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Synopsis
Dans la cour centrale de la prison de Gorée, les détenues richement habillées et les gardiennes en tenue de fête jouent sur des percussions de fortune le fameux N'Dei Gei du virtuose Doudou N'Diaye Rose. Martelant les onze coups de percussion d'une rafale de coups de reins, Karmen (Djeïnaba Diop Gaï) invite la directrice (Stéphanie Biddle) à danser. Celle-ci hésite puis se laisse emporter au centre du cercle. Toutes deux se lancent alors dans un duo dont la beauté enflamme les compagnes de Karmen.
Au milieu de la nuit, la directrice de la prison rejoint Karmen dans sa cellule. Libérée au petit matin, l'ancienne détenue plonge dans l'océan.
Un mois plus tard, dans un quartier populaire de Dakar, Karmen séduit Lamine Diop (Magaye Niang), le lieutenant de police, en pleine célébration de son mariage et marque d'un coup de canif sa belle épouse qui tente de s'interposer. Le commissaire divisionnaire (Widemir Normil), père de la mariée, fait arrêter Karmen et demande à Lamine, ramené illico au rang de caporal, de la remettre derrière les barreaux.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Né le 9 novembre 1952, à Saint-Louis (Sénégal), Joseph Gaye Ramaka est à la fois scénariste, réalisateur et producteur.Avec Karmen, il réalise son premier long métrage.
Les intentions du réalisateur :
« Carmen est un mythe. Comme tous les mythes, ce qu'il signifie à une époque donnée dépend de celui qui tente d'en fixer la représentation. Que représente Carmen aujourd'hui ? Que sont l'amour et la liberté de Carmen à l'orée du XXIème siècle ?Tel est le projet de mon film, où Carmen devient Karmen, une Karmen Black plongée dans l'urbanité magique et chaotique d'une ville africaine. Pour tout le monde, Carmen est à la fois un personnage et un opé
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Joseph Gaye Ramaka, à propos de l'adaptation :
«De la nouvelle de Mérimée au Carmen Jones de Otto Preminger, j'ai bien vu une dizaine d'adaptations de Carmen. Et j'ai toujours la même fascination, le même étonnement face à cette forte et complexe personnalité que j'ai souvent rencontrée chez les femmes (tante, amante, amie ou tout simplement une passante) de mon pays.Quand je fermais les yeux et que ces femmes envahissaient mon esprit et mes sens, ce n'est point Bizet que j'entendais, mais le
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