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    Dans la brume électrique
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    709 critiques spectateurs

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    Psycho Mantis X3
    Psycho Mantis X3

    9 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mars 2024
    L'esclavagisme n'a jamais pris fin.

    Dans la brume électrique est un film particulièrement sous-estimé selon moi, plus intelligent et poétique qu'il n'y parait. On peu lui reprocher d'être un peu trop classique et pourtant, c'est bien dans les discutions entre Dave Robicheaux (Tommy Lee Jones) et le général John Bell (Levon Helm) que ce trouve le cœur du film, ainsi que dans les faux semblants du cinéma, dans cette discussion avec un fantôme.

    Chercher des réponses... Quand est ce que nous allons arrêter d'être des lâches et arrêter de s'exploiter les un les autres ? Laissé les voyous faire leurs lois et user des apparences et de l'ignorance pour esclavagiser leur environnement.

    Remontons aux sources américaines de ce poisson qui vient pourtant de chez nous. Dans ces marais, dans ce marasme, ou les gens n'osent plus parler par peur des représailles. Que doivent faire les justes pour que cela cesse ? Le pouvoir et l'argent détruise tout, elle donne le pouvoir aux pires, Bertrand Tavernier révèle le visage détestable de ces faux semblant dans notre société et n'épargne pas les patrons esclavagistes mais surtout pas le pouvoir que donne le cinéma.

    C'est a travers un John Goodman magnifique que la cerise sur le gâteau de l'exploitation et de la corruption prends tous son sens, comment la corruption fait fermer les yeux et taire les bouches. Le silence et le laissé faire est le poison de nos sociétés et de notre propre exploitation.

    Toute en subtilité ces thématiques sont traités sur de nombreux plans, c'est donc un film à revoir sur bien des points car oui, ces voyous s'en prendrons aussi à nos enfants sans le moindre doute et c'est... Déjà le cas. N'oublions jamais notre passé car le champs de bataille n'est jamais vraiment conquis.
    Acidus
    Acidus

    618 abonnés 3 648 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mai 2023
    Bertrand Tavernier pose ses bagages aux Etats-Unis pour un polar dans le fin fond du bayou.
    Style et ambiance proches des Films noirs de la grande époque. Deux qualités principales émergent de ce long métrage : Les deux acteurs principaux que sont Tommy Lee Jones et… le Bayou. Le reste n’est pas mauvais mais plus anecdotique. C’est d’ailleurs le problème de ce film qui ne propose finalement pas grand-chose de croustillant et de surprenant à se mettre sous la dent. Cette enquête policière se suit sans passion et sans tension.
    Pas mal mais malheureusement oubliable.
    eduboisgeoffroy
    eduboisgeoffroy

    42 abonnés 99 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 février 2023
    J'ai le bonheur de le voir en avant-première avec Bertrand Tavernier et d'échanger sur le film et son ouvrage encyclopédique sur le cinéma américain. 30 mn de ma vie de cinéphile intenses et inoubliables !
    Je l'avais écouté présenter Coup de Torchon lors de sa sortie en salle sur Paris, déjà subjugué par son immense talent de réalisateur et de conteur.
    J'ai beaucoup pleuré à son décès, comme si mon second père était disparu. Mon père l'adorait, le vénérait presque et avait eu la chance de le rencontrer à plusieurs reprises au début de sa carrière de critique et de réalisateur.
    Revoyez tous ses films ! Un des très grands réalisateurs du 7e Art
    Lo Claire
    Lo Claire

    11 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 décembre 2021
    J'ai été plutôt déçue par ce film. L'ayant regardé en DVD, j'ai dû plusieurs fois l'arrêter et revenir en arrière afin de comprendre d'une part les dialogues pas très distincts en français et d'autre part suivre l'enquête sans me dissiper et me perdre. En effet, les meurtres se succèdent sans que l'on finisse par comprendre bien ce qui les relie entre eux. Ok, c'est le même meurtrier qui a tué un homme noir dans les marais 20 ans plus tôt et les trois prostituées blanches, mais on n'a aucune idée sur la raison pour laquelle il a tué ces femmes, à part l'explication "il est taré" du réalisateur italien mafieux (qui n'avait pas parlé plus tôt du fait que le coupable avait investi dans la production de son film).
    Même en se concentrant autant que faire se peut, on reste sur sa faim en raison du manque de liaison entre les différentes parties et du manque d'explications. Franchement, il faut tellement se concentrer pour une fin plutôt décevante que l'on a du mal à trouver du plaisir pendant ce film qui ne détend pas. Trop lent, trop compliqué, le tout dans les décors sordides des bayous de Louisiane.
    Chacun joue sa partition correctement mais l'histoire est finalement plus brumeuse qu'électrique. Dommage.

