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    Solaris
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    109 critiques spectateurs

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    Shawn777
    Shawn777

    460 abonnés 3 328 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 février 2024
    D'Andreï Tarkovski, je ne connais que son livre "Le temps scellé" qui était très intéressant mais particulièrement chiant et je ne savais donc pas vraiment à quoi m'attendre avec ce film, sorti en 1972. Bon malgré tout, je savais bien qu'on n'allais pas vraiment être dans un film de science-fiction classique, connaissant la réputation du bonhomme, je m'étais préparé à l'idée que ça allait sûrement être un bon gros drame sinistre et triste. Et nous n'y sommes pas loin même si le film explore en réalité ici la psyché de son personnage principal. Pour remettre un peu de contexte, nous suivons le psychologue Kris Kelvin qui doit aller évaluer les membres de la station Solaris étant au-dessus de la planète du même nom, pour savoir s'il faut la fermer ou non. Car oui, les membres sont en proie à des hallucinations causées par la planète en question dont la seule mer qui la compose s'avère être un énorme cerveau. Particulier hein dit comme ça mais tout ce contexte n'est finalement que très peu exploré. Enfin, nous avons bien la très longue séquence d'exposition, et notamment la scène de la télévision, pour nous expliquer en quoi consiste Solaris mais on sent que c'est comme un passage obligé du réalisateur pour correspondre au genre science-fictionnel. Cet enchainement de scènes n'a en effet pas vraiment d'âme et sont majoritairement explicatives. Ce qui intéresse Tarkovski donc, c'est avant tout le voyage initiatique et la grosse introspection que va faire son personnage principal grâce à un autre personnage qu'il retrouve sur Solaris. Sans en dévoiler de trop, le film en profite pour poser de nombreuses questions existentielles comme le sens même de la vie et ce qui fait de nous des êtres humains. Gros programme donc et pourtant, le film prend son temps puisqu'en presque trois heures, nous n'avons que des longues scènes avec certes de très beaux plans mais qui flinguent tout de même le rythme, si jamais il y en a un. D'ailleurs, nous avons une excellente mise en scène et un montage très réussi qui s'amusent à perdre le spectateur dans l'espace et le temps, à l'image de ces personnages en orbite autour d'une planète qui ne cesse de les duper. Et ce qui porte réellement préjudice au film, c'est encore une fois cet espèce d'entre-deux dans lequel se place le réalisateur, son film étant une réponse à "2001 : L'Odyssée de l'espace" avec des éléments de science-fiction bien reconnaissables donc mais en même temps du pur cinéma d'auteur qui rejette presque la science-fiction, ce qui donne un résultat souvent déstabilisant en demi-teinte ; deux facettes parfois pas incompatibles mais souvent déroutantes. "Solaris" est donc avant tout une expérience dans laquelle la science-fiction n'est qu'une toile de fond, permettant d'aborder des sujets plus profonds.
    Hotinhere
    Hotinhere

    421 abonnés 4 739 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 février 2024
    Une œuvre de SF métaphysique fascinante et envoûtante (avec la sublime musique de Bach) mais trop léthargique, où passion et raison s’affrontent à bord d’une station spatiale en orbite autour d’une planète, dans laquelle des cosmonautes russes reçoivent la visite de personnes issues de leur fantasme.
    Peuch Peuch
    Peuch Peuch

