Avis sur After Hours

Scorsese, la nuit, l'art, et NYC. Dans ce film "résurrection" (Et pour cause, c'est grâce à After Hours que Scorsese est sorti de la dépression qu'il traversait et il a avoué que s'il n'avait pas fait ce film, il aurait probablement arrêté le cinéma.), Scorsese brasse tous les thèmes qui lui sont chers, et convie un informaticien naïf à vivre la nuit la plus déjantée et explosive de sa vie. C'est une variante d'Alice aux pays des merveilles qui est contée ici, sauf qu'il s'agit plutôt d'un pays de cauchemars qui émerge dans le célèbre quartier de Soho à Manhattan. Scorsese s'est clairement amusé à dépeindre un microcosme d'artistes, de doux-dingues, de laissés pour comptes, d'égarés, de marginaux ignorés par une société et une époque alors en plein essor (les fameuses 80's). C'est à la fois l'un de ses films les plus personnels et à la fois l'un des plus éloignés de ses sentiers habituels. C'est drôle, dérangé et dérangeant, et l'identification avec le personnage principal est totale. Un film malin et brillant.

Mais que serait le cinéma sans Martin Scorsese ? On ne peut que le remercier pour ce qu'il nous offre et nous a offert avec cet énorme réalisation qu'est "After Hours". On reconnait son style, avec beaucoup de scènes tournées de nuit (Taxi Driver), une ambiance géniale des 80's avec une bande originale haletante et parfaite. La perversité humaine mise au registre comique, un coup de génie... Son choix de casting est extraordinaire ; le personnage de Paul Hackett est indéniablement fait pour Griffin Dunne, Rosanna Arquette & Linda Fiorentino jouent avec une telle justesse !

"After Hours" est une excellente comédie sur la descente aux enfers de Paul (Griffin Dunne, parfait), un homme tout ce qu'il y a de plus normal qui voulait juste passer une bonne soirée avec Marcy (Rosanna Arquette, habitée), la jolie femme qu'il avait rencontré un peu plus tôt et sortir ainsi de sa petite routine quotidienne de célibataire. Mais, il va vivre un vrai cauchemar éveillé en rencontrant des tas de personnes plus bizarres les unes que les autres et en ayant plein de problèmes (euphémisme). J'aime beaucoup ce film de Scorsese, qui est vraiment à part dans sa filmographie, de par son côté complètement déjanté et surréaliste. Le rythme est échevelé, les acteurs sont tous très bons (outre Dunne et Arquette, citons également la charmante Linda Fiorentino, Catherine O'Hara ou Cheech Marin) et la musique d'Howard Shore est bien dans le ton. "After Hours" est un film que je revois souvent en y prenant toujours du plaisir. A noter que le clip "Alors on danse" de Stromae s'en inspire un peu.

Chef d'oeuvre absolu du grand Martin. Une odyssée moderne, retracant les galères d'un homme pour rentrer chez lui. Tout est parfait dans after hours: les acteurs sont bourrés de talent, la mis en scène est magistrale, et pour finir, cette ambiance de New York de nuit est tout simplement magique! Un de mes films cultes

Ah Scorsese, avec ce film il nous raconte l'histoire d'un nommé Paul(Griffin Dunne), qui est un jeune homme informaticien tout ce qu'il y a de plus "banal", qui va vivre un vrai "cauchemar" le temps d'une nuit après avoir rencontré une mystérieuse femme(Marcy, alias Rosanna Arquette) dans un snack. Du coup cette comédie noire enchaîne les situations délicates, au point de perdre complètement le contrôle de la situation, car Paul se sent obligé(et c'est ça qui est génial) d'affronter tout ces obstacles, plutôt que d'essayer de rentrer chez lui directement. Bref c'est du très bon scorsese, c'est maîtrisé, très haletant et vraiment surprenant!

Cette comédie de Martin Scorsese ne m’a pas convaincu, pire je n’ai pas ri une fois. Ce n’est tout simplement pas mon type d’humour, mais je ne me suis pas ennuyé pour autant. L’enchaînement de situations absurdes arrivant dans la même soirée à ce type m’a laissé assez insensible. J’ai adoré deux choses dans ce film, le générique du début et celui de fin, grâce à l’excellente musique et c‘est tout. En résumé pour moi After hours est un film ni bon, ni mauvais, juste insignifiant.

Surréaliste et monumental, c'est plus qu'un film, une hymne à la vie la nuit.
Les déboires d'un col-blanc qui s'ennuie au travail. Telle Alice au pays des merveilles, il suit le lapin blanc à travers la nuit pour faire des rencontres hasardeuses.
Linda Fiorentino est magique et envoûtante. Elle est la principale attraction du film.
On rigole à chaque instant Rosanna Arquette y trouve son meilleur rôle.
CULTE INCONTOURNABLE Rien que pour la belle Linda Fiorentino.

Paul est un jeune homme très correct, doux, rêveur. Il ne veut de mal à personne mais plutôt du bien à tout le monde.
Paul rencontre Marcy dans un bistrot ; elle est charmante, l'attirance est immédiate. Le soir même, il lui téléphone et elle lui donne rendez-vous chez son amie June (Verna Bloom) à SOHO. Il est 23H30. Pour Paul, qui va aller de surprises en surprises, la nuit va être très longue.

