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Synopsis
Li Xuelian et son mari Qin Yuhe simulent un divorce pour obtenir un second appartement. Six mois plus tard, Qin se marie à une autre femme. Abandonnée et bafouée, Li se lance dans une quête de justice qui va durer des années. Un portrait satirique de la Chine à travers le combat d’une femme déterminée à faire valoir ses droits.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
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1 661 abonnés
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3,0
Publiée le 5 juillet 2017
Une paysanne se perd dans les méandres de l'administration chinoise pour tenter de faire annuler le divorce fictif obtenu par son mari. Feng Xiaogang est connu en Chine pour ses films populaires imbibés de critique sociale. Je ne suis pas madame Bovary est une satire féroce de la bureaucratie chinoise dont la médiocrité et l'incompétence sont sévèrement épinglées. L'administration est même ridiculisée par cette femme qui enchaîne ...
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chrischambers86
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7 464 abonnés
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4,0
Publiée le 14 janvier 2019
Ne cherchez pas un lien quelconque avec l’oeuvre très riche de Gustave Flaubert, il n'y en a pas! Film chinois ètrangement triste, "I Am Not Madame Bovary" l'est à plus d'un titre! Bien curieux titre que cette fresque ironique et malicieuse de plus de 2h où le spectateur doit se reporter au titre original, "Wo bu shi Pan Jin Lian", pour commencer à en percevoir le sens! La mise en scène de Xiaogang est d'une invention et d'une ...
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islander29
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446 abonnés
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4,5
Publiée le 29 janvier 2019
Franchement, j'ai des regrets de ne pas avoir vu ce film en son temps, au cinéma...Je l'ai trouvé même sur écran plat tout à fait remarquable. L'histoire d'abord est une histoire d'honneur presque ainsi présentée entre une femme voulant se venger d'être abandonnée et son ex.….Il y a des scènes remarquables, dont une (en assemblée politique), des dignitaires filmés de dos, qui est pleine d'intelligence, elle fortifie le discours ...
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LeMagduCiné
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53 abonnés
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4,0
Publiée le 8 juillet 2017
sans s’y attendre, I Am Not Madame Bovary se dévoile comme un drame faisant face à l’ironie du sort. En construisant son film autour d’un sujet vif et actuel, Feng Xiaogang aurait très bien pu sombrer dans le pathétique. Pourtant, l’autodérision de l’héroïne, présente à travers son comportement abusif, apporte une touche de finesse à l’intrigue. La dimension sarcastique se révèle être omniprésente, que ce soit tant dans ...
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I Am Not Madame Bovary est adapté d'un roman de Liu Zhenyun, intitulé Je ne suis pas une garce et paru en 2015. La romancière a elle-même adapté son oeuvre en scénario pour le film.
Traduction
Le titre original du film est Wo bu shi Pan Jinlian, littéralement Je ne suis pas Pan Jinlian. Pan Jinlian est un personnage mythologique qui a conspiré avec son amant pour assassiner son mari ; en Chine, le terme est aujourd'hui utilisé pour désigner une femme indigne, infidèle ou débauchée. À l'international, le titre a été changé en I Am Not Madame Bovary en référence à l'héroïne de Gustave Flaubert, qui incarne dans les sociétés occidentales
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Vrai phénomène
L'histoire d'I Am Not Madame Bovary repose sur un vrai phénomène en Chine. En 2013, des propriétaires ont brusquement décidé de vendre leur deuxième logement après une nouvelle loi surtaxant de telles ventes. De nombreux couples ont alors décidé de divorcer temporairement sur les conseils de leurs banquiers pour échapper au couperet fiscal, permettant des économies jusqu'à plusieurs dizaines de milliers d'euros. Quatre fois plus de divorces
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Avec pour point de départ une affaire de femme honteusement délaissée, le drame, tourné dans un format au départ limité comme cette campagne étouffante où se place d'abord le film, développe un goût certain pour l'absurde. L'absurdité d'une situation dont personne ne se soucie, l'absurdité d'une femme qui se bat envers et contre tout, l'absurdité d'un système au service du peuple mais régi par des individus accaparés par leur pouvoir et l'envie de ne pas faire de vagues. Dans sa 2eme partie, le film va basculer, avec une jubilatoire ironie, dans une plus grande absurdité encore, pour dénoncer l'individualisme au pays du partage populaire et l'hypocrisie des hommes. Même si le film comporte quelques longueurs, l'originalité de son cadre visuel, le soin apporté à l'image (photo, mise en scène) et les acteurs convaincants font de cette oeuvre à la fois amère, tragique, cruelle et sarcastique un objet cinématographique qui mériterait d'attiser un peu plus la curiosité.