    1 abonné 71 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 janvier 2024
    Dans un futur qu'on devine proche, un docteur en psychologie est envoyé sur une station spatiale en orbite de la planète Solaris pour étudier le comportement des cosmonautes, qui procure des inquiétudes à la communauté scientifique soviétique. Son rapport d'expertise décidera ou non, s'il y a lieu de continuer les recherches sur cette planète.
    Le film est construit en deux parties.
    La première a lieu sur terre, et nous narre les évènements étranges qui ont eu lieu sur Solaris. Cette longue introduction nous invite aussi à entrer en relation avec le docteur Kris Kelvin, sa famille, l'endroit ou il demeure, mais aussi sa mélancolie. La deuxième partie se déroule dans le vaisseau, et nous amène, peu à peu, dans une histoire métaphysique.
    Ici, l'un des talents de Tarkovski est de parvenir à cramponner le spectateur au personnage du docteur. Voir à plusieurs reprises Kris Kelvin évoluer dans un pyjama brodé avec ses initiales, pourrait prêter à sourire. Mais cette tenue vestimentaire ajoute un surcroît d'intimité vis à vis du docteur. De même, tout comme Kris, nous sommes emportés dans un tourbillon de questionnements, à l'image de l'océan cérébral de Solaris. Qu'est ce qui est réel? Quelle est la part du rêve? Nos souvenirs forts peuvent-ils se matérialiser? Avons-nous dans notre subconscient des pouvoirs liés à l'immortalité?
    Tout comme Kris Kelvin, on est sans cesse en proie au doute, mais on vit aussi des moments de bonheur intenses. Et que faut-il penser de cette planète? Peut-elle apporter des bienfaits inouïs à l'humanité, ou à contrario, présente-t-elle un véritable danger?
    L'interprétation est impeccable, la lente trame scénaristique est exigeante mais très cohérente et indispensable.
    Et tout comme dans le "2001" de Kubrick, le dernier plan est magistral, et nous envoie vers d'autres questionnements.
    D'ailleurs, beaucoup de critiques affirment que "Solaris" est une réponse à "2001". C'est vrai. Mais j'ajouterai le qualificatif de "complémentaire".
    Alors que le Kubrick traite de l'évolution de l'humanité de ses origines à son devenir, le Tarkovski va s'intéresser au voyage intérieur.
    Les deux mises en scènes sont époustouflantes. L'une plus épique, l'autre plus naturaliste.
    Un exemple technique est à comparer pour s'amuser à trouver des différences et similitudes entre les deux films. Ce sont deux plans de coupe plastique.
    Dans "2001", c'est le plus célèbre de l'histoire du cinéma. Cet os envoyé dans les airs par notre lointain ancêtre, qui sur le plan suivant devient la station orbitale, balayant ainsi des millions d'années d'évolution. Il apparait après l'introduction.
    Dans "Solaris", c'est cette petite plante posée contre un hublot de la station orbitale, qui devient ces algues flottant dans l'étang mortifié de la propriété paternelle, et qui semble indiquer un retour sur terre. Il apparait dans l'épilogue.
    Mais ce qui unit le plus sûrement ces deux films, c'est que ce sont deux chefs-d'œuvre.
    Président Bird
    Président Bird

    1 abonné 108 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 décembre 2023
    L’histoire est très intéressante. Mais c’est traité de façon très lente et bavarde. Ça peut fasciner (comme je l’avais été par Stalker du même Tarkovski) ou profondément ennuyer. J’ai fortement penché vers la deuxième option.
    Je n’ai pas du tout accroché aux dialogues, qui forment la partie essentielle du film, ni aux performances des acteurs, un peu trop dramatiques. Question de culture sans doute.
    Il reste quelques bonnes séquences malgré tout, notamment la dernière scène, sublime, et un traitement original d’une histoire de SF.
    TUTUR29
    TUTUR29

    24 abonnés 1 020 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 juillet 2023
    Je suis très déçu de n'avoir pas accroché avec Solaris. La photographie est vraiment somptueuse et le scénario science fiction m'a vraiment accroché au début, je suis resté concentré toute la première heure et demi jusqu'à ce qu'il se passe quelque chose… malheureusement, Solaris reste toujours un film très froid et très silencieux, tout ce qui se passe est assez subtil ou à base de dialogues. C'était le premier film russe et de Tarkovski que je regardais et je pense que mon non-initiation à ce style a aussi joué dans mon appréciation. Mais je ressors de mon expérience assez frustré : j'ai le sentiment d'avoir vu une très belle œuvre avec des très belles thématiques, mais cette lenteur et la froideur des personnages a fini par complètement me désintéressé. Très dommage !
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    73 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 février 2023
    Adapté du roman éponyme du Polonais Stanislaw Lem, Solaris a souvent été perçu comme un cousin soviétique de 2001 l’odyssée de l’espace de Kubrick, que Tarkovski jugeait trop axé sur la technologie et pas assez sur les questionnements existentiels. Bénéficiant de décors à la fois simples, efficaces et somptueux, Solaris n’est pas tant un pur film de science-fiction qu’une œuvre qui interroge les ressorts de l’âme humaine, et dont l’action se déroule dans l’espace. L’histoire est celle d’un homme envoyé dans une station spatiale en orbite autour d’une mystérieuse planète réputée intelligente (la fameuse Solaris), et qui va y retrouver spoiler: sa femme, morte il y a plusieurs années,
    à travers de puissantes hallucinations qui créent le chaos à bord du vaisseau. En cela, le film aborde les thématiques de l’identité, du souvenir et de la culpabilité avec force et poésie.
    Caverneux Boutonneux
    Caverneux Boutonneux