Rosanna Arquette est magnifique dans le rôle de Marcy ; quant à Griffin Dunne, il porte le film d'une façon magistrale dans le Rôle de Paul.

Un suspense omniprésent et un humour décalé dans ce scénario abracadabrantesque ou rien ne se passe jamais comme prévu. Des scènes étranges de SOHO dans un New York complètement déserté. Les dialogues sont raffinés et la bande son riche et variée : Classique (Mozart, Bach, Gershwin), Jazz (Cole Porter)...

Une belle réalisation de Martin Scorsese pour ce film que je n'aurai pas classé dans le genre "comédie" mais celui de "fantastique".

Le genre de film où plus le héro (ou la victime c'est selon) avance dans l'histoire, plus les catastrophes s'accumulent. Et durant toute la projection, le spectateur se demandant : mais quand donc cela s'arrêtera-t-il... Presque énervant...

Terrible ce film!! Dans ce chef-d'oeuvre de Scorsese, un homme va vivre une nuit infernale en essayant de rentrer chez lui. Ca en devient presque glauque tellement ça va loin, c'est juste énorme, un gros moment de rigolade!!

Le parti pris audacieux de faire une comédie frivole et totalement déjantée est tout à fait louable de la part de Scorsese, mais le récit est au finale trop déficelé pour tenir sur la longueur...

la filmographie de Martin Scorsese n'a plus beaucoup de secret pour moi, puisqu'en tant que fanatique inconditionnel du bonhomme, j'ai dévoré la presque totalité de ses progénitures cinématographiques. A l'heure de tirer un bilan, l'un des constats majeurs à retenir, c'est que ses films les plus renommés ne sont pas les plus indispensables. Oui, Taxi driver, Raging Bull, Goodfellas se trouvent être des objets exceptionnels de maîtrise, des bijoux d'intelligence formelles, mais il en est encore d'autres qui les surpassent. A Tombeau ouvert, Aviator et AFTER HOURS en font partie.

After Hours n'est pourtant pas un projet ambitieux au départ. Après les problèmes vécus par Scorsese sur le tournage de La dernière Tentation du Christ, celui-ci décide de tourner en vitesse un petit film en un temps record, sans avoir à subir la pression de certains producteurs.
Une sorte de renaissance pour Martin qui retrouve le plaisir de faire des films, et la ressemblance entre After Hours et Taxi Driver, son premier succès, tend à mettre en exergue ce retour aux sources.
After Hours met en scène un new-yorkais moyen, à qui il va arriver les pires aventures en une seules nuit. De cette spirale funeste, la substance humoristique jaillit, en même temps qu'un subtil regard métaphorique sur la sexualité et l'impuissance.
Très vite on plonge dans cette effervescence vespérale; lorsque la nuit tombe, un autre monde semble ouvrir ses portes. A l'instar de Bringing out the Dead ou Taxi Driver, le protagoniste Paul Hackett, se retrouve malgré lui confronté à cette univers aliéné dont il tente énergiquement de s'extirper. Mais un destin acharné le conduira à affronter moult péripéties, en particulier lorsqu'il s'agira d'interactions avec la gente féminine, gente à la source de tous ses maux. Ce qui frappe, c'est l'impuissance dont il fait preuve à se dépêtrer des griffes de ses étranges demoiselles, façon imagée de montrer son impuissance sexuelle. Les pièges à rat encerclant le lit d'amour ou ce curieux dessin montrant un crocodile dévorer le sexe d'un homme sont des indices plus qu'explicites de cette castration intempestive dont est victime Paul. Et la dernière situation facheuse dans laquelle il finit par se retrouver l'est d'autant plus : (attention Spoiler) Enfermé dans une sculpture, à la merci de sa dernière rencontre (fin du spoiler) .

Mais avant de se lire comme un écho au théories freudienne, After Hours est un film qui doit se vivre au premier degré. L'ambiance lyrique de cette nuit New yorkaise rappelle un certain Eyes Wide Shut, l'éventail de personnages comiques est foisonnant d'inventivité et il résulte de ces tribulations une angoisse qui vient se lover dans un coin de notre estomac et qui ne nous quitte plus jusqu'à la fin, malgré l'aspect humoristique du film.
Quant à la composition de Howard Shore elle est sublime.

Une nuit de folie pour Griffin Dune qui tombe toujours sur des personnages plus strange les uns que les autres, à rapprocher de Grégoire Moulin. Scorcese livre un film qui ne lui ressemble pas mais grâce à un scénario malin il emporte l'adhésion.

Sur un scénario intéressant, Martin Scorsese a réalisé un film qui ne l'est pas.

Avec "After Hours", Martin Scorsese utilise la comédie sous une forme grinçante, avec une prédominance de l'humour noir et de l’absurde. Ce choix annonce des dialogues souvent jubilatoires, des personnages décalés et des situations improbables. Et si le film surprend agréablement dans sa première partie, avec notamment un rôle intéressant donné à Rosanna Arquette, le film finit par tomber dans une certaine monotonie dans l’enchaînement de ses péripéties, avec certaines trouvailles pas toujours très inspirées (notamment dans l'évocation du lynchage). Il reste le talent de Griffin Dunne, héros particulièrement attachant, déterminé et malchanceux, et qui parvient à faire planer un certain mystère sur le film. Finalement, "After Hours" est relativement inégal, mais se conclut sur une note plus que positive avec une chute mémorable.