    Ah oui, et je remarque encore une fois que la critique des journalistes est complètement déconnectée de l'accueil du public.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    579 abonnés 2 749 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 avril 2021
    Il n’est pas anodin que le titre retenu par Bertrand Tavernier, In the Electric Mist, tronque une partie du titre du roman écrit par James Lee Burke, In the Electric Mist with Confederate Dead (1997), ici adapté. Car si le cinéaste respecte la trame du récit, ses personnages et ses retournements, il investit le fantastique d’une façon réaliste qui paraît de prime abord excessive, à la limite du grotesque. Que viennent faire des confédérés zombies au sein d’une enquête policière se déroulant des décennies après la guerre de Sécession ? Tavernier nous fait la surprise de leur présence en épurant son titre pour n’en garder que sa charge mystérieuse, ladite brume électrique qui s’incarne à l’écran par une désaturation certaine des couleurs, une chaleur qui rend les corps moites et les marais puants, une lourdeur générale qui enracine les personnages dans le sol de la Louisiane. Ainsi, il nous change en enquêteurs chargés de démêler le vrai du faux, de réorganiser les éléments dans l’ordre ; dit autrement, il met son spectateur « dans le brouillard ». Nous comprenons alors peu à peu la démarche du cinéaste, démarche qui n’a de cesse de jalonner son œuvre : faire figurer la permanence du passé dans le présent. Tout, depuis les individus jusqu’aux paysages désolés par les ouragans, en passant par les prouesses de Dave au baseball et son amitié d’autrefois avec Balboni, flotte devant nous à la manière de fantômes : la vie semble avoir déserté ou s’être dégradée à l’état de marécages. La Louisiane apparaît tel un moyeu bourbeux autour duquel gravitent et s’enlisent des tares : alcoolisme, réseaux de prostitution, cruauté et films financés par la mafia dont les vedettes titubent ou foncent à toute allure au volant de leur voiture de sport. Tavernier donne vie à un microcosme dégénéré et interroge l’essence même de la transmission par le biais de la petite fille adoptée : pourquoi se battre quand le lien social se dégrade et que la morale part en lambeaux ? quels repères donner à la nouvelle génération ? Le personnage interprété par Tommy Lee Jones est obsédé par cette question, au point de s’ériger en dernier chevalier d’un ordre aux limites de la légalité, un chevalier qui tire de sa quête son utilité et son identité. Comme L’Horloger de Saint-Paul, In the Electric Mist compose une figure de père dépassé par les événements qui va, par son entêtement et sa détermination à rétablir la vérité, refuser le monde tel qu’on le donne à voir – dans lequel les hommes sont des ripoux et les femmes des filles de joie que l’on massacre par plaisir – pour y restaurer non pas tant une morale que la conscience de la filiation avec son passé, à la fois passé de l’individu et passé de l’humanité. Les coupables se voient, à terme, raccordés aux spectres qui les hantent comme notre héros voit disparaître le général John Bell Hood une fois l’affaire et son alcoolisme résolus. Voilà donc un long métrage intelligent et intrigant de bout en bout, quelque peu théorique par instants et qui souffre d’incursions réalistes dans le fantastiques bien peu crédibles.
    Aldrium
    Aldrium

