Déroutant en général, ce film mêle l'imagination et le réel dans une optique de perversion. Des personnages attachants, véritables, sans aucune prétention ni exagération, à travers des acteurs grandioses. On s'emporte dans l'imaginaire et on suit le chemin aléatoire mais inconsciemment prévisible. Film à voir de par son originalité et sa complexité, entre autres.
Un excellent film! De très bons acteurs, un scénario très original et captivant, beaucoup de suspens et de mystère! L'acteur Ernst Umhauer interprète très bien son rôle! On ne s'ennuie pas une seconde, et on se demande comment cela va-t-il finir jusqu'à la dernière image! A voir!!!
Quel film ennuyeux ! j'ai abandonné au bout de 45 minutes. Hormis un climat malsain dû au voyeurisme de cet adolescent (bon nombre d'hommes vont s'y retrouver et aimer ça) et la récupération de Lucchini, il ne se passe rien. J'avais détesté Huit femmes, décidément Ozon c'est pas pour moi. Dégoûtée .....
C'est avec un réel plaisir que l'on suit les pérégrinations malsaines et manipulatrices de l'élève de Luchini (excellent!) qui emmène son professeur et le spectateur dans un piège imparable. On aime le scénario tordu et la mise en abîme permanent. A voir !
Très jolie narration. Le personnage principal construit son roman et nous suivons cela à travers la voix off de ce film. C'est assez pervers et nous devenons des voyeurs comme Lucchini qui joue à merveille.
J'ai super bien aimé ce film joué de main de maître, un tout bon Fabrice Luchini, où la diction et ses déclamations et font un acteur que l'on aime voir vouer et surtout entre sa diction le relever la valeur du bon français. Il y a quelles scènes énervantes au point de vuespoiler: de l'attitude du jeune homme qui désosse une famille avec un sans gêne incroyable et faisant naître quelques fois un peu de stress au vu de l'audace de ce jeune hommespoiler: . Super scénario et comme je l'ai dit et répète un génial Fabrice Luchini. J'ai adoré voir ce film. Je note quand à moi 5 étoiles sur 5.
Film extrêmement construit, il est surtout très très artificiel. On déroule un scénario, ça coule, Luchini se trouve son "mini-moi", ça dégénère. Au fond, c'est même assez prévisible. Passons sur la critique de la petite bourgeoisie, parce que tous les personnages sont laids d'une façon ou d'une autre. On ne regrette pas de le voir mais on ne l'aurait pas vu, notre vie n'aurait pas changé.
j'ai bien aimé la narration plutôt originale de ce film, ou la fiction et le réalisme se mêlent. une histoire dangereuse mais avec du suspense, on a envie de connaitre la suite des rédactions de claude, cet élève énigmatique dont on ne connait presque rien. un jeu malsain commence entre lui et son professeur, mais le plus important est de trouver la fin.
La bande annonce donnait envie...les 3premiers 1/4 d'heure je me laissais prendre par le scénario...et puis l'ennui me gagne irrésistiblement, j'espérais être conduit dans cette maison dans des secrets, des mystères..que sais-je ? c'est un THRILLER après tout.;enfin c'est ce qui est noté, car perso je ,n'ai pas ressenti de tension de peur m'envahir....si j'ose dire Ozon aurait dû oser un peu plus non? :)
Malgré une fin plate et poussive, ce film de François Ozon, de par sa mise en scène, ses dialogues profonds, percutants, et le jeu de ses acteurs, se révèle fascinant.
Ozon aborde ici le thème si fascinant du voyeurisme mais son film est trop lisse pour atteindre le niveau du maître auquel il fait vaguement référence Sir Alfred Hitchcock. C'est bien mené mais c'est froid, on ne s'intéresse au sort d'aucuns des personnages. Dommage, l'idée de mélanger le réel et la fiction ,certes pas nouvelles, aurait pu faire un grand film lynchien, hitchcokien ou même lorgner du côté de Cronenberg ou de Palma. Mais non ,Ozon ne va pas au bout de son projet, son film reste gentillet.
François Ozon tient ici un scénario qui nous fait passer par plusieurs états d'esprits. Ce suspens cérébral nous mettrait presque dans la peau du narrateur, créant quelquefois même un sentiment de mal à l'aise et de voyeurisme. Mais comme Luchini, qui tient ici un rôle qui lui va comme un gant, le spectateur devient très vite dépendant de l'histoire retranscrite par le personnage joué par Ernst Umhauer. Malgré quelques passages à vide, on tient absolument à connaître le fin mot de l'histoire. Le principal est dit: au final, que l'on aime ou pas ce film, on le regarde jusqu'au bout.
François Ozon est de retour avec "Dans la maison", adapté de la pièce espagnole de Juan Mayorga, "Le Garçon du dernier rang". Même si j’ai aimé l’humour décalé/ burlesque de son "Potiche", je suis contente de retrouver Ozon dans un registre qui lui convient mieux. Le réalisateur réussit avec "Dans la maison" le pari de proposer un film intelligent, contenant différentes strates narratives, avec un dynamisme incroyable qui impulse une certaine forme de perversion, mais jamais sans y placer une certaine distance et une ironie bien sentie. Les principaux enjeux de la fiction sont convoqués et mis en parallèle avec une société qui semble peiner à « inventer » et à « innover » sans tomber dans le voyeurisme. On retiendra aussi l’idée brillante d’Ozon de rassembler Fabrice Luchini et Kristin Scott Thomas pour jouer ce couple « artistico-intello » qui fonctionne à merveille et qui n’est pas sans rappeler le duo Allen/ Keaton dans Annie Hall, la performance géniale d’Ernst Umhauer (au nom pas simple, mais au jeu intéressant et puissant) et la présence d’Emmanuelle Seigner (qui prouve que l’élégance n’est pas une histoire de génétique). Fabrice Luchini garde sa patte, son bagou et les petits travers qui font de lui un acteur attachant (on s’amusera de voir Kristin Scott Thomas l’assommer avec "Voyage au bout de la nuit" de son cher Celine), mais ne s’en contente pas. Il interprète réellement son personnage et se canalise quand il faut. Dans la maison s’offre donc comme un film jouissif et captivant qui m’a réconciliée avec le cinéma français l’espace d’1h45. A voir et « à suivre ».