    2 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 août 2022
    Il est souvent comparé à 2001 alors que je le trouve très différent dans l'approche. Film beaucoup plus complexe que ses 2 précédents essais mais pas moins réussi, Solaris donne plus à ressentir qu'à comprendre et c'est là où réside son cœur. Toujours maître en construction d'atmosphère, Tarkovski rend ce voyage spatial hypnotisant. Son ventre mou entâche peu la beauté du spectacle, une véritable symphonie dramatique et mystérieuse comme seul le maître en était capable.
    61cygnus
    61cygnus

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 août 2022
    très bonne ambiance, tout va lentement et ici c'est ce qui rend le trip fascinant plutot qu'ennuyeux.
    la vitesse du film fait penser à Blade Runner, c'est lent mais ça nous permet de rentrer encore plus dans le film.
    il existe une autre version sortie en 1968, noir et blanc, pour la télé russe, encore plus intimiste, qu'on peut trouver en dvd import.
    Piérick
    Piérick

    3 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 novembre 2021
    Le Solaris de Tarkovsky est un pur chef d’oeuvre, probablement l’un des plus grands films de science-fiction jamais tourné ! La photographie, les acteurs, le scénario et les dialogues (merci aussi à l’auteur, Stanislas Lem !), la complexité de la pensée russe, tout concourt à faire de ce film un monument du cinéma tous genres confondus ! Avec ce message essentiel : le but ultime de toute existence, c’est de trouver l’Autre.
    Musomuse
    Musomuse

    4 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 novembre 2020
    Solaris est donc un film de science fiction un peu particulier de Tarkovski. Je me permet de dire appart puisque c'est un film qui se déroule dans ce qui semble être un futur moderne très froid sur pleins d'aspects.
    Et c'est en soit un film intéressant. Mais qui je trouve s'épuise pas mal sur certains aspects. Déjà la photo est bien mais ne décolle pas pour la deuxième partie du film essentiellement. Je trouve la première partie flou dans ce qu'elle amène puisqu'il s'agit d'une exposition. Seulement il y a quelque chose de plus véritable qui en ressort. Et là pour la deuxième partie on y croit moins. Non pas que les décors sont moche, c'est plus à cause du fait que l'on que c'est un décor. Même si on a un travail supra intéressant sur la construction spoiler: de la station.

    En vérité je trouve que le film est juste pas aussi intéressant que Stalker. Ici c'est captivant par endroits maintenant je reste moins sensible aux films jouant sur des ambiances aseptisé. Ce qui m'est propre justement.
    Pour ce qui est du sujet on est sur un bon niveau tout de même. Thème de l'Odyssée mais qui n'est pas traité sur la même valeur que chez Omer. Et sinon c'est une opposition entre le monde d'aujourd'hui, celui d'avant et bien évidemment celui d'après. En cela le film joue sur trois échelle différentes. Puisque tout se passe dans le futur, mais pour eux c'est le présent sachant que certains préférerais être dans le passé. Je trouve ça fort. On a une espèce de pyramide de valeur. Le futur est pourquoi on fait les choses, mais pour cela on doit être au présent et vivre le moment présent. Sauf que pour faire et profiter de son existence on a besoin de se souvenir. On ne peut pas avancer si l'on ne sait pas d'où on part, d'où l'on vient. Être conscient c'est ne pas oublier.
    Hal9000
    Hal9000

    2 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 novembre 2021
    Adaptation bancale du chef d’oeuvre de Stanislas Lem. Quelques scènes sublimes, soulignées par le choral BWV 639 de Bach, illuminent un film trop bavard rendu austère par la laideur assumée des décors soviétiques années 70. On est assez loin du roman, mais il y a quelque chose d'attirant dans ce film, dont l'étrangeté ne réside pas tant dans l'histoire originale que dans la vision qu'en a Tarkovski.
    Florian Malnoe
    Florian Malnoe

    104 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 mars 2020
    Première incursion dans la filmographie d'Andreï Tarkovski.