    10 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 avril 2021
    Film lent au point qu'il en devienne très poussif. Des personnages qui sont à la limite du stéréotypes que les acteurs ont bien du mal à rendre crédibles. Tommy Lee Jones a l'air de s'ennuyer ferme, mais son physique de chien battu va très bien avec son personnage de flic désabusé qui a vu trop de choses et qui est dépressif jusqu'à la moelle. A part lui, il y a quand même de belles prises de vue du bayou, même si la plupart du temps ces prises de vue sont gâchées par des bâtiments crasseux et rouillés.
    C'est les seuls atouts à ce film que je classerais plutôt dans les polars noirs que dans la catégorie thriller...
    Ah et j'oubliais la musique, hyper classique mais agréable...
    Sinon, pas grand chose pour sauver ce film, malgré une brochette d'acteurs en général très bons... Mais il y a tellement de situations plus ou moins absurdes, des "coïncidences" qui font que la trame narrative avance et desprofils de personnages vus et revus, de situations idoines qu'ils ne peuvent pas donner grand chose...
    J'ai été surpris que Bertrand Tavernier n'arrive pas à s'en sortir un peu mieux pour capter l'attention...
    Hotinhere
    Hotinhere

    419 abonnés 4 737 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 mars 2021
    Un polar atmosphérique baigné de blues, au récit mystique à tiroirs, soutenu par la belle mise en scène de Bertrand Tavernier et l’interprétation sobre de Tommy Lee Jones.
    vavavoom
    vavavoom

    2 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 mars 2021
    Tavernier est un grand cinéaste, dont la production est brillamment éclectique, un peu à la manière d'un plus modeste Patrice Leconte.
    Mais j'ai toujours regretté son manichéisme. Comme tous les artistes engagés à gauche (pléonasme ?), les grosses ficelles de son militantisme me gâchent en partie ses œuvres. Même s'il y a pire dans le genre.
    Ici on n'y échappe pas toujours. Je ne ferai pas la litanie des clichés bien-pensants. Tout le monde semble s'en accommoder, bien que la réalité de la vie soit bien différente.
    Heureusement ici ce n'est pas excessif et c'est au service de l'histoire. Très vite l'ambiance et le souffle emportent l'adhésion.
    Car ces réserves mises à part, j'ai tout aimé dans ce film.

    Mise en scène, image, montage, rythme, personnages, trognes improbables, jeu sobre, désabusé ou flamboyant selon les rôles.
    Intrigue(s) complexes et riches, récits à tiroirs, personnages attachants et/ou bien trempés, dialogues fins et humanistes, scènes de violence réussies, réalisme général des situations.
    La Louisiane et ses bayous sont remarquablement filmés. Son atmosphère, ses habitants, ses coutumes, son histoire, sa musique... On y est dès le générique.
    Cerise sur le gâteau, l'onirisme et le fantastique s'invitent de manière récurrente, ce qui sied particulièrement aux lieux. Comme une évidence.
    Ne connaissant pas ce film - à part son titre intriguant - j'ai cru au début à un Eastwood du meilleur cru. Ce n'est pas un mince compliment.
    Tommy Lee Jones y est impérial.
    Le scènes de fin sont jolies, mais j'attendais - comment dire - quelque chose de plus fort.
    Eh bien je l'ai eu !
    L'image de fin spoiler: , qui devient nette peu à peu grâce au zoom avant, comme dans le Répulsion de Polanski, est une manière de coup de théâtre

    L'émotion vous submerge.
    Fabien S.
    Fabien S.

    456 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2021
    Une très bonne enquête policière mené par Tommy Lee Jones. Un très bon film policier américain réalisé par le cinéaste Bertrand Tavernier .
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 395 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mars 2021
    Cette histoire tragique d'un détective qui enquête sur un meurtre n'est que pure intensité. Mais ce n'est pas l'intensité d'un film d'action c'est l'intensité de la poursuite de la justice. Tant de meurtres malheureux d'innocents forcés et de courtiers en puissance qui ne se soucient de personne d'autre qu'eux-mêmes et de leur propre fortune. Il n'y a que quelques films que j'ai regardé où j'ai eu l'impression de ressentir ce que c'est que d'être dans la partie du pays où il a été filmé et c'est sans aucun doute l'une d'entre eux. Les entrailles profondes sombres et sensuelles de la Louisiane. Il y a des paysages époustouflants, une humidité intense, des moustiques et un tournage dans un lieu à couper le souffle. D'humeur changeante sans être trop dramatique il y a une intrigue et une histoire enrichissantes et complexes. C'est un film solide mais il manque jusque quelque chose pour en faire un très bon film...
    Del arte
    Del arte

