Partager sur WhatsAppPartager sur FacebookPartager sur Twitter
Synopsis
Gina, 15 ans, grandit dans une famille aimante en lisière de forêt. Elle admire son père Jimmy, imprévisible et fantasque, dont elle est prête à pardonner tous les excès. Jusqu’au jour où la situation devient intenable : Jimmy bascule et le fragile équilibre familial est rompu. Dans l’incompréhension et la révolte, Gina s’allie avec un adolescent de son quartier pour sauver son père.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Suivre son activité
811 abonnés
Lire ses 3 708 critiques
3,5
Publiée le 8 juillet 2020
Après quelques courts et documentaires, “La forêt de mon père” nous plonge dans la vie d’une famille aimante. Gina est une adolescente de 15 ans qui pardonne tous les excès de son père. Mais celui-ci est instable psychologiquement et est envoyé en hospice par sa femme. Léonie Souchaud porte le film sur ses épaules. En effet, l’histoire est filmée à hauteur d’ado et prend encore plus de sens sur les doutes et les convictions ...
Lire plus
wiseknight
Suivre son activité
52 abonnés
Lire sa critique
4,5
Publiée le 7 juillet 2020
Un film généreux et sensible, bien loin des clichés véhiculés sur le sujet. Une histoire sincère sur les liens qui rapprochent, éloignent mais unissent avant tout !
Emma M
Suivre son activité
147 abonnés
Lire sa critique
4,0
Publiée le 4 juillet 2020
Avec une infinie délicatesse, la Forêt de mon père dépeint à hauteur d'enfant et d'adolescent la maladie psychique du père incarné par Alban Lenoir. Malgré sa dérive, tous sont liés par un immense amour, leur plus grande force est d'être unis dans cette épreuve. Loin d'être sinistre, ce film est une oeuvre lumineuse portée par des acteurs justes. On rit, on pleure et l'on sort bouleversé de ce film qui a aucun moment ne porte de ...
Lire plus
magnolis54
Suivre son activité
Lire sa critique
4,0
Publiée le 1 juillet 2020
Une belle première création où la poésie n'est pas absente . La forêt est un personnage si vivant !
Une problématique familiale où des secrets rodent. L'ainée des trois enfants, une jeune adolescente de 15 ans, d'une vigilance remarquable. Elle veille sur son frère et sa petite sœur, prise aussi dans la réactivation œdipienne, si classique en adolescence .
Une entrée ds le monde psychiatrique tel qu'il existe encore parfois . ...
Lire plus
La Forêt de mon père est avant tout une histoire d'amour filial, où il est difficile d’aimer en raison de la folie. La réalisatrice déclare : « Par cette ligne narrative, j’ai cherché à exprimer l’idée que les troubles psychiques interrogent notre monde si enclin à tout normaliser et à gommer l’individu. Cette dimension engagée dans le film, ce point de vue, sont travaillés en filigrane à l’endroit, où, selon moi, le cinéma le permet :
Lire plus
Genèse
À l'instar du personnage de Gina, la réalisatrice Vero Cratzborn a grandi avec la folie de son père : « La folie, c’était ma normalité ». S'appuyant sur son vécu, elle a commencé à écrire, dans le cadre de l’Atelier Scénario de la Fémis, une première version du scénario de La Forêt de mon père, qui lui a permis d'obtenir l’aide à la réécriture du CNC et la Bourse Beaumarchais - SACD. Ensuite, Eve Deboise puis François Ver
Lire plus
La folie
Une personne sur cinq peut être touchée par des problèmes psychiques. Pourtant, « on parle aux enfants de la mort, du sexe, de maltraitance, des violences, mais on leur parle encore très rarement des maladies psychiques, alors qu’ils sont les premiers témoins de la vie familiale. Cela vient du regard que la société porte sur ces maladies », explique la réalisatrice.
Film magistral, poétique et authentique.Super séance-débat avec la réalisatrice Vero Cratzborn.
marie odile B.
Très beau film. Où l’on y voit toute l’humanité de cet homme qui, avec son petit grain de folie, déborde d’enthousiasme, de générosité, d’amour. Comme j’aimerai être capable d’aller au supermarché avec mes enfants et leur dire : « prenez tout ce que vous voulez, prenez tout ce qui vous fait plaisir ». Quel père magnifique ! La société a besoin de personnes qui sont capables de tels débordements. Même si on le paye cher après. Ces personnes, schizophrènes, bipolaires, autistes, psychotiques, sont aussi les respirations d’une société, qui sans eux, serait infiniment triste et monotone.
Jean-Damien Bastid-Neveu
Un premier long métrage très réussi qui traite pour la première fois du thème de la découverte de la maladie mentale au sein d'une famille sans les visions de caricature que le cinéma à porté jusque là. Cela en fait un film humain et beau, vu depuis le point de vue de l'épouse, des enfants et surtout de la grande soeur et aussi du père malade. Un film humaniste sans cliché où l'esthétique à une raison réelle.
magnolis54
Écrire un commentaire
Jôrdiland
sujet pas souvent traité, douloureux pour les familles ...à voir, en espérant que cela passe par chez moi