Partager sur WhatsAppPartager sur FacebookPartager sur Twitter
Synopsis et détails
XIe siècle. Un gouverneur de province est exilé pour avoir pris le parti des paysans contre l’avis d’un chef militaire. Contraints de reprendre la route de son village natal, sa femme Nakagimi et ses enfants Anju et Zushio sont kidnappés par des bandits de grand chemin. Nakagimi est déportée sur une île, tandis que les enfants sont vendus comme esclaves à l’intendant Sansho, un propriétaire cruel.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Suivre son activité
298 abonnés
Lire ses 3 156 critiques
4,0
Publiée le 3 novembre 2013
Kenji Mizoguchi livre, avec "L'Intendant Sansho", une oeuvre intense et poignante dont le propos se veut principalement humaniste. Riche en émotion, ce mélodrame est subjugué par une musique poignante et une photographie somptueuse. Il n'y pas grand chose à repprocher à ce grand film.
Kiwi98
Suivre son activité
211 abonnés
Lire ses 238 critiques
4,5
Publiée le 11 juin 2015
Les vertus humaines, probablement le segment phare de la filmographie de Kenji Mizoguchi, grand réalisateur japonais et grand poète du cinéma dont le raffinement des films pourrait donner des vertiges à ses collègues de l’époque. Un univers où le réalisme prend place dans la douceur et la force du contexte, un univers vivant ou la claque visuelle se marie souvent à une réflexion sur la condition humaine.
Dans « L’intendant Sansho ...
Lire plus
Plume231
Suivre son activité
1779 abonnés
Lire ses 4 639 critiques
4,0
Publiée le 27 août 2010
Mon premier Mizoguchi, et je sais pas pourquoi je m'attendais à m'ennuyer. Et bien je suis heureux de m'être totalement planté sur ce point. Car "L'Intendant Sansho" est une oeuvre intense, profonde, humaniste mais toujours réaliste pour ne pas dire cruelle, qui s'avère être un film extrêmement dense. Ce qui étonne au premier abord, c'est la maîtrise totale de Kenji Mizoguchi pour sa mise en scène. Chaque cadrage est très ...
Lire plus
Arthur Debussy
Suivre son activité
79 abonnés
Lire ses 611 critiques
3,5
Publiée le 23 avril 2017
«L'Intendant Sansho» est sans conteste l'un des films les plus désespérés qui soient sur la noirceur de l'âme humaine. Le poids terrible de la société japonaise féodale est une fois de plus dénoncé par Mizoguchi, brisant les hommes et les familles, étouffant toute tentative d'émancipation. Les abus de position semblent inévitables tant l'humanité refuse l'idée d'égalité entre les hommes. La preuve nous en est d'ailleurs donnée ...
Lire plus
Présenté à la Mostra de Venise en 1954, L'Intendant Sanshô y a décroché le Lion d'argent, une récompense que Mizoguchi avait obtenue un an plus tôt pour Les Contes de la lune vague après la pluie. En 1952, La Vie d'Oharu, femme galante avait reçu à Venise une "récompense internationale".
Les idéaux de Nagata
L'Intendant Sanshô est un des films produits par une personnalité majeure du cinéma japonais, Masaichi Nagata. Producteur de Mizoguchi dès les années 30 au sein de sa société Daiichi, il sera notamment directeur des studios de Kyoto en 1936. Six ans plus tard, il est à la tête de la "Société cinématographique du Grand Japon", bientôt connue sous le nom de DAIEI, qui regroupe plusieurs sociétés. C'est la DAIEI qui produit Rashomon de Aki...
Lire plus
La critique enthousiaste
A la sortie du film, les critiques se sont montrés très élogieux. Pierre Marcabru écrivait ainsi dans Combat : "Poème barbare, et pourtant d'une délicatesse triomphante, film dur et brutal, et pourtant d'une étonnante douceur dans sa dureté et sa brutalité, L'Intendant sansho ouvre sans cesse des perspectives mystérieuses, que la perfection de ses images, le raffinement de leur composition, et la franchise de leurs traits, accusent encore pl...
Lire plus
Anju.... Zushio.... « la Vie n’est elle que souffrance » et les ondes sur le lac pour un sacrifice sublissime....
Humphrey Becker
C'est un film qui vous change lorsque vous l'aurez vu. Ce n'est pas la poésie, l'esthétisme ou l'exotisme qui m'ont fasciné, c'est la puissance du message. Tous nos hommes politiques devraient avoir vu l'Intendant Snasho avant d'exercer un mandat publique. C'est un vrai conte philosophique sur le pouvoir, son exercice, la responsabilité de celui qui l'assume, la possibilité d'être digne d'une charge élevée. Un chef d'œuvre absolu.