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Vadim5241
12 critiques
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3,0
Publiée le 24 avril 2024
Il y a de grandes scènes : le mariage, la chasse, la st barthelemy. l'agonie de Charles IX mais de quoi nous parle ce film ? est-ce les complots politiques qui ont fini par amener Henry IV au pouvoir ? dans ce cas il manque une 2eme partie est-ce l'histoire d'amour entre Margot et La Mole ? dans ce cas il aurait fallu faire 2 films le mélange de ces deux histoires alourdi la narration et le spectateur n'est finalement concerné par aucun des deux sujets. de plus, le spectateur qui comme moi, n'est pas très calé sur cette période de l'histoire est très vite perdu mais soyons indulgent, ça mérite quand même 3 étoiles pour la qualité de la mise en scène et de la réalisation
Film très lent: au debut très bien avec intrigue politique et récit historique puis progressivement histoires sentimentales sans intérêt. Roi ridicule, fouillis général.
Un bon film bien mis en scène avec une bonne présentation des personnages. La Saint Barthélémy est bien filmee. Par contre au milieu du film la machinevs enrayé et on a l impression qu il n y a plus a racontet
Ce film est, avec L'homme blessé, le chef-d'oeuvre de Patrice Chéreau. Tout est magnifique : - la photographie très picturale (l'éclairage des corps est, en plan nocturne, admirable) - l'interprétation exceptionnelle (mention spéciale à Isabelle Adjani, Virna Lisi et Jean-Hugues Anglade) - le respect de cette période de notre histoire (le XVIème siècle était marqué par les trois S (sang, sperme et sueur) - la reconstitution sublime du réalisateur - la manière de Chéreau de filmer les corps surtout masculins (magnifique Vincent Perez) Une splendeur (j'ai été étonné que ce film a été décidé pour tout public, car j'estime qu'il n'est pas à mettre devant tous les yeux).
Un film qui étrangement ne m'a pas emballé et pourtant l'emballage était plus que somptueux. Trop théâtral,un doigt commercial. Une Adjani qui n'est pas à son sommet semblant un peu perdue dans les décors trop papier glacé et pas aussi marquante que dans Camille Claudel par exemple. Reste quelques scènes mémorables. Et une mémorable Monica Vitti
Film très moyen... je suis très déçu. La première chose horrible c'est le son !! et pourtant jai vu le film en DVD et une excellente télé dotée d'un excellent son mais il m'a fallu télécharger les sous titres pour comprendre ce que disent les acteurs qui murmurent alors que le son et la musique sont beaucoup trop forts. Je passe sur les très Nombreuses erreurs historiques, les problèmes de mise en scène etc qui sont détaillés par ailleurs dans les critiques précédentes...
Le film de Patrice Chéreau se caractérise et se distingue essentiellement par la très remarquable et personnelle évocation de la Saint-Barthélemy. Cette longue séquence au cours du film réunit tous les partis-pris formels de la mise en scène dans une transcription violente et baroque d'un atroce massacre. Les corps emmélés, dénudés et sanglants semblent participer d'un ballet macabre stigmatisant la cruauté barbare des catholiques. Ce rouge-sang et cette couleur chair, invariablement associés au noir pour signifier le caractère passionnel, humain et sombre de l'histoire (de cette page d'Histoire), indisposent et fascinent comme un mélange d'hyperréalisme et d'onirisme. C'est un apogée en marge de la relation morbide entre Marguerite de Valois et le futur Henri IV, laquelle est constituée d'intrigues de palais qui influent sur leur union et qui, paradoxalement, ne présente pas le moindre intérêt historique ou scénaristique. Ces deux figures (incarnées par Adjani et Auteuil), ainsi que de trop nombreux seconds roles, ne semblent mus, dans une atmosphère volontiers hystérique et étouffante, que par des idées de violence et de peur, d'amour et de haine, dont la dimension tragique érigée en style par Chéreau s'étiole dès lors qu'on trouve les dialogues pour le moins prosaïques. Moins inspirés que l'exubérance formelle de Chéreau qui conditionne une histoire faite de meurtres et de trahisons, ces textes médiocres enfoncent les personnages dans une dramaturgie étriquée et emphatique jusqu'à l'insignifiance.
Un très grand film, plein de fougue, de sang, de passion. Chereau s'empare d'un épisode très sombre de l'histoire de France (le massacre des protestants à la Saint-Barthélemy) et nous en met plein la vue. Cela donne un fresque fastueuse dans des décors impressionnants. Le scénario est très bien construit autour des intrigues de palais, entre trahison, mariage arrangé, guerre de religions. Et puis il y un casting de rêve avec des comédiens pleinement investis dans leur rôle : Isabelle Adjani (incandescente Margot), Vincent Perez, Daniel Auteuil, Jean-Hugues Anglade, Pascal Greggory, Dominique Blanc, Jean-Claude Brialy, Miguel Bosé et tant d'autres. Une oeuvre puissante qui n'a pas pris une ride.
