Avis sur Bowling

Un peu déçu ! Un hommage à la Bretagne avec des beaux paysages. C'est un petit film sympathique avec des actrices assez convaincantes, l'histoire est moyennement ficelé. Un mélange entre humour et drame. Inspiré de faits réels !

Un nanar comico-social qui a clairement été conçu aux couches populaires,plus particulièrement en Bretagne,son autre objectif étant de pouvoir cartonner un soir de prime time à la télé... "Bowling" n'a rien à voir avec les fables sociales britanniques à la Ken Loach comme on a pu l'entendre ici et là. C'est une comédie bien bien basique,où une DRH coincée du derche,va se débrider au contact des employées de l'hôpital local et de leur club de bowling. Les séquences sportives sont d'ailleurs atroces tant elles sont mal filmées. Quant au message sur la nécessité d'infrastructures dans les petites villes,il est éclipsé par des gags très pauvres et des situations navrantes. L'alchimie entre les 4 actrices principales et hétéroclites,transparaît effectivement,mais leur humour est employé au service de dialogues de télénovela. Honteux de se moquer autant de son public,et du peuple breton au passage.

Six mois jour pour jour après la sortie au cinéma de son premier long-métrage (le sympathique Ma Première fois), Marie-Castille Mention-Schaar revient avec une comédie sociale catastrophique et au combien navrante (comment a-t-elle pu tomber aussi bas ?). Bowling (2012) est l’archétype de la comédie prévisible avec ses protagonistes stéréotypés (la parisienne bourgeoise coincée qui hérite du mauvais rôle, celui de la DRH et qui va parvenir à se créer des liens avec celles qu’elle doit mettre à la porte suite à la restructuration d’un hôpital et la fermeture de la maternité où elles travaillent). Prévisible avant le premier quart d’heure, il faut en plus de cela se farcir un scénario grotesque (l’équipe de la maternité est aussi membre de l’équipe féminine de bowling et comme par le plus grand des hasards, leur championnat tombe pile au moment où la décision de justice doit donner son avis sur la fameuse restructuration, dilemme au sein des filles, jouer au bowling ou assister à délibération du juge ?). De Catherine Frot une fois de plus cataloguée dans le même registre à Mathilde Seigner en autoritaire (on ne sera pas surpris), en passant par Firmine Richard qui agace plus qu’autre chose (son personnage tombe en sanglot sous prétexte que sa tenue de bowling est trempée !), seule Laurence Arné parvient à faire la différence (de toute façon, ce n’était pas si difficile). 90 longues minutes éreintantes par tant de naïvetés et de mièvreries dignes d’un banal téléfilm pour ménagère de moins de cinquante ans (on pourra toujours signaler de magnifiques paysages de la Bretagne filmés en prises de vues aériennes, mais à part ça, quelle perte de temps).

Encore plus insupportable que l'irregardable Beur sur la ville. Confondant l'humour et la propagande politique, Bowling se charge à outrance de revendications de gauche qui étouffent le public sensé voir des gags. Mauvaise repompe de bienvenue chez les Chtis (très drôle au demeurant) et vrai navet social, Bowling n'a rien à dire (ni sur la Gauche (il nous ressort l'équation droite = nazi), ni sur le bowling (fais tomber la quille, josette !)) et se contente de filmer des dialogues d'une platitude assommante quand le spectateur n'est pas assailli par un slogan malvenu ("On va le faire tomber, ce mur !", "Ensemble, on peut changer les choses !", "Egalité pour tous !" (oui, le film défend la cause du mariage homo, même si ça n'a strictement rien à voir). Un véritable étron cinématographique, qui devrait être enterré au fond des bacs dvd promo d'ici quelques années...

Sorti durant l'ètè 2012, "Bowling" n'est ni plu ni moins qu'un ènième divertissement à la française avec son côtè sèrieux et pas sèrieux! Combat de femmes pour garder une maternitè dans une petite ville de Bretagne (la belle ville de Carhaix dans le Finistère) et d'un autre côtè, le bowling, tous les soirs, pour gagner les championnats amateurs! il ne faut pas demander plus à cette histoire d'amitiè (on ne sait pas trop d'où elle arrive mais elle est là) qu'une suite de pèripèties comiques et sociales à l'humour parfois naïf et parfois bien senti comme son final dans une fourgonnette! La distribution est le point fort du film et donne envie de faire quelques strikes avec quatre personnalitès de femmes qui se complètent! Avec sur les pistes Catherine Frot, Mathilde Seigner, Firmine Richard et Laurence Arnè qui endosse son rôle avec une attachante prèsence! A voir sans prise de tête...

un fait divers scénarisé
une comédie qui remplit son rôle
les actrices sont justes (en dessous la petite jeune patronne du bowling)

La mayonnaise ne prend pas. Réalisation plate, digne d'un mauvais téléfilm signé TF1. 1 étoile et demie.

