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    Zabriskie Point
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    86 critiques spectateurs

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    stebbins
    stebbins

    458 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 janvier 2007
    Le destin des personnages des films d'Antonioni est souvent pour le moins singulier: que ce soit Thomas ( le photographe de mode de Blow Up ) ou David Locke ( le héros de Profession: Reporter ), leur parcours est étrange et vide de toute signification, car il s'agit la plupart du temps d'une évolution vaine, fondée sur l'absurdité de l'existence. Il en est de même pour Mark, le protagoniste de Zabriskie Point, jeune étudiant américain qui se retrouve accusé d'un meurtre qu'il n'a pas commit et qui prend la fuite jusqu'à se retrouver en pleine Vallée de la Mort. S'en suivra une superbe séquence dans laquelle Mark et Daria ( la sécrétaire d'un riche architecte, elle même vouée à la vacuité de l'existence, et fuyant son employeur et la société de consommation ) se retrouveront pour mieux se perdre...Zabriskie Point est un film à la structure formelle déroutante, dont la scène érotique ( ou psychédélique ? ) dans la désert vaut à elle seule le visionnage. Antonioni magnifie l'espace désertique, la poussière et la chevelure de ses personnages, dans des plans d'une incroyable beauté. La musique des Pink Floyd est en adéquation parfaite avec l'image, et la mise en scène du cinéaste séduit par son caractère brut ( les comédiens sont pour la plupart amateurs et la caméra est instable pour une bonne partie du film ). Zabriskie Point rappelle Easy Rider ( qui est sortit à la même époque ) de par la marginalité spirituelle des personnages et leur refus des normes établies par la société américaine. Le film d'Antonioni inspira certainement Gus Van Sant pour Gerry...Très réussit dans l'ensemble, malgré les scènes précédant le départ de Mark en avion, que m'ont parfois semblé ennuyantes....
    Backpacker
    Backpacker

    53 abonnés 780 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 janvier 2007
    Extraordinaire critique libertaire d'Antonioni sur la société de consommation et la répression contre toutes les formes de contestations altermondialistes. Son film soulève quantité de réflexions et de questions portant sur la liberté de pensée et de vivre dans notre société. Un long-métrage révolté aux images fortes, visionnaire et indispensable...
    Julien D
    Julien D

    1 101 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 septembre 2013
    Cet étrange objet cinématographique qu’est Zabraskie Point est indissociable de la filmographie de son auteur, Michelangelo Antonioni, qui se fit remarquer en Italie avec des films brisant les codes de la narration classique. Tout cinéphile connaissant l’œuvre d’Antonioni ne sera donc pas surpris de voir, dans certaines scènes, les voix disparaitre ou le héros mourir avant la fin, mais si ce film a tant fait parler de lui c’est finalement moins grâce à sa forme expérimentale qu’à sa teneur politique dont l’accueil méprisant du public américain valut au réalisateur d’être désavoué par la MGM de son contrat à long terme. Pourtant, avec le recul, Zabraskie Point est une œuvre qui décrit avec beaucoup de justesse les luttes étudiantes des années 70 et les cultures hippies et beatnik à travers un road-movie mélodramatique et plein de belles images porté par une bande-originale envoutante. Evidemment, et malgré le grand nombre de scènes censurées, la prise de position très libertaire de son auteur fit du film un échec commercial cinglant certes mais surtout, et du même coup, une œuvre culte d’une beauté et d’une puissance évocatrice aujourd’hui trop rare.
    benoitparis
    benoitparis

    94 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juin 2012
    Filmer en auteur, en explorant les potentialités proprement artistiques du cinéma, a permis à Antonioni de restituer une vision extrêmement originale et révélatrice de l’espace américain, celui urbain bouffé par l‘affichage publicitaire, qui se superpose à la démesure des paysages naturels. Pour le reste « Zabriskie point » vieillit bien parce qu’il est de plein pied dans l’esprit de son époque (avec à la fois un tableau des mouvements contestataires et une histoire de rupture et d’initiation) sans en être la caricature, sans tomber dans les dérives, les fatras pseudo spirituels de la fin des années 60 (on en est tout de même pas loin avec les couples dans le désert…).
    m.julien210
    m.julien210