La reine Margot bénéficie d'une reconstitution assez remarquable mais pâtit d'une fin qui se fait attendre, spoiler: au moment de l'agonie de Charles IX bien trop étirée en longueur. Mais sinon, de belles prestations d'acteurs (Isabelle Adjani, en particulier) et des personnages très réussis. D'un réalisme cru, le film restera dans la mémoire pour ses scènes spoiler: de massacres de la Saint-Barthélemy , époque où le royaume de France était dirigée par les Medicis, mafia avant l'heure (parallèle évident avec les Borghia).
Patrice Chéreau a revisité Dumas à la lumière shakespearienne, tout en clair-obscur, puissance tragique, beauté sanglante. Le cinéaste a eu les moyens d’un certain faste qu’il a orienté vers le baroque sombre et mortifère : superbes décors et costumes, remarquable photo (Rousselot), étonnante et étrange musique (Bregovic). L’expression des pulsions de vie et de mort, d’une démesure théâtrale parfois, a aussi ses moments grandioses voire hallucinants (la mort de Charles IX). Chéreau a mis beaucoup de mouvement dans sa mise en scène – la chorégraphie générale est parfaitement orchestrée – et un grand soin pictural dans la composition de ses plans fixes. Sa direction d’acteurs est précise et inspirée, tirant le meilleur d’un casting all stars, au sommet duquel trônent Isabelle Adjani (sublime), Virna Lisi, Jean-Hugues Anglade, Vincent Perez (dans des registres respectivement machiavélique, borderline et sulpicien). Au final, cette Reine Margot donne à voir le chaos d’un monde politique et religieux, le tableau d’une famille royale monstrueuse, un tumulte d’amours et de haines. C’est, sensuellement, une histoire de bruit et de fureur ; de parfums putrides ; de substances vénéneuses. Une histoire de fluides (sueur, sang...). Un film essentiellement en rouge et noir, où le blanc des étoffes précieuses ne reste jamais longtemps immaculé.
Le film ne respecte pas la réalité historique, dialogues, attitudes des persinnages totalement anachroniques. Côté réalisation c'est pas mal, rythmé, beau décors et costumes mais les acteurs cabotinent un maximum, hurlent leur texte, sont caricaturaux au possible.
Tragique nuit de l'histoire de France, la Saint-Barthélémy de 1572 est un traumatisme fondateur. La haine religieuse, quand elle se double d'une lutte pour le trône, est ici dépeinte sur fond noir, dans une proximité étouffante des protagonistes. Le résultat est visuellement grandiose. Les costumes et les décors ressemblent à des tableaux de Georges de la Tour. Malheureusement le son est exécrable et chaque échange incite à tendre l'oreille. C'est vraiment le plus gros problème de ce film.
Cette fresque grandiloquente pseudo historique est pretexte à un fourre-tout de scéne de libertinage, violences et de sexes. Cependant quelques tableaux et saynetes sont parfois intéressants. Le jeu des acteurs est globalement sans nuances, stéreotypé, les dialogues parfois dénués de sens, surfaits et le scénario touffu centré sur Margot dont le jeu ne dépasse pas 2 ou 3 expressions émotionnelles. La beauté indéniable d'I. Adjani n'arrive pas à sauver la pauvreté de ses expressions.
Cela fait longtemps que j'avais envie de voir ce film, présenté comme un chef d'oeuvre lors de sa sortie durant mon adolescence. Merci donc a Arte qui m'en a donné l'occasion ce soir. Enfin, merci, c'est ce que j'ai pensé au départ, parce que plus j'avançais dans le film et plus je me demandais ce que j'étais venue faire dans cette galère ... Ok les costumes sont beaux. Ok il y a de belles musiques baroques. Mais a part ça.... une prise de son faire avec le c*** encore une fois, les acteurs beuglent ou chuchotent sans juste milieu, du coup c'est horriblement difficile à suivre, on ne comprend pas la moitié des dialogues (mention spéciale à Catherine de Médicis dont l'accent est fort en plus mais sans sous titres j'ai compris 1 mot sur 4). Les personnages masculins qui se ressemblent tous, les personnages qui rendent leur dernier souffle de façon grotesque.... c'est surjoué, tout sonne faux, ça sent le carton pâte et 2h moins le quart avant Jésus Christ. Une fresque grandiloquente et ridicule, qui insulte a la fois l'Histoire de France et l'oeuvre de Dumas.