
Actuellement en pleine promotion de son dernier livre, Thierry Ardisson était de passage dans l'émission Quelle époque ! le samedi 10 mai 2025 sur France 2. Ce jour-là, l'ancien animateur de C8 a provoqué la polémique en comparant Gaza à Auschwitz, avant de finalement publier un communiqué pour s'excuser. Il a été interrogé à ce sujet mardi 13 mai 2025 dans l'émission Les Grandes Gueules, diffusée sur RMC et RMC Story.
"J'ai dit une connerie, je me suis excusé effectivement le lendemain matin, et pas seulement auprès de mes amis juifs, auprès de tous les gens que ça a choqué", a premièrement lancé Thierry Ardisson face à Alain Marschall et Olivier Truchot. Par la suite, le célèbre présentateur s'est montré plutôt critique envers l'animatrice de Quelle époque !, Léa Salamé.
Quelle époque ! : Thierry Ardisson remonté contre Léa Salamé et la production de l'émission
"Ceci étant, j'avais quand même des circonstances atténuantes, si tant est que je puisse en avoir. D'abord, quand Léa Salamé présente ce docteur Pitti, elle le présente comme Mère Teresa sans en dire plus", a ainsi souligné le compagnon de la journaliste de TF1, Audrey Crespo-Mara, qui avait notamment partagé le plateau de Quelle époque ! avec la présentatrice de la matinale de RMC, Apolline de Malherbe.
"En fait, le mec est un homme politique qui s'est présenté aux élections sous la bannière NFP (Nouveau Front Populaire, ndlr) au partie Place Publique, et ça, on ne le savait pas. (...) Il y avait Apolline de Malherbe qui était là, il y avait effectivement Léa qui devait peut-être le savoir, mais moi je ne le savais pas. Ça c'est la première chose", a également précisé Thierry Ardisson.
Thierry Ardisson : "Quoi qu'on pense de la situation à Gaza, c'est quand même pas Auschwitz"
"La deuxième chose, c'est que, à la fin de l'émission, on se réunit tous, on se dit : 'Qu'est-ce qu'on garde ?'. Je dis : 'Oh là, j'ai dit une connerie, tu devrais le couper...', voilà. Personne n'a soulevé ce point. Vous me direz que je suis con, oui, mais personne d'autre. C'est-à-dire, ni la prod', ni les gens de France Télévisions, puisque dans toutes les émissions, il y a toujours quelqu'un de France Télévisions qui est là, évidemment - quelqu'un de France 2 qui était là - qui n'a pas dit 'Ah ! Coupez-moi ça, coupez-moi ça !'", a aussi ajouté l'animateur.
"Donc c'est vrai qu'on est rentrés chez nous, et le lendemain matin, le dimanche matin, je me réveille, mon attaché de presse, François Doux, me dit : 'Écoute, Twitter brûle', et donc voilà, c'est là que j'ai décidé de demander qu'on m'excuse. Parce qu'effectivement, quoi qu'on pense de la situation à Gaza, c'est quand même pas Auschwitz, c'est vrai", a finalement conclu Thierry Ardisson.