Un excellent petit film Français agréable à regarder.
Mathilde Seigner et Catherine Frot joue a merveille.
J'adore

Bowling c’est une comédie qui s’inspire d’un fait divers réel, et qui brode une petite intrigue gentillette autour. Honnêtement le résultat déçoit, cette comédie s’avérant plutôt poussive, sans grand relief, et au bout du compte peu drôle.
Le casting est assez impressionnant, surtout côté féminin, avec Catherine Frot, Mathilde Seigner, Firmine Richard, quelques têtes d’affiches du cinéma hexagonal qui se sont donné rendez-vous dans un film qui reste un film de femmes. Celle qui tire son épingle du jeu c’est Firmine Richard, plus entrainante et dynamique que ses comparses finalement et dont la truculence vient donner un peu de punch à un métrage qui en manque. Seigner hérite d’un rôle plutôt punchie mais au final elle est sans grand relief, tandis que Catherine Frot a un rôle taillé sur mesure pour elle et elle retient l’attention, se montrant efficace, mais son rôle n’a pas le relief de celui de Richard. A noter aussi une Laurence Arné pimpante, mais pas non plus très mémorable, même si lors de quelques scènes elle retient l’attention : Le casting masculin en revanche n’a pas une présence suffisante pour vraiment mériter un commentaire ici.
L’histoire s’inspire donc d’un fait réel, pourquoi pas, des fois ça marche. Ici c’est finalement limite. Ok on peut être touché par cette histoire, et il y avait un potentiel presque séduisant à la Rasta Rockett avec cette équipe improbable qui se lance dans une aventure sportive inédite, mais le film semble n’avoir fait aucun choix. Il y a trop de choses à dire manifestement, et on se retrouve avec un film qui non seulement cherche à évoquer la fermeture de la maternité, évoquer la vie des héroïnes, et évoquer leur aventure sportive. Autant dire qu’en moins d’1 heure 30 ça fait beaucoup ! Le film s’enfonce donc dans le survolage, la superficialité, et il n’a tout simplement plus le temps de faire rire, distillant quelques scènes peu convaincantes (avec les CRS par exemple). Pas de surprise donc, peu de rire, peu de sourires aussi, Bowling a sans doute une envie de bien faire mais le scénario est beaucoup trop gros et complexe pour un film si court, c’est évident.
Sur la forme, et bien j’ai apprécié le choix des décors naturels, avec un tournage sur les lieux décrits dans le film, c’est une bonne chose, et cela se sent. Il y a une certaine authenticité qui se dégage, je dis « certaine » car au final il y a peu de scènes en extérieur et on a du mal à vraiment se projeter dans ce village de Carhaix. Pour le reste la mise en scène n’a aucun relief particulier. A noter une bande son très bretonne sympathique qui met gentiment dans l’ambiance !
Bowling n’est pas une comédie que je recommanderai pour autant. Le sujet généreux et quelques bonnes petites choses de ci de là n’ont pas suffi à me convaincre de l’intérêt de ce métrage qui s’avère trop fade en bouche. Visiblement la réalisatrice a été dépassée par ses ambitions, et c’est dommage. 1.5

Très bonne actrices, très bon film, ayant des origines bretonnes, j'ai trouvé ce film très drôle et triste à quelques moments ! Bravo ! À voir

Les bisounours jouent au bowling et ont pris l'apparence de quatre actrices françaises.
Le scénario est aussi choupinet que les personnages sympathiques et sans reliefs.
"Bowling" est une avalanche de bons sentiments et de caricatures.

Inspiré de faits réels (la lutte des habitants de Carhaix pour sauver la maternité menacée de fermeture), ce "feel good movie" à la française et plus précisément à la bretonne plein de bonne humeur et de tendresse donne la pêche. Si le film est très drôle (l'examen du permis de conduire de Catherine, le "1-2-3 soleil" avec les CRS ou encore le final), l'émotion n'est jamais loin (la maladie du mari de Firmine) et la vision du monde du travail sonne juste (le directeur qui prend ses vacances et laisse la DRH gérer la crise). Très belles images de Bretagne également ainsi qu'un générique final qui ne donne pas envie de quitter la salle.

Puant. Bowling est une comédie pour ménagères ménopausées

Sur un vieux fond social de grande facilité, présent uniquement pour donner un peu plus de fond au film, mais en vain, "Bowling" vient tâter le parquet de la comédie française déjà bien rayée. C’est mal traité, mal écrit, connu d’avance de A à Z, et qui plus est extrêmement niais. Nous voilà en présence d'un pauvre divertissement ringard au possible. A se demander comment ça peut faire des entrées...

Il manque tous les ingrédients pour que ce film soit un peu intéressant : un scenario original, des personnages exceptionnels, etc etc.