de fans de couscous ou Chili concarne qui seraient blasés par l'harissa ou le piment et qui demanderaient une épice encore plus forte pour relever leur plat...Peut être faut il se réveiller. 'Thirteen' était bien dans le style, si c'est bien de ça dont on parle. Obscène, sale et trash...J'espère que le message n'est pas un portrait de l'adolescence en manque de repères, parce que si c'est cette direction, y a des moyens plus forts et puissants que ce truc là...Je me suis encore farci un film qui est suffisamment hard pour choquer, mais à force, on ne comprend plus où on essaie de nous amener. Pas nul parce que les acteurs étaient conséquents (mais est ce eux ou le rôle qui les a servi?) Ils ont un truc c'est sûr, et DIANE ROUXEL a une aura qui pourrait l'emmener loin, mais franchement, ce genre de films me saoule grave...Y a rien d'intéressant pour un spectateur lambda...Du porno obscène sous couvert de conflit intérieur...Ou pas...
Papagubida
C'est dommage, la raison pour laquelle le scénario est peu profond et presque "bâclé" est surement la même raison qui fait que Lukas Ionesco arrête sa carrière prometteuse à seulement 20 ans, à cause de ce fou à lier de Larry Clarke.. En effet, l'acteur a déclaré (j'explique pour ceux qui ne le savent pas) que lui et d'autres acteurs ont abandonné le tournage à cause de ce fou.. Notamment pour la fameuse scène de fétichisme. Clark a remplacé Gaspar Noé au dernier moment et a léché les pieds de Ionesco pendant 2 heures et murmurant "mon petit garçon".. Et en plus, il en demandait énormément aux ados pour les scènes de sexe, comme si c'étaient des personnages et non pas des acteurs.. Dé là sont venus des débordements et des acteurs ont abandonné (et ça se comprend)..Ce qui me tue le plus, c'est qu'en resombrant dans l'alcool et le fumette, ce fou de Larry Clarke flingue la carrière du jeune Lukas Ionesco, qui a pourtant été excellent dans ce film.. Il a décidé de se consacrer à sa musique et quitter le monde du cinéma après avoir été trahi et "maltraité" par l'une de ses idoles..
DjXavAvax ..
Brillante déduction Sherlock ! Un vrai cinéphile en herbe
eldarkstone
Larry Clark se met à l'heure Française, ce qui ne l'empêche pas d'être toujours aussi cru, voir malsain, pour ce film post documentaire sur son sujet de prédilection, la jeunesse rebelle et perdue. Très spécial, à ne pas mettre devant tous les yeux.
jereffuse
D'la Merde !!!!!
zvock083
Voir des jeunes se soûler, se droguer, s'envoyer en l'air tout ça sous prétexte de montrer une jeunesse qui souffre, je ne vois absolument pas l’intérêt surtout quand ce soit disant fond n'est pas montré ni expliqué... Le réalisateur enchaîne entre des scènes crades du genre un vieux lèche les pieds d'un garçon et des scènes limites pornographiques tout ça sans qu'il n'y ait vraiment une histoire ou alors j'étais trop occupé à regarder le temps passer pour m'en apercevoir. J'ai trouvé ce film totalement sans intérêt, ennuyeux et pénible à regarder. 1/5
thobias
"Oui, un acteur jouant dans une seule scène t'a semblé avoir le potentiel pour endosser le premier rôle." plutôt l'inverse : que cette scène n'aurait pas dû être joué par un acteur secondaire mais par un premier rôle". Autrement dit dans les scènes avec les clientes on aurait dû avoir Math ou JP pas le jeune asiat et son pote.Pour JP je pense que Larry Clark aviré l'acteur parce quil pensait avoir faitle tour du personnage. Si on suit le parcour de JP c'est cohérent avec un débutun milieu une fin. Il manque pas de scène. Par contre Pour Math et pour Pacman ça saute aux yeux qu'il manque des scènes. Ils disparaissent complètement du film sans conclusion puis on suit Marie et les autres persos secondaires.
Arno dgris
Oui, un acteur jouant dans une seule scène t'a semblé avoir le potentiel pour endosser le premier rôle.Sinon c'est vrai qu'on sent que Pacman est un vrai acteur dans la scène où il s'engueule avec Math, d’ailleurs je l'ai aperçu dans un téléfilm(que je n'ai pas regardé) récemment.Donc en relisant(et comprenant mieux du coup), je suis stupéfait qu'il ait viré JP, Hugo Behar-Thinière donc, l'acteur que j'ai le plus apprécier, mais je n'ai rien remarqué puisque les scènes finales avaient déjà été joué.Pareil pour Math, je n'ai pas remarqué son absence.J'me rappelle cette scène, quand deux mecs qu'on l'air un peu puceau cherchent un surnom pour le site d'escorting, c'est pas la meilleure en effet, mais j'ai quand même trouvé ça un peu marrant.
thobias
Sur le plan moral je n'ai rien à lui reprocher par contre le scénario a de gros défauts mais qui s'expliquent par les conditions de tournage (voir mon commentaire plus bas), et on peut pas en tenir rigueur à Larry Clark. Je suis convaincu que le script de départ frisait l'excellence mais ce n'est pas celui que l'on voit transposé à l'écran. Là on a un beau scénario mais clairement bancal.
thobias
Je voulais dire "si la personne se prostituant dans cette scène avait été l'acteur principal" et je faisais référence au personnage de Math mais ça aurait été aussi valable avec JP. Mais là ces scènes, bien écrites d'ailleurs, ont un impact bien moindre parce qu'elles concernent des personnages secondaires, contrairement à ce qui avait été prévu initialement. Je sais pas trop si tu as compris ce que je voulais dire.
Arno dgris
Joseph Losey a quitté l'Amérique à cause de la chasse aux sorcières, je ne vois pas ce que cela a à voir avec Larry Clark.
Arno dgris
Justement si vous préférez détester ce film c'est parce que vous craignez qu'on dise de vous que vous êtes malsain.
Arno dgris
"les problèmes de la jeunesse occidentale, aux États-Unis comme en Europe, ont muté et/ou se sont déplacés. Les drogues sont autres, se consomment différemment. La sexualité aussi, a beaucoup changé."Vos propos manquent de précisions et ne sont peut-être pas si pertinent puisque le scénario a été écrit par un jeune de 22 ans.
Arno dgris
Je ne comprends décidément pas ce que tout le monde reproche au scénario, je ne vois que de la jalousie derrière toutes les critiques de ce film, toutes calquées les unes sur les autres.Tout le monde joue les vierges effarouchés, on dirait des membres de jeunesse UMP décidés à "redresser le pays", déterminés à sanctionner "l'incitations à la débauche", alors qu'on est très loin d'une apologie de la prostitution, justement ce film est glauque parce que la prostitution c'est glauque.