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Synopsis
Paris 1967. Jean-Luc Godard, le cinéaste le plus en vue de sa génération, tourne La Chinoise avec la femme qu'il aime, Anne Wiazemsky, de 20 ans sa cadette. Ils sont heureux, amoureux, séduisants, ils se marient. Mais la réception du film à sa sortie enclenche chez Jean-Luc une remise en question profonde. Mai 68 va amplifier le processus, et la crise que traverse Jean-Luc va le transformer profondément passant de cinéaste star en artiste maoiste hors système aussi incompris qu'incompréhensible.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Si vous n'aimez pas le rouge, si vous n'aimez pas Mao, si vous n'aimez pas le cinéma, n'allez pas voir ce film : courez-y pieds nus ! Car ni la gauche, ni la droite ne saurait être comblé de pareilles chaussures, si ce n'est pour avancer à reculons, activité favorite de Jean-Luc (ceux qui auront vu le film comprendront ;) ). Acteurs superbes, images sublimes, il n'y a pas de quoi crier à la Révolution, si ce n'est qu'on y tue Godard - ou ...
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Un visiteur
4,5
Publiée le 18 septembre 2017
Contrairement à ce que dit un internaute, nul besoin d'être fan de Godard pour apprécier ce film. Personnellement je ne suis pas du tout fan et pourtant j'ai été charmé par ce très beau film. En effet, la réalisation est particulièrement soignée, les acteurs sont parfaits, il y a de l'humour, de la sensibilité et l'esthétique est vraiment belle avec beaucoup de couleurs. Ce film est particulièrement charmant en tous points.
selenie
4 783 abonnés
5 905 critiques
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4,0
Publiée le 13 septembre 2017
C'est en lisant le livre "Un an après" (2015) de Anne Wiazemsky que le cinéaste a eu l'idée d'en faire un film sur un ton décalé et léger. En fait le film se focalise sur la période 1967-1968, cette courte mais essentielle période est donc raconté par Hazanavicius via le livre de l'actrice, dans un style qui n'appartient qu'au cinéaste, à la fois drôle et caustique, irrévérencieux et léger. Entre quelques interludes où les ...
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Claudine G
167 abonnés
474 critiques
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3,5
Publiée le 17 septembre 2017
Deux excellents acteurs Louis Garrel et Stacy Martin (chacun dans leur rôle respectif) m'ont fait savourer le redoutable. Tout d'abord J.L. Godard, extrêmement intelligent, doté d'un humour caustique et cynique à la fois, révolutionnaire à souhait, plein de contradiction et sa compagne Anne Wiazemsky pleine d'admiration, très fière de son époux (puisque mariés ils deviendront), l'accompagnant partout et vivant à ses côtés mai 68, au ...
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Le premier titre du film était Le Grand Homme, mais l’expression avait un accent caustique que le réalisateur Michel Hazanavicius n’aimait pas. "Elle pouvait prêter à malentendu. En revanche le côté « belmondesque » du Redoutable me plaisait : on peut penser au Marginal, à L’Incorrigible, au Magnifique… Et j’aime aussi que le mot puisse s’entendre de façon à la fois positive et négative : dire de quelqu’un qu’il est redoutable, cela peut être aus
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Adaptation
Le Redoutable est inspiré du livre Un an après écrit par l'ex femme de Jean-Luc Godard, Anne Wiazemsky. Michel Hazanavicius est tombé par hasard sur ce bouquin dans une gare alors qu'il cherchait quelque chose à lire pour son trajet en train."Le Redoutable comporte quelques éléments tirés d’Une année studieuse, mais l’essentiel vient d’Un an après. Quand je l’ai contactée par téléphone, Anne Wiazemsky avait déjà refusé plusieurs offres d’adaptati
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La Chinoise, film incompris
Le Redoutable revient sur la période de la sortie du film La Chinoise de Godard, film qui a connu un échec cuisant. En effet, le public a été déconcerté par ce film jugé trop "sérieux" de la part du cinéaste ; les gens souhaitaient en effet le voir revenir vers des longs-métrages plus drôles comme ceux avec Belmondo.