    Un film aucunement à la hauteur du grand "2001 : l'odyssée de l'espace".

    La mise en scène ne m'a rien évoqué, la lenteur ne sert même pas à installer une atmosphère particulière, il n'y a aucune tension, très peu de suspense...
    Les quelques plans contemplatifs n'apportent rien au récit malgré la photographie très soignée.

    Certes, ce n'est pas un space-opera comme le film de Kubrick, la dimension SF du film n'étant qu'un prétexte et une simple toile de fond pour la romance, le problème étant que la romance de "Solaris" n'a strictement rien d'excitante, aucun piquant, aucune intensité ni puissance émotionnelle... Les acteurs semblants complètement amorphes et les dialogues insipides...

    J'attendais de ce classique au moins un côté cryptique/mystique pour exercer un pouvoir de fascination et réflexif sur le spectateur mais même ça le film ne semble pas l'avoir entreprit, ou du moins pas assez bien mis en valeur.

    "Solaris" n'est même pas difficile d'accès, j'ai le sentiment qu'il n'a juste pas grand chose à proposer ni à dire de pertinent sinon une banale réflexion sur le rapport à l'être aimé. Le fait que Tarkovski trouve "2001" stérile après avoir pondu ça me fait doucement sourire

    Quel dommage d'avoir une musique aussi belle et de ne pas s'en servir...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 avril 2019
    Un chef-d’œuvre plus accessible grâce aux traductions, le film se vaut d’abord dans le visuel photographique travaillé par la mise en scène du cinéma iconographe russe, dans un premier temps de réflexion contemplative. Suivant ce scénario de nationalité soviétique, intrigué par la grande révélation au nom de la science humanitaire, de cette planète « Solaris », à des années lumières du sytème solaire connu de l’humain. En compétition avec l’astronaute américain -2001, l’odyssée de l’espace- qui consista à se frayer sur le chemin de sa station orbitale du grand vide, d’une machine ordinateur au cerveau électronique relié devenu incontrôlable. Cette puissance terrienne bipolaire rivale lui répond d’une certaine manière, en y installa sa base spatiale dans cette lointaine contrée galactique, la première durée sur Terre vienne les explications métaphysiques troublées. Ils font une découverte inimaginable par ses scientifiques cosmonautes chevronnés, et dépassant l’entendement de la connaissance humaine sur la question du cosmos phénomène. C’est une planète « esprit », une intelligence extraterrestre l’a peuple, et ne ressemble en rien à la représentation populaire du physique, ce ne sont pas des « Aliens » ni des « Greys ». Ceci prenne l’immensité de cet océan protoplasmique, aussi ancien que les vestiges datant de l’antiquité, remontant beaucoup plus haut chronologiquement qu’est la formation solaire immémoriale. Plongée dans son atmosphère nuageuse, est tracé au dessus de sa surface abondante d’eau, des lignes apparentées à l’irréel, des tourbillons volontairement inconsistants, la spirale mystérieuse planétaire. Les experts soviétiques en déduisent qu’un monstre vit sous les mers et pourtant, ce ne serait le cas, « Solaris » est une entité cosmique à part entière, l’âme consciencieuse difficile à saisir pour les rescapés téméraires qui continuent à s’aventurer tant bien que mal, les soucis personnels et intimes les submergent de mélancolie profonde. Mais pas pour « Elle », qui saisit l’essentiel, l’apparition de souvenirs immuables recréer est son pouvoir vertigineux. Ça peut les faire peur, les îles terrestres artificielles pour les mettre à l’aise inquiète, le confort de leur pays natal, la mère patrie de l’enfance pour mieux les contrôler entièrement, ce corps et l’esprit. La solution B extrême pour entrer en contact avec quelque chose s’approchant de l’aspect moral, le déroutant désespéré pour les érudits frustrés. Le docteur passait par là tout comme ses confrères par besoin de savoir, l’instruction d’une vie vient l’amour, ne peut être attraper de plein fouet par ce passée accrocheur, à