Même si elle a tourné sous la direction de grands metteurs en scène (John Huston, Vincente Minnelli, Orson Welles, etc.) et a joué aux côtés de comédiens incontournables (Charlton Heston, Marilyn Monroe, etc.), Zsa Zsa Gabor reste davantage présente dans les esprits pour ses nombreux divorces (neuf fois, dont deux fois avec le même homme !), son mode de vie tapageur ou encore ses ennuis judiciaires… Un peu comme si sa vie personnelle constituait déjà le scénario d’un film riche en rebondissements !Née à Budapest en 1917, Zsa Zsa Gabor est élue Miss Hongrie, puis décide de tenter sa chance à Hollywood. Après avoir fait plusieurs apparitions dans des émissions de télévision, elle trouve son premier rôle en 1952 au cinéma dans Lovely to Look At réalisé par Mervyn LeRoy (Je suis un évadé en 1932), une comédie musicale avec Kathryn Grayson et Red Skelton dans ...
Lire plus
La légendaire actrice américaine Zsa-Zsa Gabor, aussi célèbre pour ses rôles aux côtés des plus grands que pour ses frasques,…
lundi 19 décembre 2016
Commentaires
Pour écrire un commentaire, identifiez-vous
tomPSGcinema
L'ennemi public n°1 ( 1953 ) de Henri Verneuil
[img]http://images.gibertjoseph.com...[/img]
Ma critique :
Fernandel est vraiment très drôle dans le rôle d'un homme timide et qui se trouvera pris pour un redoutable criminel, et l'acteur français arrive avec une certaine facilitié à porter le film vers le haut ( grandement aidé par les dialogues savoureux de Michel Audiard ). L'histoire qui renvoie au films de gangsters hollywoodiens ( le tout sur fond de comédie satirique ) est vraiment bien ficelé et Henri Verneuil s'avère très à son aise au niveau de la réalisation. Notons également la présence de second rôles bien décapants comme par exemple celle de la très jolie Zsa Zsa Gabor dans le rôle d'une étonnante femme gangsters, mais aussi d'une partition musicale étonnante à mettre à l'actif de Nino Rota. Une excellente surprise pour ce film franco-italien qui devrait ravir les fans de l'acteur principal.
[img]http://img502.imageshack.us/im...[/img]3,5*15,5/20
:hot: :bounce: :hot: :bounce: :hot: :bounce: :hot: :bounce: :hot: :bounce: :hot: :bounce:
Plume231
Moulin Rouge (1952) de John Huston
[img]http://echostains.files.wordpr...[/img]
Synopsis : À Paris, à la fin du XIXe siècle, le peintre Henri de Toulouse-Lautrec, à cause de sa difformité, noie son son mal de vivre dans l'alcool et en compagnie des filles légères de Montmartre. Il devient un client assidu du Moulin Rouge dont il va exécuter, sans le savoir et pour la postérité, les portraits de quelques artistes qui deviendront les figures emblématiques d'un cabaret mythique. Au gré d'aventures sentimentales hasardeuses et désespérées, Toulouse-Lautrec sera vaincu par ses excès...
[img]http://image.toutlecine.com/ph...[/img]
Critique : John Huston était un cinéaste intelligent et ambitieux. Ce qui n'aurait pu n'être qu'un biopic bien sage et sans originalité devient entre ses mains une oeuvre d'art. Peut-être pas une oeuvre d'art qui soit parfaite mais une oeuvre d'art tout de même. Le jeu unique des décors, des costumes, de la photographie évoque par un choix très scrupuleux des couleurs celles des peintures et des lithographies de l'immense artiste qu'était Henri de Toulouse-Lautrec. Le cinéaste se permet aussi quelques instants en-dehors du temps pour nous faire admirer l'oeuvre de ce génie. C'est vraiment le Montmartre de 1900 et l'univers du peintre qui revivent ici devant nos yeux admiratifs. La forme du film est très colorée mais le fond est très noir retranscrivant parfaitement le mal de vivre de cet artiste unique par de beaux dialogues et l'interprétation magistrale de José Ferrer. Parmi ses partenaires, on signalera la présence de Peter Cushing et de Christopher Lee dans de petits rôles ainsi que celle de Suzanne Flon qui n'avait pas attendu d'avoir des rides pour montrer sa présence et son talent immenses. La fin, qui nous montre une dernière fois le vrai Moulin rouge, est très belle et conclue de façon mémorable ce grand film. C'est avec une très grande satisfaction et la musique d'Offenbach en-tête qu'on le quitte.
Note : 17/20 (****)
[img]http://4.bp.blogspot.com/_uazS...[/img]