Une bonne surprise !Je me méfie toujours des films avec Louis Garrel (d'ailleurs, comme d'habitude on voit sont bigoudi !) mais pour une fois, un rôle marquant. Un scénario linéaire mais bien raconté et réalisé.J'ai préféré la biographie de l'homme plutôt que ses films...S'adresse plutôt aux plus de 18 ans (scènes de nu, sexe, etc)3,5/5
TD i
Très bon film ! Merci beaucoup à tous les techniciens et artistes pour votre œuvre. J’ai beaucoup aimé découvrir et deviner JLG à travers ses interrogations et remises en question, devant cet arrière-plan social hors normes de mai 1968, très bien reconstitué et filmé, comme « plaqué » dans son dos. Grâce entre autres, à la précision des décors et de l’environnement, j’ai saisi instantanément l’influence de ces deux années sur ce cinéaste. Du cinéma fin et très efficace, bref un film réussi ! Allez le voir !
defleppard
Rapidement ennuyeux, comme peuvent-être certains films de Godard..................................................................1 étoile et demie...........!!!!!!!!!!!!!!!
julyane
mouais bof bof
Bob D.
Avec Godard on se marre. Très bon film et belle performance de Garrel. A découvrir même si vous n'aimez pas JLG :-D
black B.
Je pensais pas être captivé longtemps devant ce film et bien je me suis trompé, on se laisse emporter le long de mises en scènes singulières, dans la vie de ce personnage auto-destructeur. Le cinéma français n'est pas complètement mort. 3.5/5
tony-76
Franchement très surprenant, je m’y attendais pas ! On reconnaît bien la patte de Hazanavicius au niveau de l’humour. Louis Garrel est excellent ! 4/5.
tony-76
La même !
moi!
Nullissime, ou tout simplement nul...
moi!
Mortal Combat 3
elriad
Si la composition de Louis Garrel est troublante de vérité tant sur le physique que sur la voix, pour le reste....Plutôt hermétique au cinéma de Godard, (j'en ai tout de même vu 6 dont celui avec Delon en projection à Cannes qui avait été longuement hué. A bout de souffle est le seul que j'ai adoré) et ce n'est pas cette approche de l'homme qui me fera changer d'avis. Prétentieux, nihiliste, égotiste, égoïste, et ici dans la période choisie où tout est politique, où tous les festivals sont annulés avec Mai 68, en petit bourgeois révolutionnaire, maoïste bobo. Loin d'offrir un portrait à la gloire du chantre de la Nouvelle Vague, le réalisateur nous prive de surcroit d'une carrière de plus de 50 ans et se consacre à son engagement politique qui finit juste par ennuyer. Un parti-pris plutôt frustrant. Le Redoutable, nom d'un sous-marin est donc à présent aussi celui d'un film dispensable.
Nassou Peace
sans le fétichisme des pieds ?? revois le film et note combien de fois on voit les pieds de l'actrice qui d'ailleurs est souvent pieds nus lol
Nassou Peace
je n'ai jamais vu un seul film de Godard mais j'ai trop adoré ce film , preuve qu'on est pas obligé de connaître ou aimer le cinéaste pour apprécier ce petit bijou (oui ça semble un peu exagéré mais perso, ça fait bien longtemps que je n'ai pas autant adoré un film français) !!
