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    Camille
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    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    264 abonnés 383 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 octobre 2019
    (...) C’est ce qui intéresse Boris Lojkine : cette femme puissante, en quête de sens au milieu de la violence du monde. Tout en construisant une fiction, il tente de respecter sa démarche, de s’effacer derrière elle. De même, il donne à comprendre le drame centrafricain, complexe lui aussi, qui ne se résout pas à une opposition religieuse. (...) Lojkine a trouvé chez Nina Meurisse la naïveté et la détermination à faire face qui animaient Camille. Il est vrai qu’elle crève l’écran, extrêmement présente. Le choix d’inclure les photos de Camille Lepage dans le récit montre à quel point elle était en phase avec l’énergie des jeunes qu’elle côtoyait. On y capte son regard, moments de respiration alors que le film est chaos. Du coup, tout le film est en format photo (1:5), parfaitement inhabituel. Ces photos sont une éruption particulière de la réalité dans la fiction et amènent une réflexion sur le contenu des images.
    Cela fait du film tout sauf un biopic. Ce n’est pas une biographie que nous livre Lojkine mais une relation, la mise en avant de ce qui le touche dans le personnage de Camille Lepage. C’est ce qui fait qu’alors que nous en savons dès le départ la fin tragique, le destin de Camille reste imprévisible et d’autant plus passionnant, faisant exploser stéréotypes et préjugés. (lire l'intégralité de la critique sur le site d'Africultures)
    Yves G.
    Yves G.

    1 281 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 octobre 2019
    Camille Lepage était une jeune journaliste de guerre. À vingt-six ans seulement, en mai 2014, elle est morte en République centrafricaine au cours d’un reportage.
    Le biopic que lui consacre Boris Lojkine raconte les six derniers mois de sa vie.

    Boris Lojkine avait réalisé un très beau premier film : "Hope" sur la migration semée d’embûches d’une Africaine vers l’Europe. Il a mis près de cinq ans à sortir son second film qui tangente encore avec le documentaire.

    "Camille" est en effet un mausolée à une jeune femme trop tôt décédée. Comment ne pas être séduite par cette journaliste, l’oeil collé à son appareil, les Ray Ban en casquette, le sac au dos, qui essaie de capter « l’instant décisif » ? Quelques séquences en France pendant les fêtes de Noël permettent de comprendre le milieu dont elle vient : une famille provinciale et aimante (on reconnaît Mireille Perrier, qu’on aime depuis Un monde sans pitié, dans le rôle de sa mère) qui n’a jamais contrecarré ses rêves d’ailleurs.

    "Camille" est aussi un film sur la Centrafrique et sur la sanglante guerre civile qu’elle a traversée entre 2013 et 2015. Elle opposait des milices chrétiennes et musulmanes. Mais seule une lecture simpliste y verrait un conflit de civilisations similaire à ceux prophétisés par Samuel Huntington. Camille Lepage, qui avait rencontré des étudiants à l’université de Bangui et les avaient suivis après leur enrôlement aux milices anti-balaka, en fut une victime collatérale.

    Mais "Camille" est aussi un film sur la rencontre entre cette femme-là et ce pays-ci. Une rencontre impossible tant le fossé est immense entre une jeune fille blanche et les habitants d’un pays parmi les plus pauvres de la planète. On craint un temps que, avec un angélisme surfait, ce fossé soit nié, que "Camille" raconte – comme "Out of Africa" ou "La Massaï blanche" – une histoire d’amour et une épiphanie comme les Occidentaux en rêvent quand ils vont en vacances au Club Med du Cap Skirring.

    Mais "Camille" ne sombre pas dans ce travers. Il interroge la distance : distance entre le photographe et son sujet, distance entre le Blanc nanti et le Noir pauvre, distance entre le journaliste de passage et la victime de guerre à laquelle nul avion, nul visa ne permettra de quitter son pays.
    ffred
    ffred

    1 499 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 octobre 2019
    Vu un peu par hasard. Surtout pour Nina Meurisse que j'aime bien depuis Complices. Mais sa carrière tarde à décoller. Peut être un nouveau souffle grâce à ce film. Elle est plus que convaincante dans le rôle de Camille Lepage, photo-reporter assassinée (toujours pas élucidé aujourd'hui) en Centrafrique en 2014. Je me souvenais pas du tout de cet évènement. A la limite du documentaire, le scénario, au plus près de la réalité, même si quelques personnages sont inventés, est aussi dur que poignant. Il nous tient en haleine de la première à la dernière minute, même si on en connait l'issue dès le départ. La mise en scène est sèche, directe, maitrisée. Aucun superflu, aucune diversion sentimentale, aucun pathos, aucun temps mort. On est au plus près du personnage, ressentant parfaitement pourquoi elle est là et pourquoi elle continue d'avancer malgré le danger. Un très beau portrait de femme, sobre, sensible et tragique. Tout autant que celui d'un pays et d'un continent en constante ébullition. Bouleversant.
    traversay1
    traversay1

