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Synopsis
Un hommage à la peinture d’Edward Hopper et à la vie quotidienne américaine des années 1930 aux années 1960, avec la mise en scène de treize de ses tableaux prenant vie et restituant le contexte social, politique et culturel de l’époque à travers le regard du personnage féminin, Shirley.
Personnage directement inspiré de Joséphine son épouse, un modèle unique et froid. La vision d’une réalité ordinaire, sans concession.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
je vais être un peu radical, le film est plutôt hors sujet......Ceux qui s'attendent à découvrir des peintures de Hopper passez votre chemin, et vite....
Le film s'engouffre dans une sorte de mascarade pseudo poétique, et qui devient très vite répétitive,
j'explique le procédé, on part d'une pièce souvent vide, arrivent un ou deux personnages intégrés au tableau, et des commentaires presque théâtraux; dont on se demande ce qu'ils ...
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Fritz L
148 abonnés
767 critiques
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1,5
Publiée le 20 septembre 2014
« Shirley » est un véritable feu d’artifices. D’abord, l’artifice visuel reposant sur l’animation, au détail près chaque toile de Hopper (il y en a 13 retenues) et d’en imaginer même contextuellement les minutes qui précèdent et succèdent à la pose. Jusque là, c’est techniquement parlant sublime. Mais, comme tout feu d’artifice, après l’effet de surprise et une redondance technique, l’œil se lasse, le plaisir de ...
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Un visiteur
0,5
Publiée le 21 septembre 2014
Ce film a été une expérience très désagréable pour moi.
Je me suis profondément ennuyée pendant une heure puis j'ai abandonné et suis partie.
L'idée m'avait séduite mais les personnages introduits dans les tableaux sont pédants, froids et inintéressants. Leurs problèmes existentiels lassent dès la première seconde et l'esthétique du film ne parvient pas à effacer cette impression désagréable.
Je n'ai pas retrouvé ...
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Julien D
960 abonnés
3 461 critiques
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2,5
Publiée le 20 septembre 2014
L’exercice graphique qui consiste à donner vie à des œuvres picturales est un travail académique qui incombe souvent aux apprentis chefs opérateurs, mais ici c’est l’ancien architecte reconvertit cinéaste Gustav Deutsch qui relève le défi de reproduire à l’écran les toiles d’Edward Hopper. Le pari est parfaitement réussi, sur un plan visuel tout du moins, car les treize tableaux du peintre américain, connus pour leurs jeux ...
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Le réalisateur Gustav Deutsch décida que Shriley serait une femme forte, charismatique et volontaire à cause de la foi qu'il pense que les gens avaient à cette époque aux Etats-Unis : la confiance en une égalité possible entre les personnes et notamment entre les hommes et les femmes.
Bande-annonce atypique
A la fin de la bande-annonce de Shirley : Visions of Reality, le spectateur est interpellé par la jeune femme de la peinture, qui le montre explicitement du doigt avant de dire : "Le conseil que je vous donne c’est de ne pas vous demander "pourquoi" ou "comment", mais de manger votre glace et d’en profiter tant qu’elle est dans votre assiette. Voilà ma philosophie." L'actrice brise ainsi le quatrième mur et inscrit le film dans le plaisir de la c
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Du cinéma à la peinture au cinéma
Gustav Deutsch décida de se pencher sur les oeuvres picturales d'Hopper en partie à cause de l'importante influence qu'exercèrent les films noirs des années 30 sur le peintre, mais aussi parce que l'artiste influença à son tour nombre de réalisateurs passés et contemporains tels Hitchcock, Jarmusch, Scorsese ou Wenders. L'oeuvre du peintre fait par ailleurs parfois directement référence au cinéma comme avec "Cinéma à New York" datant de 1939.
(...) Chaque scène du film se présente donc sous la forme d’une peinture vivante, qui nous raconte, en 13 scènes/tableaux d’Edward Hopper, la vie d’une certaine Shirley.Attention ! Point de Chop Suey ou de Night Owls. Ces 13 tableaux font partie des « méconnus ». Cependant, ils possèdent évidemment la patte inimitable de leur auteur.Chaque scène prend place dans un tableau d’ Hopper retranscrit grandeur nature, en un décor d’une précision inouie. Gustav Deutsch y transforme l’oeuvre du peintre grâce à une chorégraphie minutieuse qui place chaque personnage dans l’écran, de manière à recomposer en permanence une variation du tableau original.Chacun ressent Edward Hopper d’une façon différente. Ce que j’aime chez lui par exemple, c’est sa façon de capter des instants de vie, d’une époque, dans les univers d’une ou plusieurs personnes ; parfois vacanciers, souvent urbains, les environnement et les personnages de Hopper s’installent dans le réel. Ses tableaux et leur trait unique créent une dimension à la fois parallèle et concrète, entre nostalgie et intemporalité, qui peuvent autant émouvoir que déranger par leur proximité (...)Retrouvez l'intégralité de notre critique de Shirley : Un Voyage au coeur de la peinture d' Edward Hopper, sur Le Blog du Cinéma
Blizz H.
Original! Ca promet de belles choses à l'avenir, pourvu que d'autres s'en inspire.