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Synopsis
Interdit aux moins de 12 ans
Ema est une danseuse qui évolue au sein d'une troupe dirigée par Gaston, un chorégraphe de renom avec qui elle est en couple. Ensemble, ils ont adopté Polo, un garçon d'une dizaine d'années, qu'ils n'ont pas su gérer et qu'ils ont finalement rendu aux services sociaux. Depuis, l'un et l'autre sont rongés par la culpabilité. Ema ne supporte plus le regard qui est posé sur elle et trouve son exutoire en se déhanchant sur le reggaeton, une musique que Gaston méprise, la jugeant vulgaire. Un film stylisé sur un drame intime qui doit beaucoup à la techno envoûtante de Nicolas Jaar et à son interprète principale, Mariana Di Girolamo.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Un feu tricolore qui flambe dans la nuit sous le regard d'une apprentie pyromane. La première scène d'Ema brûle la rétine et annonce un film incandescent. Et il l'est en effet, propre à diviser largement ses spectateurs, ce qui n'est pas nouveau pour le réalisateur chilien Pablo Larrain, si l'on veut bien se souvenir de El Club, qui a précédé les moins controversés Neruda et Jackie. Cette fois, le cinéaste se confronte à un sujet ...
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QuelquesFilms.fr
198 abonnés
1 574 critiques
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4,0
Publiée le 21 septembre 2020
Un film sur la liberté d'expression corporelle au sens large (artistique, sexuelle, sociale…). Tout empreint d'audaces et de fulgurances. L'histoire a quelque chose des tragédies classiques (dans son côté moralement transgressif, dans ses manipulations, dans le canevas familial qui se trame), tout en étant très moderne. La sensibilité exacerbée y est incandescente, tout en faisant froid dans le dos parfois. La narration, fragmentée, ...
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Dandure
143 abonnés
203 critiques
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4,0
Publiée le 7 septembre 2020
Attention, cet avis comporte ce genre de spoiler: spoiler: la pyromanie est-elle une preuve de liberté? Oui mais exclusivement au cinéma.
Au début, tout est nébuleux et on se croirait chez Malick tant les personnages semblent ne pas répondre. Cette incompréhension ne dure qu'un quart d'heure maximum. Ensuite on comprend un peu mieux chez qui on est tombé. Ema est une leçon de cinéma aussi libre dans sa forme que dans son ...
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Romain K
46 critiques
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4,0
Publiée le 7 septembre 2020
Flamboyant et malsain ! Une intrigue perverse nous plonge dans ce portrait de cette femme tordue. Intriguant et sensuelle le film ne cesse de surprendre par sa beauté de l'actrice principale et de par ces chorégraphies. Profond et cruel le réalisateur joue avec nos émotions tout comme son personnage.
Le point de départ d'Ema est le traumatisme d'une adoption ratée. « Je pense que l’adoption est une des choses les plus généreuses qu’une personne peut faire, mais, étrangement, elle est souvent idéalisée. Les parents traversent beaucoup de situations problématiques, et l’enfant porte parfois avec lui un traumatisme parce qu’il a été maltraité », explique Pablo Larrain. Dans quelques cas, des parents « rendent » l’enfant qu’ils ont adopté. L'enfa
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Une héroïne rajeunie
À l'origine, Ema devait avoir 45 puis 65 ans, avant d'être considérablement rajeunie. Pablo Larrain a construit le personnage avec l'actrice Mariana Di Girólamo. Ensemble, ils ont eu l'idée d'une danseuse de reggaeton. Le réalisateur était conscient que son héroïne serait d'une génération bien différente de la sienne : « cette génération appartient au siècle actuel – quel que soit le nom qu’on leur donne, leurs logiques, leurs structures et leurs
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Mère Nature
Pablo Larrain considère que son héroïne représente Mère Nature : « elle est à la fois une mère, une soeur, une fille, une amante, une épouse, une danseuse, et elle est le soleil. Dans la mythologie, le soleil représente le masculin et la lune le féminin. Je pense qu’ici, Ema est le soleil et que tout le monde tourne autour d’elle ».
Assez d'accord : à vouloir nous renverser avec son propos non conventionnel, le réalisateur s'est détaché de tant d'éléments qui nous permettent de découvrir un personnage et de le suivre. Ema est un lot de paradoxes, filmé et monté avec une méthodologie qui l'empêche d'exister vraiment.
SUPER DC
IMMENSE film de cinéma, vertigineux, plastiquement fascinant. Pour le moment mon film préféré de cette année. Foncez en salle le voir.
Cyphre14
Pas du tout d'accord, pour moi c'est un film d'un ambiguïté passionnante portée par une actrice fascinante :https://cinedweller.com/mov...
zarathou
Vu sur la plateforme Mubi. Le film est à l'image de son personnage principal: esthétique mais prétentieux, creux et arrogant. J'ai eu l'impression d'avoir affaire à un patchwork aux influences multiples mais qui ne parvient jamais à trouver sa voie. Le dénouement du film, qui est plutôt original, n'a pas la saveur escomptée, tant le film est lourd et laborieux. Larrain échoue là où le film Spring Breakers trouvait sa voie, à savoir une fantaisie surréaliste dictée par l'imaginaire de jeunes filles influencées par les codes hyperboliques de la musique urbaine. Ici, les quelques bonnes idées et malaises bien trouvés sont vites évacués par la vacuité du propos. Je trouve d'ailleurs de plus en plus symptomatiques ces films wannabe auteurs à l'esthétique archi-contrôlée mais vides en poésie. Tout ça pour ça quoi!