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Synopsis
Pérou, au plus fort de la crise politique des années 1980. Georgina attend son premier enfant. Sans ressources, elle répond à l’annonce d’une clinique qui propose des soins gratuits aux femmes enceintes. Mais après l’accouchement, on refuse de lui dire où est son bébé. Déterminée à retrouver sa fille, elle sollicite l’aide du journaliste Pedro Campos qui accepte de mener l’enquête.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Après quinze minutes de film, et devant toutes ces belles images, je ne cessais de me demander : "Mais pourquoi ça ne prend pas ? pourquoi ça ne prend pas ?". Et pendant un instant, ce fut un vrai mystère. Cancion sin nombre est une immersion dans le Pérou des années 1980, époque de crise politique, économique et morale du pays. Le film traite d'un sujet à la fois social et politique : l'enlèvement d'enfants de familles pauvres. La mise ...
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traversay1
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3,5
Publiée le 13 janvier 2020
L'argument principal de Canción sin nombre fait référence à un trafic d'enfants dans le Pérou des années 80 que le père de la réalisatrice, Melina León, contribua à dénoncer, en tant que reporter. Mais au-delà de la triste réalité des faits, le film élargit son propos en dressant un portrait très sombre d'un pays alors en proie à la violence du Sentier lumineux et des militaires, à la corruption des appareils politique et ...
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Christoblog
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3,0
Publiée le 29 juin 2020
Sans sa sélection à la Quinzaine des réalisateurs en 2019, difficile d'envisager un accès aux salles françaises pour ce film péruvien assez pointu, tourné en noir et blanc et dans un format 4:3, et racontant la sordide histoire d'une mère dont on vole le nourrisson. Dans ce cas comme dans beaucoup d'autres, le Festival de Cannes prouve sa vocation essentielle de passeur, toutes sections confondues.
Cancion sin nombre est donc d'une ...
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Bertrand Barbaud
137 abonnés
357 critiques
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1,0
Publiée le 17 juin 2020
Quelle arnaque aux sentiments et quel pathos inutile... Le noir et blanc n’arrange rien et on périt d’ennui devant cette affligeante leçon de morale péruvienne. La mise en scène est lourde, démonstrative. Le ton est pleurnichard et dégoulinant. On a le sentiment d’avoir vu 10 000 fois cette histoire. Inutile de se déplacer au cinema ni de gaspiller temps et argent.
Canción Sin Nombre se termine par une dédicace à Ismael León, le père de la réalisatrice. En 1981, ce journaliste a créé avec ses confrères La Republica, l’un des quotidiens les plus populaires au Pérou. Cette affaire de trafic d’enfants dont le film parle a fait la une du journal. « Mon père a participé à l’enquête. C’est lui qui m’a raconté cette histoire », confie la réalisatrice.
Distance
Afin de garder une distance prudente vis-à-vis des faits historiques, l'action a été déplacée en 1988 et des personnages fictifs ont été créés. Melina León explique : « J’avais besoin d’exprimer ma vision de l’époque telle que je m’en souvenais et d’avoir une marge de liberté dans l’écriture des personnages ».
Choix formel
Canción Sin Nombre est en noir en blanc et en format 4:3. Ce cadre étroit permet de restituer le sentiment d'enfermement et la contrainte ressentis par les personnages. « Par ailleurs, le format 4:3 correspond au format de la télévision à cette époque. Il nous semblait idéal pour transporter les spectateurs dans les années 1980 », précise la réalisatrice. Quant au noir et blanc, il est lié au souvenir que Melina León garde des photos dans les jou
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