Mon compte
    Marianne, Ghostland... 7 films et séries de genre made in France qui valent le détour

    Alors que "Marianne" nous a bluffés sur Netflix, voici quelques conseils ciné-séries d’œuvres françaises de genre fantastique / horrifique qui méritent vraiment d'être vues...

    Mars Films

    MARIANNE (disponible sur Netflix)

    Une série française purement horrifique, qui assume pleinement ce qu'elle est, avec sincérité, quitte à diviser, et qui ne ménage pas ses efforts pour proposer ce qui se fait de mieux en la matière actuellement, malgré un budget à l'évidence limité, c'est le pari réussi de Marianne proposée par Netflix et signée Samuel Bodin. L'histoire d'Emma, une jeune romancière acerbe, qui découvre avec horreur que les personnages monstrueux qu’elle a créés danss ses livres sont réellement en train de prendre vie dans la petite ville où elle a grandi, qui n'est pas sans rappeler l'univers de Stephen King.

    GHOSTLAND

    Dix ans après la déflagration MartyrsPascal Laugier réalise un film d'horreur viscéral, aux décors somptueux et terrifiants, où la tension ne retombe jamais. Dans Ghostland, Pauline et ses deux filles, Beth et Vera, tentent de se reconstruire après avoir survécu à une nuit cauchemardesque dans leur nouvelle maison ; un drame qui affecter différemment chacune des deux jeunes filles. Le résultat est une oeuvre originale et percutante, sur la fuite du réel et la fin de l'enfance, qui va aussi loin dans l'épouvante que dans l'émotion sans jamais tomber dans la facilité.

    GRAVE

    Avec GraveJulia Ducournau prouve que le cinéma français est encore capable du meilleur en matière d'horreur. Au travers de ce récit initiatique sur fond de cannibalisme, Justine, étudiante fraîchement arrivée en école vétérinaire, découvre son identité. La réalisatrice, qui vient de la Fémis, n'a pas peur d'emmener son film du côté du cinéma d'auteur, ni de proposer des effets visuels très réalistes, quitte à provoquer des malaises chez les spectateurs, lorgnant du côté du body horror et de Cronenberg pour offrir un film véritablement cru qui parle de l'adolescence et du désir sexuel. Brutal et efficace.

    DANS LA BRUME (disponible sur Canal VOD)

    Le réalisateur canadien Daniel Roby a choisi la capitale française pour poser son décor apocalyptique dans ce film catastrophe où une brume mystérieuse et toxique envahit les rues de Paris. Au milieu de ce chaos, quelques rescapés tentent de survivre en accédant aux derniers étages d'immeuble et aux toits. Parmi eux, un couple et leur fille malade qui ne peut pas traverser la brume pour accéder à la zone sécurisée. Si tout n'est pas réussi dans ce film, le casting, convaincant et investi, la photographie et les effets spéciaux efficaces, font de Dans la brume une proposition de genre intéressante qui n'est pas sans rappeler l'oeuvre "The Mist" de Stephen King.

    ZONE BLANCHE (disponible sur Netflix)

    Zone Blanche, qui compte 2 saisons, est une série française originale et ambitieuse, qui puise son inspiration dans plusieurs genres. C'est un polar aux allures de western, avec une héroïne à l'attitude de shérif, qui flirte parfois avec le fantastique. Elle n'y plonge jamais totalement, mais s'amuse à flouter les lignes. L'esthétisme est travaillé de façon à faire de la forêt qui sert de décor à l'action un terrain de jeu inquiétant et étrange, avec entre autres inspirations une certaine... Twin Peaks ! Une belle tentative, avec ses défauts, qui aurait mérité une meilleur exposition sur France Télévisions. Mais il n'est pas trop tard pour la découvrir sur Netflix.

    LE DAIM

    Quentin Dupieux signe avec Le Daim un film drôle et absurde, qui s'inscrit complètement dans le genre du slasher et en respecte les codes à la lettre, si ce n'est que le double maléfique de Georges (Jean Dujardin) n'est autre qu'un blouson en faim à franges - foutue société de consommation ! -, mais finalement, pourquoi pas ? En bonus, on a droit à de la violence graphique, à un film dans le film et à une Adèle Haenel très en forme en serveuse passionnée de montage. Essai transformé.

    LA NUIT A DÉVORÉ LE MONDE

    Alors qu'il devait réaliser Dans la brume, Dominique Rocher choisit de mettre en scène un autre film de genre qui a marqué l'année 2018 : La Nuit a dévoré le monde. Dans la veine de 28 jours plus tard et The Walking Dead, ce film de zombies suit le réveil cauchemardesque de Sam (Anders Danielsen Lie) qui découvre que les morts-vivants ont envahi Paris. Dans sa course pour la survie, il fait d'étranges rencontres : une Golshifteh Farahani brillante et un Denis Lavant monstrueux. La Nuit a dévoré le monde captive par sa mise en scène, sa photographie et sa poésie.

    FBwhatsapp facebook Tweet
    Sur le même sujet
    Commentaires
    Back to Top