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Synopsis
Le scénariste Amitabha Roy tombe en panne près d'un salon de thé, avant que le gérant des lieux ne lui propose de le loger le temps de pouvoir repartir. C'est pour tromper son ennui que le manager lui offre le toit et le couvert, mais il ne se rend pas compte de la gêne qui règne entre son invité et sa femme Karuna. Il s'avère que les deux personnages sont d'anciens amants. Il lui propose de partir avec lui et tente de reconquérir son coeur.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Dans Le Lâche (1965) le grand réalisateur indien Satyajit Ray simplifie à l’extrême : musique de lui sur une seule mélodie, deux personnages : un ancien étudiant en art devenu scénariste (Soumitra Chatterjee, l’excellent acteur fétiche de S Ray présent dans une quinzaine de ses films) rencontre par hasard une ancienne collègue étudiante qu’il n’a pas su - ou pas voulu - aimer suffisamment autrefois et qui est devenue ...
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Patjob
13 abonnés
483 critiques
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3,0
Publiée le 28 juin 2022
Ce « moyen métrage » du maître Indien Satyajit Ray ne manque pas d’intérêt. Une mise en scène très classique et sans effets, une construction pertinente sont au service d’une histoire simple, où deux amoureux séparés se retrouvent par hasard alors que la femme a une nouvelle vie, et un mari. Les portraits des deux amoureux sont pleins d’empathie et de nuances (celui du mari l’est moins). La question centrale du film est la ...
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selenie
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5 740 critiques
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4,0
Publiée le 15 novembre 2022
Les retrouvailles improbables entre deux premiers amours des années plus tard ouvrent la porte à de nouvelles interrogations. Intéressant et universel, le sujet est merveilleusement transcrit et montré dans ce jeu du chat et de la souris qui s'instaure après les retrouvailles mais qui malheureusement est parasité par l'affirmation du cinéaste qui nous impose la lâcheté du scénariste. Lâche car il n'a pas supposément pris ses ...
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weihnachtsmann
575 abonnés
4 546 critiques
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3,5
Publiée le 21 juin 2022
Charulata était dans le présent. Le lâche est dans les souvenirs. Dans les regrets. Ce qui le rend plus amer et plus mélancolique. Ils forment un beau couple et les scènes à trois en sont plus pénibles pour lui.
Alors qu'il avait remporté en 1957 le Lion d'or de la Mostra vénitienne pour son film L'Invaincu, Satyajit Ray manqua de peu cette récompense pour Le Lâche. Nommé à la 33ème édition du festival, le film fut cependant battu par Sandra, l'oeuvre dramatique tant attendue de Luchino Visconti.
L'amour de l'écran
Karuna, la femme du gérant du Lâche, n'est autre que Madhabi Mukherjee, autrement dit l'héroïne de Charulata (1964) et de La Grande ville (1963). Elle retrouve d'ailleurs dans ce dernier le comédien Haradhan Bannerjee, son mari dans Le Lâche. C'est Soumitra Chaterjee, l'un des acteurs fétiches de Satyajit Ray, qu'on a pu voir en détective privé dans Le Dieu éléphant, qui incarne l'ancien amant et scénariste Amitabha Roy.
Trilogie leonienne ?
Le Lâche est le deuxième film d'un triptyque que réalise Satyajit Ray entre 1965 et 1966. Sans lien autre que leur titre, les films s'interrogent sur la société indienne contemporaine, en pleine transformation. Les deux autres longs-métrages, Le Saint (Mahapurush en bengali) et Le Héros (Nayak) ne sortiront pas en France avant 1994, tout comme Le Lâche. Les trois films sont distribués parallèlement mais donnent une image alors dépassée de l'Inde
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