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Synopsis
À la fin de l’ère Edo, un samouraï, Sanjuro, arrive dans un village écartelé entre deux bandes rivales, menées d’un côté par le bouilleur de saké, de l’autre par le courtier en soie. Les deux bandes veulent s’adjoindre les services de Sanjuro…
L'intérêt majeur que procure "Yojimbo", outre la spécificité de sa structure (environ deux tiers d'observation pour un tiers d'action), réside dans l'évolution de son personnage principal, qui perd le contrôle de la situation au moment où l'on s'y attend le moins, précisément quand les deux camps qui sèment la terreur dans ce petit village sont sur le point de s'entretuer. Et l'erreur que commet le garde du corps est liée à ses ...
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LBDC
74 abonnés
297 critiques
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4,5
Publiée le 26 octobre 2015
YOJIMBO - LE GARDE DU CORPS (1961) et SANJURO (1962) sont deux films centrés autour du même personnage : un samouraï sans nom et sans maître (un rōnin). Un guerrier extrêmement doué dans son art du sabre, mais usant pourtant moins de ce talent que de ruse et d'intelligence.
Avec YOJIMBO, Akira Kurosawa balance une petite bombe dans le genre du film de sabre en faisant de son héros un personnage opportuniste et manipulateur, dont la ligne ...
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gimliamideselfes
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3 928 critiques
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4,5
Publiée le 11 octobre 2019
Cela fait une éternité que je veux voir Yajimbo et c'est le genre de film où je ne comprends pas pourquoi j'ai attendu aussi longtemps. Si je ne suis pas nécessairement un grand admirateur de Kurosawa, enfin de la poignée de films que j'ai vu de lui, c'est peut-être l'une des premières fois (avec Rashomon) où je comprends l'engouement.
Il est aisé de dire du bien de la mise en scène, de comment elle sublime le personnage de Mifune, ...
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Moorhuhn
101 abonnés
579 critiques
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4,0
Publiée le 27 mars 2011
Super film que ce Yojimbo, j'ai adoré!
Il y a un point qui m'a énormément plu dans ce film c'est l'importance accordée à l'esthétique, on a une photographie soignée aux petits oignons, c'est beau! En plus d'avoir le droit à ce régal visuel, Kurosawa nous sert en prime une mise en scène des plus inspirées avec des mouvements propres et rigoureux qui viennet se mêler à des combats se permettant un peu plus de folie, le tout ...
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Pour son premier western Pour une poignée de Dollars, Sergio Leone s'est largement inspiré de l'oeuvre d'Akira Kurosawa. Le scénario est d'ailleurs très similaire, ce qui a fortement destabilisé l'accueil du film par les critiques de l'époque, le qualifiant de plagiat. Cependant, remarquons que ce western n'est autre que le premier "Western Spaghetti" de l'histoire, qui engendrera plus tard des chefs d'oeuvres comme Le Bon La Brute et Le Truand o
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Clin d'oeil
Les spectateurs les plus attentifs ont pu remarquer que dans le lucratif film Bodyguard sorti fin 1992, que le personnage campé par Kevin Costner qui est lui aussi garde du corps comme celui de Toshirō Mifune dans Le Garde du corps, regarde le film d'Akira Kurosawa et possède également un katana des plus tranchants.
Inspirations animales
Pour les aider à mieux entrer dans la peau de leur personnage, le metteur en scène Akira Kurosawa a dit à Toshirô Mifune que son personnage s'apparente à un chien et à Tatsuya Nakadai que le sien est un serpent. C'est dans cette optique que Mifune a inventé pour son personnage ce tic de l'épaule qui rappelle la manière dont un chien tente de se débarrasser de ses puces.
Excellent, juste excellent. J'étais pas née quand il est sorti mais même en 2020 je l'ai trouvé excellent
Mr. Renton
La réalisation de Kurosawa, la structure de Western, Toshiro Mifune, une ville, 2 gangs, un flingue, un katana, une musique. Un de mes films préférés.
FanAvatar09
Encore une fois très bien écrit et mis en images avec un Mifune nous offrant quelque chose de bien différent des Kurosawa les plus connus.5/5
beautifulfreak
Avec ce film, Kurosawa signait la fin du manichéisme cinématographique. Ici, ce sont les salauds contre les salauds. On voit ce qui a plu à Leone dans cette histoire de clans au sein d'un village.
Machiavegli
Excellent film, où le vent et la musique à une grande importance au milieu de cette tension palpable au cœur de la ville. Du grand Mifune Toshiro, guidé par Kurosawa Akira.A découvrir ou redécouvrir, un grand classique du Cinéma.
Ce "western nippon" a tellement marqué les esprits cinéphiles de l'époque, que Sergio Leone reprendra le scénario : "Pour une poignée de dollars".