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Synopsis
Witold a raté ses examens de droit et Fuchs vient de quitter son emploi dans une société de mode parisienne. Ils vont passer quelques jours dans une pension dite de famille où les accueille une série de présages inquiétants : un moineau pendu dans la forêt, puis un bout de bois dans le même état et enfin des signes au plafond et dans le jardin. Dans cette pension il y a aussi une bouche torve, celle de la servante, et une bouche parfaite, celle de la jeune femme de la maison dont Witold tombe éperdument amoureux. Malheureusement, elle est fraîchement mariée à un architecte des plus convenables. Mais cette jeune femme est-elle, elle aussi, également convenable ? La troisième pendaison, celle du chat, est l’œuvre de Witold. Pourquoi ? Et surtout… la quatrième sera-t-elle humaine ?
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Quand je ne comprends pas un film, je suis tiraillé entre deux sentiments contradictoires. Le premier est la détestation : je déteste ce film qui m'est hermétique. Le second, un peu moins prétentieux, est la honte et le regret : je suis trop bête pour le comprendre et regrette de ne pas l'être un peu moins pour y comprendre quelque chose.
Rarement ces deux (trois ?) sentiments contradictoires se sont-ils autant opposés qu'à la vision du ...
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Humphrey D.
19 abonnés
17 critiques
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1,0
Publiée le 25 juillet 2017
Voilà un ovni dans le ciel vide de Zulawski. Si le cinéma doit raconter des histoires, sinon l’Histoire, Cosmos n’assume pas cette requête. Collage surréaliste de plans sans objet, patchwork de personnages sans raison, on eût préféré la rencontre d’un âne avec un parapluie sur une table de vivisection plutôt que celle d’une limace sur une motte de beurre. Que reste-t-il lorsqu’il n’y a ni queue ni tête dans un corps ...
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velocio
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0,5
Publiée le 30 novembre 2015
Le réalisateur polonais Andrzej Zulawskia a eu son heure de gloire dans les années 70 et 80, avec des films comme "L’Important c’est d’aimer", "Possession", "L’Amour braque" ou "La Femme publique". Il n’avait plus rien tourné depuis "La fidélité", il y a 15 ans. A la vision de "Cosmos", on est en droit de penser qu’il aurait pu, qu’il aurait dû, prolonger cette abstinence. En effet, il arrive parfois que la vision d’un film ...
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traversay1
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2,0
Publiée le 6 janvier 2016
Après une éclipse de 15 ans, Andrzej Zulawski est de retour et il n'a pas (tellement) changé. Faute de connaître le livre de Gombrowicz dont Cosmos est adapté, le spectateur en est réduit à subir les péripéties d'un objet assez peu identifiable et qui s'obstine à dérouler une intrigue dont on se fiche un peu, avec un moineau pendu comme élément le plus identifiable. Le film est braque (pour reprendre la moitié d'un vieux titre de ...
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Après sa séparation avec l'actrice Sophie Marceau en 2002, Andrzej Zulawski n'a plus donné de nouvelles cinématographiques. Son dernier film était La Fidélité, sorti en l'an 2000 et décrivant la relation d'une photographe avec un homme plus jeune qu'elle, incarné par Guillaume Canet. C'est donc 15 ans plus tard que sort enfin Cosmos, son 13ème long-métrage. Fuyant un cinéma duquel il ne tirait plus de satisfaction, le cinéaste écrivit plus d'une
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Une production franco-portugaise
Le tournage du film eut lieu de la mi-novembre à la fin décembre 2014, soutenu par un fond bilatéral encourageant spécifiquement les productions établies entre la France et le Portugal. En effet, on retrouve derrière Cosmos Leopardo Filmes (société portugaise) et Alfama Films, entreprise du célèbre Paulo Branco.
Rester fidèle à une difficile adaptation
Cosmos est adapté du livre du même nom, écrit par Witold Gombrowicz entre 1961 et 1964. Considéré comme sulfureux, il fut interdit en Pologne jusqu'en 1986, où il est paru dans un recueil de l'auteur. Bien que le livre ait marqué Andrzej Zulawski en plein régime soviétique répressif, c'est Paulo Branco qui vint proposer au cinéaste une adaptation cinématographique, 14 ans après leur dernière collaboration sur La Fidélité, déjà librement adapté de
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