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Synopsis
Lulù Massa, véritable stakhanoviste du travail, est ouvrier modèle dans une usine métallurgique : grâce à son extrême rapidité, son rendement est cité en exemple par son patron. Les autres travailleurs ne voient pas d’un bon oeil ces cadences infernales, et il est détesté de ses collègues dont il méprise les revendications sur les conditions de sécurité au travail. Bercé par les rêves de la société de consommation entre son amie, son fils Arturo resté avec sa mère après le divorce de ses parents, sa voiture et sa télévision, Lulù réalise parfois la vanité de la vie qu’il s’impose. Alors qu’il se coupe un doigt accidentellement les autres ouvriers, par solidarité, se mettent en grève. Cet événement provoque en lui une profonde remise en question. Lulù décide alors de s’investir dans l’action syndicale et engage toute son énergie dans ce nouveau combat. Il soutient alors la nécessité d’une grève illimitée…
Film d'une grande intensité avec parfois un déferlement sonore assourdissant et des longueurs narratives, qui donne un regard drôle et dramatique de la lutte des classes voire de la société industrielle telle que nous la connaissons encore aujourd'hui. Gian Maria Volonté surplombe le film et cache presque tout le reste à lui tout seul. A noter une bonne musique d'Ennio Morricone rappelant le thème de l'atelier et très présente dans tout ...
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Davidhem
81 abonnés
336 critiques
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5,0
Publiée le 9 juin 2012
Intelligent, immense, fondamental, ce film d'Elio Petri met tout le monde d'accord. Les ouvriers ont toujours été les plus mal lotis, les plus maltraités, les moins payés. Le film raconte l'histoire d'un ouvrier italien qui travaille avec ferveur jusqu'à ce qu'il perde un doigt. La perte de ce membre de la main va générer en lui une véritable métamorphose. L'homme vaniteux, cynique et violent qu'il était va connaître une véritable ...
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Le-Droogie
15 abonnés
220 critiques
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3,0
Publiée le 3 février 2011
Me voilà assez perplexe. La Classe ouvrière va au paradis est le genre de film que, de manière habituelle, j'apprécie fortement. Hélas, mon sentiment relève plus de la lecture d'un journal, plutôt que d'avoir vu une oeuvre cinématographique.
Je veux dire par là que le réalisme du film est certes très bien constitué, mais à ce niveau-ci, ça l'est trop. L'aspect documentaire est trop développé pour qu'une réelle immersion puisse ...
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Max Rss
139 abonnés
1 687 critiques
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3,5
Publiée le 16 mars 2019
Cette fois, Elio Petri s'attaque aux patronats italiens, pour illustrer la situation, un chiffre est donné à un moment du film: 8h de travail par jour pour seulement 300 lires, en 1972, année de sortie de film, l'inflation commençait à faire rage en Italie. On suit donc le quotidien de ces travailleurs qui fabriquent des pièces et qui ignorent à quoi elles vont servir. Tout ce que l'on voit ce sont des hommes qui travaillent comme des ...
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La classe ouvrière va au paradis se voit décerner la Palme d'or à l'occasion du festival de Cannes 1972.
Racines
De par ses origines, Elio Petri est lui-même rattaché à la classe ouvrière, son père travaillant en usine. Le réalisateur fut d'ailleurs dans un premier temps critique pour un journal communiste.
Musique
Ennio Morricone, qui a composé la musique du film, fait une courte apparition de presque une minute en gros plan. Il incarne l'ouvrier anonyme qui actionne des deux mains le charriot à la fin de la chaîne de montage de l'usine. Le thème musical quelque peu mécanique qui introduit le générique de fin, est amorcé par ce mouvement répété.