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Marsu P.
4 abonnés
24 critiques
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1,0
Publiée le 6 janvier 2024
Une comédie satirique pas drôle qui prétend dénoncer la bêtise du milieu de la radio, sauf que la réalité est bien pire que la caricature. J'ai autrefois travaillé dans la radio et été témoin du harcèlement sexuel permanent dans les rangs de l'équipe de Cauet.
Le premier long-métrage de Romain Lévy, sorti en 2012, oscille entre comédie et critique sociale. C’est certainement son principal défaut puisque les deux genres ne sont pas pleinement aboutis. Néanmoins, ce film a le mérite de proposer un ton léger dans lequel on suit une bande d’animateurs radiophoniques parisiens, à l’égo surdimensionné, chargés de reconquérir leur public en province. Clovis Cornillac, Pascal Demolon et Manu Payet sont plutôt convaincants et le timbre de leurs voix bien mis en valeur. A noter également l’une de ses premières apparitions sur grand écran de Benjamin Lavernhe. Bref, un film qui ne s’épargne aucun cliché mais qui se laisse regarder avec plaisir.
Radiostars est un film sur une émission de radio à l'instar des matinales que l'on peut entendre sur les ondes des radios musicales. On retrouve au casting de cette équipe d'animateurs un certain Manu Payet pour un rôle qu'il connait bien puisqu'il a lui même fait parti de l'équipe du 6-9 sur NRJ au début des années 2000. Il apporte ainsi sa connaissance et sa fraîcheur au film tout en étant accompagné de Clovis Cornillac avec sa fougue et son expérience. Le film repose d'ailleurs sur ces deux piliers car le reste du casting est assez faible et en particulier le héros fade au possible. Le film dispose de quelques gags qui font mouche surtout grâce à Manu Payet et au running gag du chauffeur de bus mais souffre beaucoup d'un scénario bancal, de certaines blagues ratés et d'un manque de cohésion du casting. Le film n'est pas mauvais pour autant et reste un honnête divertissement.
Ce n’est pas pour rien si ce film à remporter le Grand Prix OCS du Festival International du Film de Comédie de l'Alpe d'Huez. Nous avons affaire ici à une comédie de haut niveau. Avec cette petite troupe, quand je regardais ce film, je me sentais comme en famille. C’est de l’humour cru donc à éviter aux enfants, mais on sent une alchimie entre eux tous, ce qui nous met dans un petit cocon comique. Leur complémentarité est merveilleuse. On aura un Manu Payet en petit vicieux et vanneur hors repaires, Pascal Demolon dans un style un peu plus classe et surtout un tonnerre d’applaudissement pour Clovis Cornillac. Il sera le salaud de la bande. Ses réflexions aussi méchantes que dévastatrices déclencheront à coup sûr des fous rires. Les vannes s’enchaînent et on est dans un rythme assez intensif à ce niveau-là. Bémol pour Douglas Attal qui sera un ton en dessous des autres. Le concept de faire un tour de la province est bien trouvé car cela permet de varier l’environnement et crée aussi un grand nombre d’interactions. Le film ne devient jamais répétitif. Alors branchez-vous sur RADIOSTARS pour rire un bon coup
Une comédie français bien drôle. De bons passages, un films de potes comme j'aime. Des passages un peu épique, une petit peu long à mettre en place mais ça fonctionne.
Totale réussite : scénario (le metteur en scène et scénariste à la base et ça se voit), jeux d'acteurs, gags... un excellent film humoristique et sociologique (et c'est rare)
Centré sur l'envers du décors des stations de radio, ce film est particulièrement vulgaire et mériterait un -12 d'emblée. De plus, l'histoire est franchement tirée par les cheveux, spoiler: en effet puisqu'ils sont en perte d'audience, les animateurs sont envoyés en tournée d'été par leur patron pour rattraper les gaffes faites. Sauf qu'ils sont tous envoyés dans des villages déserts à cause de la saison en question. Faut qu'on m'explique la crédibilité de çà. Un film vulgaire, pas crédible et donc pas utile. Je m'attendais à bien plus vis à vis de ce thème.
