Avis sur The Queen

Un film édifiant sur l’événement qui a le plus marqué la Grande-Bretagne depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale. La mort de Diana a eu l'effet d'un coup de tonnerre sur le Royaume et sur la Couronne. En effet, la Reine a été ébranlé par cette événement et celui-ci a forcé la Monarchie a évolué sur certains sujets. Et tout cet aspect est très bien montré à l'écran. Montrer cette partie du règne d'Elizabeth II, au moment où elle a le plus de doutes et qu'elle pense à abdiquer, est intéressant et très pertinent. Montrer le rôle de Tony Blair était aussi important et captivant pour le spectateur. Le mélange des scènes du film et des images d'archives fonctionnent très bien. Rien à dire sur le casting XXL avec Helen Mirren, James Cromwell, Michael Sheen et j'en passe... Globalement on en apprend beaucoup sur un des événements majeurs de ce XXème siècle et on s'ennuie pas.

J’hésitais à le voir, déjà parce que la monarchie britannique devient trop people à mon goût, et que les tergiversations sur un protocole c’est vraiment du pointillisme inintéressant.
Sauf que là, en plus, le réalisateur centre son film sur un évènement particulier : la mort de Lady Di. Certes cela a changé pas mal de choses dans l’establishment mais, je ne peux empêcher de me dire qu’elle est morte à cause du buzz qu’on faisait autour d’elle, et qu’en somme on continue là, glauque non ? Bon après ça fait un peu genre documentaire, de par la reconstitution fidèle (mention spéciale à Hélène Mirren, bluffante, au contraire de Charles) et la version méconnue du drame vu par la famille royale. Fidèle à la réalité, bien renseigné notamment sur le fameux protocole, avec des images d’époque qui s’insèrent convenablement et une approche très anglaise.
Cependant, c’est contrebalancé par quelques défauts. Si on peut admirer le travail de sape de Blair il ne faut pas oublier que cela servait aussi ses intérêts. S’il sait ce que veut le peuple, on met trop de côté que celui-ci attend également que la reine soit la gardienne des traditions. Le jeu de pouvoir qui aurait pu s’exercer est plutôt ignoré pour une lecture assez plate des évènements. Par contre, le réalisateur sentant l’ennui poindre, a décidé de pimenter son long métrage en exagérant la portée et la profondeur du phénomène. D’un accident, assez basique en somme, et d’un deuil, période restreinte donc, il crée, de façon totalement artificielle, un cataclysme pour la Reine. L’importance dramatique donnée à certains détails et à ses conséquences (un drapeau en berne sinon la royauté disparait) est juste abusée. Si vous cherchez du sensationnalisme Stephen Frears peut vous aider, faut aimer le genre tabloïd (ce qui va avec les traditions anglaises me direz-vous). Sauf que dans les faits, et dans des vrais documentaires, personne ne va jusqu’à penser à la fin du système politique anglais, mais le catastrophisme fait vendre…
S’il est vrai que l’opposition 1er ministre moderne, proche du peuple et issu des classes populaires contre la reine, symbolisant la vieille monarchie et engluée dans d’anciennes traditions, est bien représentée, ce n’est pas la base du film, et c’est bien dommage car ça part trop en petite bataille rangée ensuite. En allant plus loin sur certains aspects, et moins dans d’autres tel la portée et les conséquences que pourraient avoir un geste pour la famille royale, on aurait eu un docu-fiction qui pencherait vers le qualitatif plutôt que grivois.

Un très bon moment de cinéma que cette reine découverte sous un jour nouveau et inattendu grâce à Stephen Frears, réalisateur qui dépeint la classe politique britannique sans égal et non sans humour. Bravo à Helen Mirren et Michael Sheen (Tony Blair) pour leur métamorphose stupéfiante !

Portrait émouvant d’une femme seule, doublé d’une subtile réflexion sur l'exercice du pouvoir, le tout avec un humour british savoureux, sublimé par l'interprétation géniale et oscarisée d'Helen Mirren.

Une excellente Helen Mirren dans ce film qui m'a aidé à mieux comprendre l'actualité anglaise de 1997 (j'étais très jeune à cette époque) .

Un "Frears" largement supérieur à un film plus récent avec un roi qui bégaye.
Helen Mirren est parfaite.

