Partager sur WhatsAppPartager sur FacebookPartager sur Twitter
Synopsis
Le film est présenté à Cannes Classics lors du 72ème Festival de Cannes
1944, ultime résistance des Polonais de Varsovie contre l'occupant. Acculés, épuisés, et encerclés par les Allemands, un détachement de soldats est contraint de fuir par les égouts pour rejoindre le centre-ville où les combats se poursuivent encore. Tous ont une histoire, tous ont peur de mourir, tous ont tellement envie de vivre. Mais les égouts ressemblent de plus en plus à un piège...
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Beau film malgré des longueurs vers le milieu du film, la scène d'introduction est très belle, et cette fin désabusée et triste est très marquante.
Hotinhere
251 abonnés
4 300 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 25 juin 2021
A travers le destin d’un groupe de jeunes résistants polonais dans Varsovie assiégée par les Allemands fin 44, Andrzej Vadja signe un film de guerre tragique, à la mise en scène virtuose et à l'ambiance suffocante, mais manquant un peu d'émotion, récompensé par le prix du jury à Cannes en 1957.
Un visiteur
3,0
Publiée le 10 février 2014
Sur l'aspect purement militaire et historique le réalisateur ne fait pas de miracle par contre l'ambiance dans le huis clos des égouts devient dantesque. Coté acteurs on remarque en particulier Teresa Izewska.
norman06
229 abonnés
1 504 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 17 janvier 2009
Le réalisateur excelle à dépeindre ce mélange paradoxal de combativité, découragement, solidarité et peur, qui atteint un microcosme représentatif de la résistance polonaise. La tonalité tant naturaliste que surréaliste est saisissante, et un superbe noir et blanc crée à merveille une sensation d’étouffement dans les séquences d'égout. Wajda ne cherche pas les effets : si la partition musicale est d’un beau lyrisme ...
Lire plus
Andrzej Wajda à propos de Kanal : " En 1957, la principale difficulté de Kanal était due au fait que le pouvoir tenait à éviter le sujet de l’Insurrection. Alors quoi qu’on montre, le spectateur y verrait certes la victoire symbolique de l’Insurrection. Mais montrer l’échec de l’Insurrection entraînerait des conséquences très douloureuses, la conscience que, sur l’autre berge, l’Armée rouge attendait et n’était pas venue en aide à l’Insurrection.
Lire plus
Un dédale en plein air
Andrzej Wajda à propos de Kanal : " Le studio de Łódź s’est montré totalement opposé à la construction des égouts sur ses plateaux. (...) On devait donc tourner en extérieur. Nous avions la place pour construire un labyrinthe d’égouts, [dont l’auteur était Mann, celui qui, plus tard, a fait Cendres et diamant]. Le labyrinthe étant à l’extérieur, il fallait évidemment le couvrir soigneusement pour que l’éclairage, en passant par des fentes, ne tra
Lire plus
Luis Bunuel
Andrzej Wajda à propos de Kanal : " A l’Ecole de Cinéma, j’ai eu la chance de voir les films de Buñuel. Que peut-on voir de Buñuel dans Kanal ? Justement, le monde auquel on ne s’attendait pas, comme si on en voyait un autre versant, son côté humour noir, son paradoxe, comme s’il était concentré. Buñuel était l’enfant du surréalisme. Dans ces égouts, qu’on le veuille ou non, même si le film montre les événements réels, l’esprit surréaliste est né
Lire plus