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Synopsis
Maria est policière, grecque, mère célibataire et fille unique. Elle jongle avec ses problèmes d’argent, sa fille adolescente, sa vieille mère et la crise grecque. Son commissariat ferme à Athènes et elle doit accepter un poste sur l’île de Lesbos, aux confins de la mer Egée. Yussof, un jeune syrien qui fuit la guerre pour ne plus être obligé de tuer, arrive à Lesbos dans un camp de réfugiés et veut aller de l’avant en Europe. Il passe par Athènes où Maria revient pour rechercher sa fille qui a disparu. Leur destin se croise un bref moment dans une Grèce qui semble être une zone de paix, mais qui en réalité ne l’est plus. Celui qui semble être le plus libre des deux, l’est peut-être le moins…
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Même si on a parfois le sentiment que les conséquences de la disparition de Daphné et la brève histoire d’amour entre Maria et Yussof se marchent un peu sur les pieds, "Demain je traverse" a le mérite de confronter avec une discrétion louable les problèmes économiques de la Grèce et les horreurs de la guerre civile en Syrie. critique complète sur https://www.critique-film.fr/critique-express-demain-je-traverse/
traversay1
2 254 abonnés
4 277 critiques
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3,0
Publiée le 20 juin 2022
D'origine iranienne, Sepideh Farsi a réalisé le splendide Red Rose (2014) mais aussi plusieurs documentaires. Cette expérience a nourri Demain, je traverse, non seulement pour évoquer le camp de migrants de l'île de Lesbos mais aussi le contexte économique et géopolitique du film, qui est bien davantage qu'une toile de fond. Ses deux héros, une policière grecque (Maria) et un réfugié syrien (Yussof) sont chacun à leur manière des ...
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Josiane N.
1 critique
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0,5
Publiée le 29 juin 2022
Aucun intérêt. jeu des acteurs insipide aucune émotion. Pourtant en général je ne suis pas trop critique .
Sepideh Farsi portait depuis une dizaine d’années l’idée d’une histoire d’altérité sur « la rencontre improbable entre deux personnages venant de deux mondes différents. » Elle a d’abord envisagé de tourner à Rome puis a déplacé son cadre dans le pourtour méditerranéen, dans des vieilles cités comme Marseille, avant de finalement filmer Demain je traverse entre Athènes et Mytilène.
Changement de décor
La réalisatrice voulait à l'origine se concentrer sur le contexte migratoire en Europe Centrale, alors que son histoire devait se dérouler à Marseille. Mais entre-temps, elle a tourné deux films en Grèce et a été sensibilisée au contexte de la crise économique grecque alors que la situation migratoire s’aggravait. « J’étais plus impliquée dans ces deux contextes parallèles. Et Marseille avait depuis beaucoup changé. Du coup, j’ai placé mon histoi
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Repérages
Pendant l’écriture du scénario, Sepideh Farsi a effectué plusieurs voyages, notamment sur l’île de Lesbos dans le camp de Moria où elle aurait voulu tourner. Mais pour des raisons de sécurité, cela n’a pas été possible. Un an avant le début du tournage, elle est partie seule à Diyarbakir en Turquie à la recherche des paysages pour la traversée de la Turquie de son personnage masculin. Elle précise : « Depuis Diyarbakir, des amis Kurdes m’ont acco
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