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Synopsis
En Italie, au début des années 70, le chef de la brigade criminelle est sur le point d’être promu au poste de directeur de la section politique. Persuadé que ses fonctions le placent au-dessus des lois, il égorge sa maîtresse, Augusta Terzi, au cours de leurs joutes amoureuses. Avec un sang-froid parfait, il met tout en œuvre pour prouver que personne n'aura l'intelligence, ni même l'audace, de le soupçonner et de troubler ainsi la bonne hiérarchie sociale. Il s'ingénie à semer des preuves accablantes, relançant l'enquête quand celle-ci s'égare...
Le film d’Elio Petri occupe vraiment une place à part dans l’histoire du cinéma italien, sans doute due à l’osmose entre le scénario , la musique et le jeu proprement halluciné de Volonte. La musique si particulière de Morricone renforce l’aspect subversif du propos déjà intrinsèquement très appuyé mais qui se trouve décuplé par ce mélange entêtant de mandoline et de guimbarde. Le commissaire parvenu aux plus hautes ...
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Un visiteur
4,0
Publiée le 13 janvier 2011
Un très grand film, un chef d'oeuvre du cinema politique italien.
La mise en scéne de Elio Petri, malgré une photographie et des effets de zoom typique du cinema italien de l'époque et qui ont vieillis, est tout de même grandiose avec des mouvement de camera complexe et génial qui n'écrase jamais l'action ou les personnages au contraire, l'hyper-formalisme sert le propos du film et la psychologie de son anti-héros.
L'histoire le chef de ...
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Davidhem
82 abonnés
336 critiques
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5,0
Publiée le 18 avril 2012
Après avoir visionné un tel film, on reste sans voix! Elio Petri nous livre un réquisitoire féroce contre les hommes puissants de la police. Gian Maria Volonte livre ici sa prestation la plus violente, la plus enragée, la plus cynique, la plus malhonnête, la plus charismatique de sa filmographie. Il faut avouer que le réalisateur lui offre un rôle en or, lui qui aime jouer le rebelle, il trouve ici une occasion de montrer le système ...
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Max Rss
142 abonnés
1 687 critiques
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4,0
Publiée le 2 juillet 2012
Gian Maria Volonté tue sa maitresse et laisse des preuves accablantes contre pour qu'il soit arrêté. Seulement personne ne veut croire en sa culpabilité et ses collègues font tout pour éviter de le tremper dans cette histoire de meutre. Mais pourquoi ne veulent-ils pas l'arrêter? Vous comprendrez très vite pourquoi... Un film réalisé en 1970, dans une Italie où le ton contestataire commencait sérieusement à se faire entendre
Elio ...
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Le film se veut une dénonciation politique des dérives de l'autorité publique, et d'une société viciée par le haut.
Un individu peu recommandable
Gian Maria Volonte qui incarne ici le terrible Docteur est internationalement connu pour avoir joué les méchants des deux premiers western de Sergio Leone. Il était Ramon Rojo dans Pour une poignée de dollars et El indio dans Et pour quelques dollars de plus. Il gagnera le prix d'interprétation à Cannes en 1983 pour son rôle dans La Mort de Mario Ricci.
Il maestro!
Aux baguettes de la musique du film, on retrouve l'italien Ennio Morricone qui, comme Gian Maria Volonte, a participé aux westerns-spaghettis de Sergio Leone et a certainement énormément contribué à leur notoriété.
Cadrages, lumières et montage très modernes! mais en 1970 ! l'alibi de message politique ne tient pas la distance et les scênes érotiques ne trouble plus personne ajd., le léger suspense du début se transforme rapidement en attente, puis en ennuie. Ce qui fait un film daté, surjoué et un peu prétentieux. Résultat des courses??? Ringard. De plus la post synchro en VO est ratée et le doublage Français ridicule. A voir pour les étudiants en cinéma, ou plutot en histoire du cinéma. Un film qui eut son succès a sa sortie certainement parce qu'il surfait sur la vague ciné intello mais que tout le monde pouvait comprendre et avec qqs plan sexys.
Dumdumboy
Gian Maria Volonte, fascinant.
corbac
Gian Maria Volonte, la directrice de la police, c'est Allociné qui écrit ça, sous sa photo ... G.M.V est un homme, dégourdi !
Nelly M.
On en prend plein les oreilles tout le long de ce grand classique projeté à Univerciné italien de Nantes en février 2011. Des prises de vue toujours impeccables. C'est bavard, très vitriolé mais toujours bien ficelé et traversé du sarcasme indiquant la jubilation sur le plateau. Gian Maria Volonté le machiavélique, des cravates bleues aux draps noirs, un spectacle à lui tout seul. Exception faite des otages requis pour la torture, les démocrates défilant sous nos yeux sont corrompus jusqu'à l'os, pas dupes mais liés par des intérêts identiques. Ne pas faire de vagues est le maître-mot. La femme se rebiffe bien un peu mais c'est pour la forme, elle campe le jouet qu'on finit par casser puisqu'elle aura tout fait tout pour. Un défilé d'extrême-gauche annonce les années de plomb à venir. Pas vraiment la joie donc... Musique d'Ennio Morricone agaçante, rien à voir avec ses autres tubes... Un breuvage italien des seventies dont on ressort bluffé mais un peu écoeuré en pensant que ce film a fait des petits depuis, non seulement au cinéma mais dans la réalité de tous les jours !
arnaud1972
film vintage italien sur l'impunité de la police et son esprit corporatiste, toujours intéressant aujourd'hui (voire il divo)