Tout le monde se souvient du Morning Live animé par Michael Youn entre 2000 et 2002. Une matinale à la télé. Là, c'est pareil sauf que c'est à la radio. Mais le principe est le même. Raconter n'importe quoi et (tenter) de faire rire les auditeurs. Là où c'est le drame, c'est que les audiences s'érodent. Alors, évidemment, le producteur est furibard et envoie toute l'équipe dans des bleds paumés de province qu'ils vont sillonner en bus à la découverte des vrais gens. Car il faut croire que le parisien est forcément trop limité contrairement au provincial qui doit représenter la France authentique. Celle du terroir. Qui se lève à six heures du matin pour aller bosser. Une analyse sociologique à faire pâlir d'envie le duo Bacri/Jaoui. Je raille mais il y a de la bonne humeur dans Radiostars. Forcément, passer le plus clair du temps tous ensemble dans un bus, dormir dans des hôtels miteux, ça crée des liens. Des amitiés. Des histoires d'amour. De la tension aussi. Voir toujours les mêmes têtes toute la journée, à force, on n'arrive plus à se supporter. C'est normal. Chacun a aussi ses propres ambitions. Car l'univers des médias est fluctuant. Un jour, on est en haut de l'affiche. Le lendemain, en bas. Souvent sans réelle justification même si les audiences jouent beaucoup. Du coup, il y a des doutes. Des peurs. Comme Manu Payet est le bon pote idéal et qu'il y a quelques vannes bien marrantes (son imitation d'un nazi est excellente !), si certains footeux, un jour, n'ont pas voulu descendre du bus, moi j'aurais bien aimé monter en compagnie de ces lève-tôt. Avant tout, ils vivent de leur passion. Et à l'heure où on demande à un horticulteur de devenir serveur ou plongeur, c'est, au fond, bien là le plus important.
Une comédie qui sort des sentiers battues du paysage cinématographique français. IL y a un peu de Apatow dans ce film. Des bons comédiens surtout Manu Payet à la super tchache quand il s'agit de parler de sexe... J'ai ri pas mal de fois...
Cette comédie vaguement potache n'arrive que trop rarement à nous arracher un sourire - plus grave, son insistance à multiplier les blagues homophobes se révèle carrément lourd, et pas drôle pour un sou. Quelques bons moments malgré tout mais qui ne parviennent pas à sauver un film dont on peut quand même se questionner sur le bien-fondé de la démarche
Il avait été encensé comme vache qui pisse par la presse et j'avais envie d'en être. Pensez-vous, une comédie insolente française lorgnant un peu du côté des ricains mais qu'importe, une comédie "neuve" comme le clamèrent les critiques.
Et puis, les premières minutes, bon, ok, du déjà vu, dans ses personnages, sa structure, soit. Mais, on passe du vu vu et déjà vu en déjà vu en bien mieux. Si ce n'est des gags qui devaient être poilants à l'écrit, à l'écran, ça tombe à plat.
Dans ce type de problématique, les comédiens peuvent faire la différence mais là encore, les personnages sont emmaillotés dès le début dans un métrage dont on devine tous les aboutissants longtemps à l'avance. Et que dire de l'atonie de Douglas Attal dont on peine à se demander comment il a pu obtenir le 1er rôle.
J'ai abandonné au bout de 40 minutes car j'ai préférais préserver les 55 autres à quelque chose de plus inédit que ce décalque passé au rang d'arnaque au regard de son adoubement médiatique.
Mouais... "Radiostars" est une comédie française avec peu d'imagination. Toute l'intrigue et les gags sentent le réchauffé et nous tirent au mieux un sourire. Les lourdeurs et les facilités scénaristiques sont d'ailleurs légion. Heureusement, un bon casting vient soutenir ce long métrage. La complicité et la bonne humeur des acteurs se communiquent aux spectateurs et c'est bien là la moelle du film. Romain Lévy s'est planté en voulant réaliser son "Good Morning England".
Les Buggles avaient tout faux. Radiostars, largement autobiographique, est le premier film de Romain Levy. L’histoire d’un gars qui rentre des States, tout penaud après l’échec de ses tentatives dans le stand-up. On lui offre l’opportunité d’écrire pour l’émission star d’une radio dans la veine d’NRJ, émission qui se casse la figure et dont l’équipe se retrouve à faire le tour de France des bleds paumés. Un buddy movie pur jus et rudement bien ficelé. Ça fait pas dans la finesse mais ça fait mouche. On rit de bon cœur grâce au jeu impeccable de Clovis Cornillac et Manu Payet et à des situations assez bien trouvées. Les personnages sont très bien écrits et on sent qu’il y a du vécu dans les rapports entre eux. Alors oui, c’est pas du Luchini mais il serait fort dommage de bouder son plaisir quand pour une fois en France la comédie bas de plafond ne laisse pas la place à la comédie beauf.