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    La Forêt de mon père
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "La Forêt de mon père" et de son tournage !

    Note d'intention

    La Forêt de mon père est avant tout une histoire d'amour filial, où il est difficile d’aimer en raison de la folie. La réalisatrice déclare : « Par cette ligne narrative, j’ai cherché à exprimer l’idée que les troubles psychiques interrogent notre monde si enclin à tout normaliser et à gommer l’individu. Cette dimension engagée dans le film, ce point de vue, sont travaillés en filigrane à l’endroit, où, selon moi, le cinéma le permet : en soulevant des questions, par le regard d’une adolescente qui entre peu à peu dans cette société ».

    Genèse

    À l'instar du personnage de Gina, la réalisatrice Vero Cratzborn a grandi avec la folie de son père : « La folie, c’était ma normalité ». S'appuyant sur son vécu, elle a commencé à écrire, dans le cadre de l’Atelier Scénario de la Fémis, une première version du scénario de La Forêt de mon père, qui lui a permis d'obtenir l’aide à la réécriture du CNC et la Bourse Beaumarchais - SACD. Ensuite, Eve Deboise puis François Verjans ont collaboré au scénario. « Ne pas écrire seule m’a aidée à aller vers une dimension plus universelle », affirme la réalisatrice.

    Durant deux ans, elle a travaillé avec des soignants et des soignés, au sein de trois hôpitaux de jour de grands établissements psychiatriques : « Nous avons fabriqué des courts-métrages de fiction dans le cadre de résidences artistiques. Dans l’intime, j’allais rendre visite à l’hôpital en tant que fille de mon père malade. Pendant l’écriture du scénario, je revenais dans une institution comme artiste, ce qui m’a apporté contrepoint et recul ».

    La folie

    Une personne sur cinq peut être touchée par des problèmes psychiques. Pourtant, « on parle aux enfants de la mort, du sexe, de maltraitance, des violences, mais on leur parle encore très rarement des maladies psychiques, alors qu’ils sont les premiers témoins de la vie familiale. Cela vient du regard que la société porte sur ces maladies », explique la réalisatrice.

    Trouver Gina

    Pour trouver l'interprète de Gina, un pré-casting d'adolescentes a été lancé avec l’aide au développement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. C'est là que Léonie Souchaud, une jeune bruxelloise qui venait de tourner pour la première fois dans Le Voyage de Fanny de Lola Doillon, a été remarquée. Il s'est écoulé deux ans entre le casting et le tournage. « (…) elle avait beaucoup grandi. Curieusement, elle avait toujours cette présence singulière » se souvient la réalisatrice.

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