Ma foi oui, Helen Mirren incarne bien le personnage... mais après ? Voilà encore un biopic bien fade qui se cache derrière le désir – légitime – d’éclairer leur méconnaissance des personnes et des faits et à qui on sert une soupe vite fait de résumé d’actualité et de simples mimétismes réussis dans la forme mais sans réelle audace dans le fond. Dommage donc qu’encore une fois un tel sujet soit traité avec autant de couardise...

Un film très touchant sur la reine d'angleterre au moment de la venue au pouvoir de Blair et de la mort de Diana. La reine en toute simplicité entre mensonge et tourment.

Quelque peu déçu de ce film où les notes et les critiques faisaient entrevoir un bon film. Déçu par le manque de rythme et finalement, par le manque d'intérêt et de suspense lié à cette affaire, suite à la mort de Lady Diana. En plus, je trouve que le regard donné à la famille royale (famille comme tout le monde qui va a la pêche, à la chasse, fait des barbecues) est un peu trop simpliste, alors que ce doit être un peu le contraire je pense. Bref, c'était pas des plus passionnants, et puis concernant l'interprétation de Helen Mirren, il est très bien, sans être toutefois extraordinaire. Pour moi, la bonne surprise vient de Michael Sheen, très convaincant en Tony Blair.

Si la réalisation du film se rapproche plus d’un docu-fiction, il n’en demeure pas moins passionnant et enrichissant.

Cette " reine " parvient à nous émouvoir , elle que l'ont dépeint comme froide et distante nous est
montré sous un angle complètement différent grâce au talent de Stephen Frears.

Ce film a tout pour lui : mise en scène, prestation des acteurs, peinture de rapports humains, utilisation habile d'images d'archive au milieu de la "fiction" et même, fabrication et utilisation de fausses images d'archive, etc. Un seul problème, très personnel : l'histoire elle-même ne me passionne guère. Cela étant, il est probable que le prince Philip, s'il voit le film, ne sera pas très réjoui du portrait qu'on fait de lui. Les autres protagonistes s'en tirent mieux, en particulier le prince Charles. Blair ? En le voyant défendre ainsi la royauté, on comprend mieux ce qu'a été,après, sa politique.

Échec et dame, puis également nous ne savons toujours pas si Elizabeth 2 a vu le film... Helen Mirren endosse prestigieusement le rôle de la reine d'Angleterre. Ca se passe au moment de la perte de Lady Diana, lors de son accident. Bien que la presse est existante, The Queen se centre avant tout et pour tout dans le haut lieu de la famille royale. La reine est austère, mais il faut comprendre tout son parcours, elle reste néanmoins et définitivement une grande dame qui s'est battue, la dame de fer n'est-ce pas. Ce n'est pas la pire de la famille, son mari, sa mère ne font pas à la légère sur les pensées envers Diana, qui pour eux, elle n'était pas une princesse digne. Les archives sur la princesse de Galles confirme encore et toujours mon émotion pour elle, émotion en masse, le peuple britannique, la France ainsi que le monde entier. La reine Elizabeth à une scène touchante spoiler: ou elle pleure, le poids de toute l'affaire
. Je laisse aussi une petite voie d'honneur pour Tony Blair par l'acteur Michael Sheen qui charmera finement son public.

J'avais des doutes sur l'intérêt du scénario, n'étant absolument pas intéressé par la vie des têtes couronnées. Sensible aux critiques très favorables, je décidais toutefois de voir ce film, ce qui confirma mon impression première. Bien que réalisé par un bon cinéaste, je ne trouve vraiment rien d'intéressant à ce film d'un ennui mortel, au visuel proche d'une production TV de la BBC. Rien de savoureux, de politiquement incorrect, ni de surprenant dans cette historiette dont le seul "intérêt" est de montrer la reine d'Angleterre et son mari comme des personnes engoncées dans leur éducation royale. Si, j'oubliais, j'ai appris que la reine aime conduire un vieux 4x4, que son mari fait des barbecues, et que Tony Blair met des maillots de foot à la maison. Merci Stephen Frears pour cette belle leçon d'histoire.

Je suis moyennement convaincu, j'avais des doutes sur l'intérêt du scénario, n'étant absolument pas intéressé par la vie des têtes couronnées. Finalement ce long-métrage se laisse suivre malgré des longueurs, j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire...