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Synopsis
La campagne mexicaine. Une famille élève des taureaux de combat. Esther est en charge de la gestion du ranch, tandis que son mari Juan, poète de renommée mondiale, s’occupe des bêtes. Lorsqu’Esther s’éprend du dresseur de chevaux, Juan se révèle alors incapable de rester fidèle à ses convictions.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Pour son sixième long-métrage, Carlos Reygadas interprète lui-même le rôle principal et offre à sa famille l’occasion d’aborder les autres personnages. Dans des paysages contemplatifs, une famille élève des taureaux de combat et des chevaux. Si on comprend assez vite que le couple qui gère le ranch a établi un accord sur leur relation, le film prend son temps à en dépeindre tout le tourment. Certains plans brillamment filmés par ...
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Hervé L
45 abonnés
533 critiques
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2,5
Publiée le 15 février 2019
Un couple en crise au fin fond de la campagne mexicaine elle en pleine crise existentielle s ennuie et trompe son ennui et son vide avec des machos de passage avec l approbation douteuse de son gringalet de mari ils n'ont ni l un ni l autre le courage de divorcer C est glauque long et lent même si les images de la campagne sont belles mais n apportent rien à ce récit aussi vide que leur histoire
islander29
586 abonnés
2 138 critiques
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4,5
Publiée le 21 mars 2019
Reygadas fait partie de cette génération, qui regarde son temps droit
dans les yeux (comme Tsvaguinsiev, Terence Mallick Ou NUri Bilge Ceylan) Le titre n'est pas choisi au hasard...On a un film qui se veut traiter de la mort du Taureau (plan séquence final)...Après, penser que c'est la mort de l'homme, du machisme, du caractère masculin, Reygadas n'impose rien, il laisse le spectateur faire ses choix, analyser sa propre vie de couple. C'est ...
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brunetol
150 abonnés
177 critiques
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5,0
Publiée le 18 février 2019
Immense styliste, Reygadas fait de ce drame bourgeois un geste cinématographique en lévitation, à l'égal du "Bannissement", le chef d'œuvre de Zviagyntsev. Tantôt élégiaque (la sublime scène d'ouverture, digne de celle de "Post Tenebras Lux"), grandiose (le concert de timbales), transcendant ("Carpet Crawl" de Genesis tandis que le cinéaste scrute les entrailles de la voiture d'Ester) ou burlesque (le ménage à trois dans la cabane), ...
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Avec Nuestro tiempo, Carlos Reygadas souhaitait aborder la question de l'amour au sein du couple, qui est à ses yeux l'amour le plus complexe à appréhender car il questionne l'idée de possession et de fidélité : "quand on aime sa femme, souhaite-t-on toujours vraiment son bien-être par-dessus tout ? Ou seulement dans la mesure où cela n’affecte pas le nôtre ?" Il ajoute : "Mon objectif n’est pas de décrire l’amour et la mort mais de faire ressent
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Une approche sensorielle
Le réalisateur admet que la narration classique de son film ne débute qu'à partir de 45 minutes, précédée par ce qu'il qualifie de "récit tactile" : "La narration tactile, qui précède la présentation des personnages principaux, permet d’éprouver la sensation du vent, de sentir la présence des animaux, d’entendre l’espagnol que l’on parle dans cette région du Mexique, de percevoir physiquement les corps. On commence par rentrer dans un contexte et
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Passage au numérique
Nuestro tiempo est le premier film que Carlos Reygadas réalise en numérique. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, il estime que c'est un medium plus complexe que la pellicule : "Il faut vraiment bouger à l’intérieur du format, pousser les lignes, tirer les courbes pour les rendre plus nettes et aller au fond des choses. Le numérique est un labyrinthe dans lequel on peut trouver des choses incroyables. Il reste encore un petit espace où le
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4 Secrets de tournage
Infos techniques
Nationalités Mexique,
France,
Allemagne,
Danemark,
Suède