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Synopsis
1969 en Virginie. Dans le cimetière d'Arlington, immense "jardin de pierre", Jackie Willow est inhumé avec quinze de ses camarades. Le sergent Hazard, présent à la cérémonie, retrace l'histoire personnelle de ce soldat qu'il a jadis chaperonné. Parti pour le Vietnam la tête pleine d'idéaux, le naïf Willow s'aperçoit avec désespoir que cette guerre n'aurait jamais dû avoir lieu.
Loin d'être le plus célèbre des films de Francis Ford Coppola, « Jardins de pierre » est pourtant une belle découverte, aussi sensible que mélancolique. Sur la question très sensible de la guerre du Viêt Nam, l'auteur d' « Apocalypse Now » propose un regard original, subtil en ne montrant justement aucune image du conflit (juste quelques secondes d'archives), préférant situer l'action dans une unité le vivant de très loin, se ...
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Un visiteur
4,5
Publiée le 19 avril 2013
Un très bon film, non pas sur la guerre du Viêt Nam en elle-même, mais plutôt sur la perception que les soldats en ont. On a le point de vue de quatre protagonistes principalement. Deux sont des soldats chevronnés ayant déjà été sur le front de cette guerre, l'un est un jeune soldat qui n'y est pas encore allé et la dernière est une journaliste qui a une vision de citoyenne. On a surtout une confrontation des idées entre James Caan ...
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Raw Moon Show
104 abonnés
824 critiques
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2,5
Publiée le 13 octobre 2014
Vu Jardins de pierre au cinéma lors de sa sortie en 1987/88 et je ne l'ai plus jamais revu depuis. Si je dois retranscrire mes impressions de l'époque, c'était d'abord de lui reconnaître une foncière originalité dans la façon (unique à ma connaissance) d'aborder le sujet de la querre du Vietnam sous l'angle des familles endeuillées interrogeant forcément le sens de tout conflit et celui-ci particulièrement. Il me souvient aussi d'avoir ...
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Danny Wilde
78 abonnés
502 critiques
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3,5
Publiée le 27 mai 2015
L'après-Vietnam vu par Coppola. C'est en effet l'envers de la guerre avec le retour de soldats tombés au combat et inhumés dans un de ces cimetières destinés aux héros. Coppola fait figure de témoin d'un conflit sans front ni idéal, le ton est amer, émouvant, voire désabusé, avec parfois une dose de pro-américanisme, mais évite de sombrer dans le mélo pleurnichard. Un film profondément humaniste et puissamment interprété par des acteurs fabuleux.
Durant le tournage, Gian Carlo, le fils de Francis Ford Coppola se tue dans un accident de bateau. Il est broyé par les pales du hors-bord. Ce terrible événement s'en ressent dans le travail de Coppola.
Versatile armée
US Army a fourni plusieurs centaines de figurants, les uniformes et le matériel adéquats, alors qu'elle avait snobée Francis Ford Coppola lorsque celui ci avait sollicité leur appui logistique quelques années auparavant pour Apocalypse Now.
Vu Jardins de pierre au cinéma lors de sa sortie en 88 et je ne l'ai plus jamais revu depuis. Si je dois retranscrire mes impressions de l'époque, c'était d'abord de lui reconnaître une foncière originalité dans la façon (unique à ma connaissance) d'aborder le sujet de la querre du Vietnam sous l'angle des familles endeuillées interrogeant forcément le sens de tout conflit et celui-ci particulièrement. Il me souvient aussi d'avoir trouvé le film lent, lourd et empesé, souffrant d'un dispositif très théâtral et très bavard du fait de la dialectique opposant les pro- et les anti-. J'ai appris plus tard que Coppola avait perdu en 1986, un an avant le tournage, son fils Gian-Carlo et que Jardins de Pierre résonnait forcément de ce deuil insupportable, de cette mort aussi injuste qu'impossible à prévoir ou à accepter. Avec le recul, Jardins de pierre souffre surtout de cela, il est plein et déborde d'une tristesse que rien (pas même la moindre note d'humour) ne semble vouloir apaiser... Reste une curiosité dans la filmographie de Coppola et dans la façon originale d'évoquer la guerre du Vietnam.
jeffy97
Un film plutôt réussi, avec de très bons acteurs. La guerre du Vietnam vu du cimetière D'Arlington, nous montre encore plus l'inutilité de ces conflits. Les dirigeants américains décident souvent pour le bien économique de leur pays d'entrer en conflit avec tel ou tel état, pas pour le bien des peuples.