C'est finalement du côté de Bresson que Jacquot revient sur sa manière d'aborder ici le cinéma. Ce portrait d'une jeune fille qui choisit la solitude, ancré dans un univers professionnel peu montré dans le cinéma français, est captivant car il ne contient pas une once de gras. Cette façon d'aller à l'essentiel, le caractère entier et décidé de l'héroïne, ses rapports avec ses collègues de travail, avec les clients qu'elle sert, ...
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groil-groil
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5,0
Publiée le 23 février 2007
« La Fille Seule » est le premier film qui voit Virginie Ledoyen occuper un premier rôle. Lorsque le film sort, cest une révélation. Lactrice de la nouvelle génération, cest elle, cela simpose alors comme une évidence. Dautant plus que ce que lui fait jouer Jacquot est loin dêtre facile. « La Fille Seule » raconte en temps réel la première heure de travail dune jeune femme serveuse dans un hôtel. Avant cela elle ...
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Un visiteur
4,0
Publiée le 9 avril 2008
En voyant l'affiche d'allociné sur ce film, j'ai pensé à "Rosetta" des frères Dardenne, un cinéma comme je l'aime. En voyant le film, ho surprise, je ne me suis pas trompé, car oui, généralement ce type de préjugé m'induis en erreur et me conduit à la déception, mais pas là! Quelle justesse dans la description faite des "jeux de rôles" institués dans une équipe d'employés de l'hôtellerie (de l'hôtellerie comme ailleurs) Le chef ...
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stans007
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3,5
Publiée le 16 juin 2022
Je retiens de ce film les excellentes prestations de Virginie Ledoyen et de Dominique Valadié, la description de l’ambiance de travail dans un hôtel de luxe et le portrait attachant de femmes-mères qui décident de ne pas s’encombrer d’un homme. Composé de deux époques en temps réel, ce film actuel sonne juste.
ce film « réglé sur le temps réel » sur un scénario à minima va, grâce aux qualités du réalisateur, au-delà du « seul challenge de sa construction temporelle », jugeant que ce « cinéma-honnêteté », qui fait notamment selon lui référence au travail de Chris Marker, décrit tout à la fois le « poids de réalisme social » et le questionnement romanesque autour de l'« énigme de la fille qui élude tous les affects », rôle porté par l'« excellence » du jeu de Virginie Ledoyen