le vivre inlassablement en une magnificence du drame romantique terriblement émouvant. L’effrayante épouse revenante, le tourmente encore et encore en une résurrection presque philosophique, la régénération cellulaire copie est immortel pour les mortels étrangers, un vent glacial refroidit les lieux sans souffle. « Ces visiteurs » à l’intérieur de la station, captivent les russes en les emprisonnant par le simple psychisme exercé, une abstraction de leur monde existentiel, le surréalisme dans tous ses états. Le lunatique agit sur leurs humeurs, qui n’est pas sans rappeler la terre et son satellite lunaire agissant par son attraction distorsion de l’espace temps, une influence astronomique peignant sur son océan bleu remplit de mysticisme dessinée en vague. L’héritage sur le cinéma américain après l’onirisme du vaisseau spatial de Stanley Kubrick, sur celui de James Cameron et son ambitieuse œuvre pharaonique -abyss 1989. L’E.T intelligent être constitué en eau de ver sous-marin prend forme miroir, à travers le reflet de l’original, on ressent à ce moment d’où vient l’idée entre les deux chef-d’œuvre, venu au commencement d’Europe de l’Est, la littérature de la Pologne le transmettra à la Russie du cinéma, enfin les États-Unis après la « Guerre Froide ». Ainsi soit remis à sa juste valeur le remake de 2002, selon son collègue modifiant quelque peu le scénario au niveau technique, avec la bénédiction du gouvernement d’origine de la plus belle histoire de science fiction littéraire qui me parle. Au même titre que les thèmes du romancier Philip K. Dick, romance contrarié, transformation, fusion, irréversible point du non retour, une planète esprit libre atypique de l’observation expérience, sait retenir par l’obsession en ses mains spirituelles, le paysage envahissant immergée.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    919 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 août 2018
    Solaris c’est la partie du cerveau de l’homme auquel il accède par la connaissance. Ici ce sera la science.
    L’homme voit apparaître une personne disparue. Et cette venue lui fait réfléchir au bonheur. Est-ce que l’immortalité est le bonheur ?
    Chaque homme réceptif voit apparaître ce qu’il recherche au fond de lui.
    Mais qui en vérité recherche ce qu’il désire vraiment?
    C’est ainsi qu’on explique cette île. Tout le monde vit sur Solaris. Planète liquide, berceau de la vie. Mais qui en comprend la « substantifique moelle »?
    Tarkovski dit ne pas avoir aimé son film une fois terminé. Mais est-ce parce qu’il n’avait pas résolu cette énigme?
    Au départ, ce film franchement philosophique aurait pu s’apparenter à Malick de nos jours, mais au final il faudrait aller du côté de « je t’aime, je t’aime » de Resnais.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    158 abonnés 2 421 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 juillet 2018
    Bof, je suis passé à côté de ce film.
    Le film est indécemment long et contemplatif. Et en plus, il ne m'a pas fallu beaucoup de temps avant de commencer à m'ennuyer.
    En revanche, il est vrai que les décors sont très beaux et vachement travaillé. De la même manière, (l'absence de) musique colle parfaitement à la vacuité de l'espace, ce silence est particulièrement marquant. Mais à part ça, je n'ai pas trouvé le film très intéressant.
    Le début est déjà très étrange. Cette conception du futur est très froide, en particulier dans l'interaction des personnages entre eux. Le personnage principal est mou et ennuyeux, il ne fait strictement rien du film. Le reste du film est à l'avenant : très bizarre. Difficile de tout saisir du film et de comprendre ce qu'il cherche à nous dire.
    Le rythme est lent. Il faut attendre le tiers du film (soit presque une heure) avant que l'on entre dans cette station.
    Je n'avais pas spécialement adulé la version de Soderbergh, mais forcé d'admettre qu'elle est plus captivante.
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