AM11
Le moins que l'on puisse dire, c'est que Le Redoutable est vraiment un film atypique que ce soit au niveau du traitement de l'histoire ou de la mise en scène. Michel Hazanavicius s'intéresse à la période de remise en cause de Jean Luc Godard durant laquelle il s'intéresse à tout ce qui touche à toute forme de révolution ce qui l'amène également à renier complètement son travail et à changer totalement. Le réalisateur dresse un portrait peu glorieux de Godard et ne l'épargne absolument pas seulement il n'y a rien de méchant, car tout ou presque est tourné en dérision tandis que le ton du film est très léger. Il y a pas mal de références, notamment visuelles, de bonnes idées de mise en scène et un côté absurde et décalé très appréciable notamment lorsque les dialogues sont à l'opposé de ce que l'on nous montre. Il n'est pas nécessaire de connaître Godard ou ses œuvres pour apprécier ce film qui est pas mal, bien réalisé et parfaitement incarné par Louis Garrel et Stacy Martin. 3/5
Henri Mesquida
Le Redoutable est une comédie, et prend le parti ô combien salvateur de s’écarter des rails sempiternels du biopic à la naphtaline. Certes, Hazanavicius prend le temps de reconstituer une époque à un carrefour de l’histoire, à savoir mai 68, mais cette immersion vaut surtout pour son aspect graphique et délicieusement vintage, renforcée par la multitude de cartons, de chapitrage, de slogans, d’inscriptions sur les murs, les trottoirs, qui montrent à quel point son décor est littéraire et symbolique.Un demi-siècle d’écart permet au cinéaste une prescription tout fait salutaire : des audaces du génie, il ne reste presque que la fraîcheur, dénuée d’une dimension idéologique qui finira par les empeser. De Godard, Hazanavicius reprend toutes les innovations formelles et insolentes, du sous-titre explicitant les pensées réelles des personnages aux variations de points de vue, en passant par les transgressions narratives (Louis Garrel en Godard expliquant son mépris pour les acteurs : «Je suis sûr que si tu demandes à un acteur de dire que les acteurs sont cons, il le fait») ou une réflexion, dans le plus simple appareil, sur l’utilité du nu à l’écran. Bien entendu, l’effet catalogue pointe à l’horizon, et la gratuité des effets peut faire l’objet de réprimandes. Mais si l’on prend ces exercices de style pour ce qu’ils sont, à savoir des hommages sans prétention, ils sont parfaitement en accord avec l’esprit du film, et, au passage, permettront à une nouvelle génération de découvrir bien des jeux formels du cinéma de Godard.Le cœur du sujet est bien là : regarder avec recul l’histoire d’une bifurcation, et le drame d’un génie hanté par la portée de son propos. L’engagement de Godard dans la Révolution est fascinant parce qu’il répond à une injonction morale qui, paradoxalement, le coupe du monde. Le Redoutable raconte surtout l’histoire d’un désamour : de couple, bien entendu (les comédiens sont tous remarquables), mais aussi d’un cinéaste populaire qui, voulant parler des souffrances du peuple, finit aussi par le mépriser. A grand renfort de phrases définitives (« Ne sois pas si bourgeoise, pense au Vietnam »), Godard devient un recueil d’aphorismes incapable de communiquer avec les autres. Tout devient l’objet de conflit : c’est souvent drôle (les débats sur Cannes, pour une mise en abyme assez savoureuse dans lors de sa projection au festival, la dispute superbement écrite dans l’habitacle d’une voiture), parfois malaisant (la confrontation aux étudiants), voire pathétique (la rupture amoureuse).
Olivier T.
Un film génial, et français en plus.
The Last Action Zero
Film de fan d'un cinéaste, d'une époque et d'un état d'esprit... Aujourd'hui complétement disparu, au sens propre ou au figuré...C'est drôle, attachant et chiant à la fois. Mais attention ! Ce n'est pas un hasard... Le film est complétement maitrisé de bout en bout. Les dialogues sont bon, l'histoire est joli, et les gags potaches mais élégants. Et surtout, la réalisation et la mise en scène sont vraiment superbes. Michel Hazanavicius s'impose vraiment comme un maitre en la matière. Un grand narrateur du cinéma...Et si un jour, on vous demande de quoi parle Le Redoutable, vous n'aurez qu'a dire que c'est un film amusant, où Jean-luc Godard casse ses lunettes... Mais pas que... :)Je serais curieux de savoir ce qu'en ont pensé les véritables protagonistes de l'histoire... Et en particulier Godard, bien sur...
L'irrationnel
Très grand film qui relève du biopic mais qui n'oublie pas de rajouté un peu d'humour et d'originalité 3/5
Richie Rich
Exact ! Je l'ai vu plusieurs fois car comme pour Ed Wood de Tim Burton ce genre de film te fait gagner un an dans une école de cinéma, il suffit de bien le regarder et tu apprends tout sur le métier.
demoph
Je n'irais pas jusqu'à le voir quatre fois, mais j'avais passé un très bon moment quand je l'avais vu. Je ne pense pas que c'est un chef d’œuvre (il aurait pour cela fallu une fin plus riche en émotion), mais le film confirme Hazanavicius comme l'héritier des grands réalisateurs français de comédies d'aventure à cent à l'heure que furent Lautner, Rappeneau, De Broca.