    23 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 septembre 2014
    J’ai été totalement séduit par Zabriskie Point. Ignoré du grand public, certes moins connu que Easy rider ou encore Taxi driver, il est pourtant tout aussi percutant et emblématique de son époque.
    C’est un film engagé qui ne fonctionne pas sur un récit construit, son but premier est d’accuser la société américaine puritaine et conformiste à la fin des 60’s à travers l’idéologie hippie. Ainsi nous suivons les péripéties de Mark, un jeune universitaire en désaccord avec l’Amérique dans laquelle il vit. La première partie du film est donc une dénonciation. De cette façon, la caméra d’Antonioni décrit une Amérique traditionaliste profondément raciste et violente, un passage est d’ailleurs particulièrement explicite : Mark entre dans une armurerie et fait semblant d’adopter une attitude xénophobe : « Nous avons besoin d’armes pour nous défendre. Des noirs vivent près de chez nous, il faut protéger nos femmes » l’armurier coopère : «Protéger son domicile c’est légal. Si vous les butez dehors, rentrez-les ». Le réalisateur blâme également le capitalisme et sa société de consommation, les enseignes sont omniprésents dans le long-métrage, de plus, le principal antagoniste est le responsable d’une grande entreprise immobilière.
    La seconde partie du film se déroule dans le désert. Mark rencontre Daria, jeune femme fuyant son patron. Les plans sont plus longs et les paysages sont mis en avant. On entre dans le domaine du sensoriel et de l’onirique, Antonioni nous fait partager leur « trip » incroyablement beau et sensuel. Là les personnages se sentent libres. Ils fument, font l’amour et disent ce qu’ils pensent. Une relation amoureuse se crée. Le couple fonctionne très bien à l’écran grâce aux deux acteurs très peu connus qui sont obligés de porter le film car pendant quarante minutes, il n’y a qu’eux à l’écran, dans leurs paradis perdu.
    Ce que j’ai apprécié dans Zabriskie Point, c’est que les plans sont extrêmement étudiés et soignés, le réalisateur joue beaucoup sur la profondeur de champ. Globalement la photographie est très belle. Le montage est certes un peu déroutant, mais je l’associe au côté réaliste que le réalisateur essaie d’apporter à son film : la scène du débat étudiant et celle des émeutes sont filmées comme un documentaire. Outre l’aspect technique, Michelangelo Antonioni parvient à délivrer des images fortes, comme cet avion aux couleurs hippies qui survole Los Angeles, royaume du capitalisme, et ses intentions sont claires et précises, sa déclaration est correctement développée (rien n’est laissé au hasard) et son film laisse part à une réflexion et peut-être même une remise en cause du spectateur à l’époque à laquelle il est sorti. Enfin, la bande originale est superbe. Signée Pink Floyd elle prend tout son sens lors de la scène spoiler: d’explosion qu’imagine Daria à la fin du film
    . En effet on peut voir à l’aide de magnifiques et surprenants ralentis, pleins d’objets faisant référence à la société de consommation tourbillonnant sur des accords de guitare électrique. J’ai adoré ce moment, grand trip audiovisuel complètement halluciné et jubilatoire.

    En conclusion, Antonioni signe un film maîtrisé et engagé qui n’a pas eu le succès qu’il méritait. Sexe et violence sont montrés sans complaisance dans une œuvre étrange, hallucinatoire et symboliquement tragique. Si Blow up vous rebuté regardez quand même Zabriskie Point qui est plus facile d'accès et qui semble plus sincère.
    jroux86
    jroux86

    6 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 février 2024
    Mépris de la jeunesse, violences policières, spéculation immobilière délirante : le propos de ce film maudit, échec aussi bien commercial que critique, classé parmi les "pires films réalisés" d’après Wikipedia (j’ai peine à l’écrire), reste toujours très actuel. Pour illustrer sa critique de la société américaine d’alors, Antonioni colle aux aspirations de la jeunesse dont il partage le sentiment de révolte. C’est d’ailleurs ce parti pris, naïf diront certains, qui lui a été reproché. Mais ce qui intéresse Antonioni avant toute chose, je crois, c’est le potentiel esthétique et évocateur des dualités ainsi observées. Il oppose la beauté intemporelle du désert des Mojaves à un urbanisme saturé de publicité et de bâtiments administratifs, la naïveté de la jeunesse à la cupidité des affairistes, le jardin originel à la modernité mercantile. Du décor naturel et des acteurs non-professionnels, il tire une certaine idée du monde, forcément différente de cette société américaine qu’il ne s’est pas caché d’exécrer. Un monde qui ressemblerait à un lointain éden auquel quelques jeunes gens ont encore l’envie de rêver. Un monde où les Icare se brûlent encore les ailes à vouloir voler trop haut, trop loin. "Pourquoi as-tu volé un avion ?" demande Daria. "Pour décoller du sol !" lui répond simplement Mark. Et se perdre dans un bouquet final inoubliable.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 173 abonnés 7 231 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mars 2021
    Après son thriller Blow Up (1967) pour lequel il reçut la Palme d’Or lors du 20ème Festival de Cannes et bien avant Profession : Reporter (1975), Michelangelo Antonioni change de registre pour critiquer ouvertement la société Américaine des années 60, au moment même où ont lieu de grands bouleversements, tels que les manifestations d’étudiants sur les campus universitaires ou encore l’avènement de la contre-culture avec notamment le mouvement hippie.

