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Synopsis
L’Angleterre au début du 15ème siècle. Henry Bolingbroke, devenu le roi Henry IV après le meurtre de Richard II, est attristé par la conduite de son fils Harry, qui, plutôt que de penser aux affaires du royaume, passe son temps à boire et à s’amuser en compagnie du truculent Falstaff. Quand une rébellion menace la légitimité d’Henry IV, Harry décide de regagner la confiance de son père en montrant sa valeur au combat. Mais pour devenir roi, Harry devra aussi sacrifier ses amitiés d’antan, à commencer par celle de Falstaff…
Un des Welles les plus accessibes, mais qui ne céde rien à la facilité et dont la profondeur n'a rien à envier à ses productions plus ambitieuses. Tourné avec des bouts de ficelles, "Falstaff" est mené tambour-battant, et le rythme enléve le morceau, montrant bien que Shakespeare n'est pas un monolithe poussiéreux. Un des films les plus attachants qui soit.
wongraven
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5,0
Publiée le 24 décembre 2007
Chef d'oeuvre du grotesque et de l'humour. Un Welles pur jus et très abouti. A ne voir qu'en VO bien entendu. C'est le film qui est au plus prêt de la personnalité profonde de l'auteur. Les thèmes de la bouffonerie et de la trahison ou de la fidélité, particulièrement chers à l'enfant prodige de Kenosha, sont traités avec une très grande virtuosité qui met en valeur l'extrême justesse des propos. Belle musique de Lavagnino A voir et à revoir
Grouchy
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4,0
Publiée le 12 février 2012
Reconstitution étonnante de la part d'Orson Welles : le réalisateur a réussi à écrire un scénario de la même qualité qu'une pièce historique de Shakespeare avec ses dialogues à mi chemin entre le vieux parler et la poésie. Les décors et costumes sont corrects, on a seulement du mal à reconnaître le paysage de l'Angleterre. Au niveau technique, la réalisation de Welles se reconnaît à ses plans en contre-plongée et très gros ...
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brunocinoche
50 abonnés
1 040 critiques
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4,0
Publiée le 5 juillet 2011
Welles de nouveau inspiré par une pièce de Shakespeare à la fois en tnat que metteur en scène qu'en tant qu'acteur. C'est donc à voir sans réserve même si l'on esten droit de préférer son "Othello", tellement plus tragique.
Avant de dédier un film au personnage de Falstaff, Orson Welles l'a interprété sur scène à New York.
Second rôle au premier plan
Comme le suggère le titre du même nom, il ne s'agit pas d'une adaptation d'une pièce de théâtre écrite par Shakespeare mais de l'histoire de l'un de ses personnages, le chevalier Falstaff, central non seulement dans le film mais aussi dans la vision artistique de Welles. Pour créer ce personnage, l'auteur de Roméo et Juliette s'est inspiré de l'histoire d'un certain Sir John Oldcastle, noble protestant et chevalier du XIVème siècle. Il apparait à
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Que cache ce personnage ?
Le personnage de Falstaff occupe une place particulière dans l'esprit du réalisateur de Citizen Kane. Selon lui, c'est un homme représentant une vertu en perdition, la bonté. Au-delà du personnage, l'oeuvre parle du coût de l'accession au pouvoir et des choix que cette décision implique. C’est également une lamentation sur la mort de la « joyeuse Angleterre ». Cette expression désigne une certaine époque médiévale prônant la chevalerie, la simpli
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