    14 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 février 2021
    Voilà un chef d'oeuvre, un film dont l'intrigue repose sur un arrière fond de racisme et du rapport tendu entre blancs et noirs dans un état où les choses n'ont jamais vraiment été clauses. Une enquête qui vient remuer l'histoire locale, les magouilles et les petites intrigues entre copains, pendant que court un psychopathe, bien pratique. Tout est clair, limpide, et pas si prévoyant que ça. C'est une enquête bien menée qui nous rappelle que les méchants et les gentils sont deux catégories qui jouent ensemble dans la même cour. L'arrière-fond est la tempête Katerina qui date donc le film.
    bug bunny
    bug bunny

    39 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 février 2021
    Vraiment pas terrible ceux film policier l intrigue il y a presque pas sait mou dans les actions je me suis ennuyer en le regardant
    Bernard D.
    Bernard D.

    100 abonnés 604 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 janvier 2021
    « Dans la brume électrique » de Bertrand Tavernier (2009) est un film bien singulier. Au fin fond de la Louisiane, le détective Dave Robicheaux (Tommy Lee Jones), peu empathique mais déterminé, est sur les traces d'un serial-killer agressant de façon sadique de très jeunes péripatéticiennes. Assez curieusement épaulé par un agent du FBI, Dave va rencontrer Elrod Sykes, une star hollywoodienne qui tourne un film produit avec le soutien financier de la fine fleur du crime local, Baby Feet Balboni. Elrod raconte alors à Dave que lors d’un repérage dans un bayou, il a vu le corps décomposé d'un esclave noir enchaîné... et c’est là que ce film policier qui débute un peu comme un film de Clint Eastwood, dérape car ce crime remonte à plus de 20 ans : le présent et le passé vont se télescoper dans la tête de Dave avec des histoires de revenants, d’un général confédéré qui avec une béquille erre dans les marais et le « conseille »… et nous de perdre le fil de cette enquête bien brumeuse avec une voix-off qui finit par être soporifique peut-être du fait d’un mauvais doublage ?
    Certes on peut admirer les paysages de la Louisiane encore dévastée par l’ouragan Katrina (2005) et la bande musicale qui est de qualité mais après près de 2 h de film, on reste vraiment sur sa faim !
    EaalXamar
    EaalXamar

    4 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 novembre 2020
    Bertrand Tavernier s'essaye au thriller américain, en Louisiane et avec des acteurs américains. Tous les ingrédients sont là : le flic borderline, le conflit racial sous-jacent, le tueur de filles, le bayou, l'amérique déclassée, les secrets et les non-dits... Ce n'est pas un défaut en soi, et l'amateur du genre sera content de retrouver ces éléments, la particularité du film étant de verser parfois dans ce qui semble être du mystique ou de la folie du personnage. Ces moments d'irréel où le personnage principal semble perdu font d'ailleurs partie de ce qui est le plus réussi dans le film.
    Sinon, malheureusement, le film ne réussit pas à trouver véritablement un rythme, ni nous tenir en haleine sur son mystère, ni créer de situation de tension, de peur pour le personnage. Tommy Lee Jones, bien qu'usant de son charisme naturel, semble en faire le minimum... Et le final se produit sans qu'on ait vraiment compris que c'était la fin, laissant un arrière-goût d'insatisfaction.
    Un essai américain honorable tout de même, mais qui ne transporte jamais.
    DanielOceanAndCo
    DanielOceanAndCo

    3 abonnés 384 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 octobre 2020
    Etrangement, j'ai retrouvé dans le film de Bertrand Tavernier la même lourdeur qui avait selon moi tant coûté à "Minuit dans le jardin du bien et du mal" de maître Eastwood qui lui aussi prenait pour cadre une affaire de meurtre dans le Sud des Etats-Unis. En effet, "Dans la brume électrique", l'intrigue se déroule sans réel souci de cohérence scénaristique et les personnages ont été écrit d'une manière particulièrement grossière ce qui fait qu'on se moque, plus ou moins royalement, du sort qui leur est réservé. A part des paysages et une photo d'une beauté déconcertante qui mettent particulièrement en valeur la Louisianne, rien à retenir de ce banal polar qui semble avoir été tourné pour le prime time du samedi soir de France 3 d'où mon incompréhension, une fois n'est pas coutume, du sort qu'a réservé la presse à ce film sans saveurs!!
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