    Antonioni découpe son film en deux parties bien distinctes, la première commence comme un documentaire, caméra à l’épaule, au cœur de Los Angeles où gronde la contestation dans les milieux universitaires. Puis la seconde partie, c’est tout autre chose puisqu’il s’agit d’un road-movie métaphysique où il suit le parcourt aventureux deux de jeunes, assez différents l’un de l’autre.

    Pour son premier film américain, le réalisateur italien dresse ici un portait amère d’une Amérique contemporaine, chantre du consumérisme. Une œuvre qui ne laissa personne indifférent à sa sortie (le film fut un échec cuisant avant de gagner ses lettres de noblesse et d’accéder au statut de film culte au fil des décennies). Un film d’une rare beauté plastique & crépusculaire, la superbe photo de Alfio Contini et ces somptueux décors (la vallée de la mort et le désert de Mojave). Les kilomètres défilent sous nos yeux, nous laissant entrevoir des plans de toute beauté (notamment les plans aériens, l’orgie poussiéreuse dans le désert et bien évidemment, l’explosion finale au ralenti). Un road-movie minimaliste (une économie de dialogue), le tout, magnifié par une B.O. aux accents rock (avec entre-autres les Pink Floyd et les Rolling Stones).

    Michelangelo Antonioni nous livre une réflexion intéressante sur les États-Unis et son avenir, à travers une œuvre pessimiste qui dérange et ne laisse pas indifférent. D’un côté les étudiants qui se révoltent, de l’autre la libération sexuelle, la contre-culture et le capitalisme, tout cela vient s’entrechoquer pour au final, donner lieu à un final de toute beauté et parfaitement inattendu.

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    cylon86
    cylon86

    2 255 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 janvier 2011
    Antonioni est loin d'être un cinéaste facile d'accès et ses films sont souvent des OVNIS cinématographiques. "Zabriskie Point" n'échappe pas à la règle mais reste compréhensible et offre de beaux moments (le final, splendide). Critique subversive de la société américaine toujours d'actualité aujourd'hui, le film comporte ses moments creux. Daria Halprin est superbe.
    Plume231
    Plume231

    3 472 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juillet 2011
    La trame scénaristique pourrait tenir écrite sur la poche de venin d'un scorpion du désert, il n'empêche Antonioni a laissé une grande partie de son ennui en traversant l'Atlantique. Et il faut tout de suite reconnaître qu'il a aussi bien capté l'ambiance des révoltes estudiantines américaines qu'il l'avait fait pour le Swinging London dans "Blow-Up". Le couple de jeunes acteurs inconnus fonctionne très bien, on a droit à quelques belles fulgurances notamment le final, et la musique des Pink Floyd colle bien. Une petite réserve quand à la scène des roulades dans le sable, qui s'apparente à une scène de sexe, qui fait plus penser à une pub Royal Canin qu'à autre chose (certains trouveront paradoxal que je compare l'instant d'un film qui dénonce la société de consommation à une publicité mais j'ai pas envie qu'on m'emmerde avec ça...!!!). Bon ben voilà, un des Antonioni les plus regardables.
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    114 abonnés 829 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 décembre 2014
    C’est vraiment parce que c’est Antonioni, que c’est Pink Floyd aux oreilles, et qu’il y a deux ou trois incroyables morceaux de bravoure cinématographiques : le cœur du film avec la montée du désir, la danse de la séduction par l’avion tournant autour de la voiture dans des décors fous de beauté. Puis l’amour à 20 ans dans la poussière de Zabriskie Point. Et leurs visions sensuelles. Il y a enfin les derniers plans sublimés par la musique de Pink Floyd juste après les explosions à répétition (qui elles énervent plus qu’autre chose). Sinon tout le début est franchement bancal : la trivialité des échanges entre étudiants pseudo révolutionnaires. Les échanges de coups de feu, moyennement filmés, amenés. Tout le reste qui s’étire en longueur de façon invraisemblable. Des plans qui ne se tiennent pas et n’en finissent plus. Et une intrigue globalement d’une naïveté confondante, qui peine à nous porter avec elle. Je crois qu’en mixant le beau Badlands et ce psychédélique Zabriskie Point, y aurait eu matière à accoucher d’un sublime objet. Mais en l’état celui-ci se résumera aux 2 ou 3 moments d’anthologie cités ci-dessus C’est déjà pas mal vous me direz !
    Truman.
    Truman.

