68 Kill

Barré complètement et tellement bon

A la maison, Chip ne porte pas le pantalon, c'est sa petite amie, ex entraineuse dans un club qui commande. Nymphomane et âpre au gain, elle décide d'entraîner son cher et tendre dans un casse réputé sans risque pour mettre la main sur 68 000 dollars.68 Kill est un thriller punk qui a été présenté au PIFFF 2017. Le film met en en scène un jeune homme, Chip (Mattew Gray Gubler), employé dans une société de curage de fosse septiques, que la petite amie ex strip teaseuse qui ne recule devant rien, entraîne avec elle dans un braquage.Le film est vraiment très original. La galerie de personnages est des plus allumés, à commencer par Liza (Annalyne Mac Cord qui est toujours aussi ravissante), Violet (Alisha Boe**Raaahhh Lovely!) et Monica (**Sheila Vand). Parmi les personnages hauts en couleur, le frère de Liza, psychopathe en herbe et trafiquant d'organes, aussi vilain et attardé que sa soeur n'est ravissante et futée. 68 Kill est définitivement un film féministe dans lequel les filles vont trop loin et ce, sur tous les plans.SPOILER A l'origine d'un braquage qui engendre la mort de 2 personnes, Liza et Chip prennent la fuite avec l'argent mais se brouillent. Chip qui était tombé amoureux entre temps de Violet (qui va perdre la tête...) va alors se retrouver prisonnier d'une bande de cinglés sanguinaires dirigée par une goth meurtrière.68 Kill ne donne pas dans la dentelle. Outrancier, vulgaire et violent, le film tourné dans une région présentée comme la dernière des régions oubliées des Etats-Unis ne fait pas de quartiers (scènes gore et gros plans généreux sur de magnifiques croupes (...)), il ne laissera pas le spectateur indifférent. Au regard des réactions recueillies sur les sites, le film divise les fans qui le trouvent novateur, couillu et féministe et ses détracteurs qui considèrent qu'il s'agit d'un film beauf et machiste.Personnellement, le film me fait penser à un mix entre l'univers de Russ Meyer et celui de Rodriguez dans ses bons jours. A l'instar des films de Romero et de Hooper montrant une Amérique malade, amorale et inquiétante, j'ai vraiment trouvé 68 Kill pas mal du tout.

Un nouveau film bien barré pour Trent Haaga, réalisateur du sympathique Chop et scénariste du dérangeant Deadgirl et du très bon Cheap Thrills dans lequel l'argent faisait déjà faire pas mal de folies aux personnages. Chip, un homme faible avec les femmes, se laisse embarquer dans un vol par sa petite-amie Liza qui a décidé de dérober l'argent de son sugar daddy seulement la situation va connaître quelques complications et va entraîner une succession de problèmes pour le couple et surtout pour Chip. Ce quasi road-movie bourré d'humour noir est complètement déjanté et ponctué par des scènes délirantes, sanglantes avec des personnages bien déjantés. La situation ne cesse jamais d'évoluer avec en quelque sorte le dominant qui devient le dominé et ainsi de suite. Il est bien question de domination de ce film avec Chip qui se fait contrôler par toutes les femmes qu'il rencontre ce qui d'une certaine façon le fait également changer. 68 Kill est assez simple, il n'y a pas vraiment de surprise, mais c'est un film vraiment divertissant, dynamique, amusant, absurde et surtout très efficace en plus d'être porté par de bons acteurs notamment AnnaLynne McCord qui est juste excellente dans le rôle de la folle maniaque et amoureuse. 3,5/5