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Synopsis
Claire Simon signe ici un documentaire sur la vie d'une dénommée Mimi Chiola. Cette femme, que la réalisatrice connaît depuis longue date, y décrit ses amours et raconte les scènes qui composent son roman personnel.
En marge de ce film sont organisés plusieurs débats :
Au cinéma MK2 Beaubourg, jeudi 10 avril, séance de 19h55 suivie d'un débat avec Mimi Chiola en association avec le Centre Gai et Lesbien de Paris.
Au cinéma MK2 Beaubourg, dimanche 13 avril, séance de 19h55 suivie d'un débat avec Claire Simon en association avec Cineffable et le Festival Lesbien de Paris "Quand les lesbiennes se font du cinéma".
Au cinéma Les Trois Luxembourg, mercredi 16 avril à 20 heures, séance suivie d'un débat avec Claire Simon et Hervé Joubert Laurencin.
Au cinéma MK2 Beaubourg, jeudi 17 avril, séance de 19h55 suivie d'un débat avec Mimi Chiola en association avec le Planning Familial, les Femmes Solidaires et les Femmes PC.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
"Mimi" est un documentaire plein d'émotion, sur une personne choisie pour sa vie et surtout son don de raconter. C'est un peu comme s'il y avait un film dans le film. Il y a ce qu'on voit, des lieux, des paysages, des gens, qui évoquent de nombreux souvenirs à Mimi, et les histoires qu'elle nous raconte, ses souvenirs que l'on imagine. L'esprit vagabonde sans cesse de l'image à l'imaginaire au son de la voix de cette femme dont l'histoire ...
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Claire Simon connaît Mimi depuis plusieurs années. La réalisatrice explique son choix : "Un soir, elle a commencé à raconter des histoires de sa mère, des histoires de sa toute petite enfance. C'était tellement extraordinaire que ça m'a trotté dans la tête et que j'ai eu envie d'en faire un film de fiction." Finalement, Claire Simon a bifurqué vers le documentaire.
Une salle de montage dans la tête
Pour Claire Simon, Mimi donne l'impression d'avoir une salle de montage dans la tête. La réalisatrice explique : "On y trouve toutes les scènes comme si elles étaient déjà filmées. Elle décrit toujours dans le même ordre, elle décrit les plans de son film à elle (...) Elle raconte des scènes qui sont pour moi des scènes de cinéma. Elles ont une forme parcellaire, avec du suspense, du son et de l'image. C'est toujours très "cadré".&
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Le tournage à Nice
C'est la troisième fois que Claire Simon tourne un film à Nice et c'est la première fois qu'elle pouvait filmer exactement où elle voulait, avec l'envie d'épuiser les lieux choisis. Celle-ci confie : "J'ai toujours eu envie de filmer ce qui est de l'ordre des coulisses et de l'habitant, de l'habitant qui regarde les gens passer..."