    203 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 janvier 2014
    Nous sommes en 1969 a Los Angeles et les temps sont durs, la jeunesse se révolte et subit une oppression policière violente .
    Mark va alors assister au meurtre d'un policier, de peur de se faire arrêter car il avait une arme il va fuir en volant un avion .

    En survolant Los Angeles, la liberté pointe le bout de son nez et nous quittons la révolution . Mark arrive alors dans le désert et rencontrera Daria, une jeune femme avec qui se liera une courte histoire d'amour .

    Zabriskie Point a un défaut, c'est que son sujet n'est pas traité comme il faut, trop expéditif et peu approfondi, on comprend ou veut en venir le réalisateur mais j'ai eu l'impression qu'il manquait un petit quelque chose dans tout ça .

    Ensuite le film est un vent de liberté, d'amour, de soleil, de poussière d'une jeunesse révoltée, c'est beau, touchant et la réalisation est parfaite .
    Probablement l'un des plus belle scène d'amour dans la nature qui puisse exister dans le cinéma .
    Le film offre non seulement des plans maitrisés en hélicoptère mais de magnifiques images . Rajoutons a tout cela une bande son qui colle a merveille .

    Zabriskie Point est une ode a la liberté et a l'amour, il ne lui manque qu'un petit truc pour devenir un indispensable dans son genre mais ça reste un très beau film .
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    224 abonnés 1 597 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 septembre 2013
    C'est le premier film US de Michelangelo Antonioni, très ancré dans la réalité de l'époque (fin des années 1960, mouvements de contestation étudiante, répression policière...). Le cinéaste continue d'explorer son thème fétiche de l'incommunicabilité, non plus sur le terrain de l'intime, mais sur un plan social, générationnel, idéologique. Incommunicabilité entre une jeunesse éprise de liberté et un monde adulte bourgeois, matérialiste et autoritaire. Antonioni s'approprie une certaine mythologie nord-américaine (road-movie, grands espaces, grandes maisons symboles de réussite sociale) pour mieux la transgresser, la dynamiter. Il se laisse porter par une inspiration poétique et révolutionnaire, qui trouve son expression dans quelques scènes fortes : l'amour dans la vallée de la Mort, la déflagration finale, filmée au ralenti et sous de multiples angles. Liberté sexuelle et rêve d'une société qui vole en éclats... Tout cela sur une musique de Pink Floyd. On est en plein trip fantasmatique. Côté sémantique visuelle, on note une opposition entre les villes tentaculaires et le désert, les messages publicitaires saturant l'environnement urbain et une communication humaine, épurée, sensorielle. Sans oublier la présence récurrente de la couleur rouge... Au final, Zabriskie Point apparaît comme une balade romantique et explosive, certainement naïve, utopique, mais d'une grande beauté esthétique.
    Roger Cola
    Roger Cola

    28 abonnés 96 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 novembre 2016
    Le capitalisme à la dérive, c'est ce que l'on peut retenir de cet incroyable Zabriskie Point. Minimaliste et poétique, le film raconte l'histoire de deux étudiants amoureux l'un de l'autre qui cherchent à échapper à leur quotidien, une véritable ode à l'amour et au mouvement hippie. Sans jamais être niais même si très ancré dans son temps, Antonioni délivre un message fort et profond. Un cinéma difficile d'accès, mais du grand cinéma.
    ClashDoherty
    ClashDoherty

    210 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 juin 2007
    Assez déroutant, mais visuellement superbe, "Zabriskie Point" est un des films les plus cultes de la fin des années 60, époque du 'flower power' et du psychédélisme. La musique (Grateful Dead, Pink Floyd...) accentue encore un peu plus le coté psyché du film, qui contient deux-trois scènes assez lourdes à regarder de nos jours (la scène où les deux héros font l'amour, par exemple), mais reste immanquable. Superbe, dans l'ensemble.
    NeoLain
    NeoLain

    4 231 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 octobre 2009
    Culte ! Zabriskie un point c'est tout. Un des mes films préférés de tous les temps, c'est le Antonioni le plus accessible. L'actrice Daria Halprin qui à présent est psychologue, elle n'a pas une grande carrière d'actrice car elle à prit la décision d'y mettre fin, une des ex femme de l'acteur Dennis Hopper. L'acteur Mark Frechette mort le 27 septembre 1975, il a obtenu le rôle masculin principal alors qu'il n'avait pas d'expérience antérieure d'acteur. Voilà le duo qui restera à jamais dans vos esprits, deux complicités pour une histoire d'évasion, de quête du bien être, l'amour et de la paix et tant d'autres messages qu'Antionioni nous balance aussi parfois sous une forme subtile. Deux scènes cultes comme quand les personnages font l'amour dans la vallée Zabriskie, et le final tout simplement somptueux sous un morceau du groupe Pink Floyd.
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