    3 096 abonnés 4 624 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 octobre 2019
    Idéaliste, candide et courageuse : ainsi (sans doute) était Camille Lepage, tuée en 2014 en pleine guerre intestine centrafricaine. Le film de Boris Lojkine, qui raconte les derniers mois de sa courte existence, est un hommage à sa personnalité et à son métier de reporter de guerre mais fort nuancé, sensible et sobre et sans inutiles trémolos dans sa narration. C'est une manière aussi de parler de cette Afrique déchirée par les luttes intercommunautaires et qui ne fait l'actualité en France que quand nos soldats s'en mêlent. Camille raconte le parcours d'une femme obstinée et inconsciente des dangers, naïve dans sa compréhension du continent mais pas dupe de son image de femme blanche qui sera toujours une étrangère. Le plus intéressant, dans le film, réside dans la non-distance de Camille avec ce qu'elle photographiait, son implication, si l'on préfère, et son empathie qui en faisaient davantage qu'une journaliste mais qui la prédisposait au malheur. Constamment, Boris Lojkine s'insinue entre fiction et réalisme avec de vrais plans d'actualités insérés, des photos prises par Camille Lepage et un casting entièrement centrafricain, en dehors de Nina Meurisse, remarquable dans le rôle titre. Au milieu des milliers de morts du conflit centrafricain, celle de Camille, qui aurait voulu être davantage qu'un témoin, est à la fois anecdotique et infiniment importante, comme un symbole tragique de notre regard d'occidentaux qui sera toujours partagé entre humanisme, moralisme et incompréhension.
    dominique P.
    dominique P.

    785 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2019
    C'est un film bouleversant avec une actrice remarquable.
    C'était une femme formidable, engagée et dont il faut se souvenir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 octobre 2019
    Un magnifique film à voir absolument. Boris Lojkine y décrit avec beaucoup de justesse et de pertinence le parcours de Camille, photoreporter passionnée par son métier et par "ses frères humains", en Centre Afrique, pays en guerre. Nina Meurisse incarne très justement Camille. Un film fort, puissant, qui ne peut laisser indifférent.
    PLR
    PLR

    407 abonnés 1 475 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 octobre 2019
    Un biopic assez terne finalement puisque peu mis en perspective. Quelque mois de la vie et du travail de la photoreporter Camille Lepage mais quid, au-delà de quelques traits généraux, du conflit qu’elle couvre en Centrafrique ? Pas grand-chose. Ce qui conduit le spectateur à se détacher. Oui, il y a une guerre civile. L'armée française (qu’on voit peut, ce n’est pas elle le sujet) s’interpose dans le cadre d’un mandat international. Mais quelles sont les logiques, les revendications, les tensions qui animent l’un ou l’autre camp ? La photographe photographie. Se ballade presque d’une horreur à l’autre. Semblant indifférente (bien que, pour sa mémoire, ce ne soit sans doute que de la neutralité). Son expression sur le conflit se résumant dans le scénario à une interrogation envers l’un des camps des belligérants : vous allez continuer comme ça longtemps ? Il est probable, ayant choisi de vivre au contact des populations pour mieux comprendre et faire partager au travers de son travail journalistique, que Camille Lepage se soit forgé une opinion précise sur les tenants et aboutissants du conflit. Mais le scénario ne développera pas. Indifférence pourtant dénoncée par le personnage titre. Il manque quelque chose.
    Jean-Pierre Jumez
    Jean-Pierre Jumez

    85 abonnés 221 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 octobre 2019
    Une incroyable reconstitution ! On se demande comment l'équipe a fait pour nous plonger dans ce climat propre à l'Afrique francophone, ou les angoisses sont à la hauteur des émerveillements
    poet75
    poet75

    256 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 octobre 2019
    Morte à 26 ans pour avoir voulu photographier au plus près les combattants de la guerre civile qui s’est déchaînée au Centrafrique en 2013-2014, Camille Lepage était non seulement une jeune photoreporter aimant son métier, mais une femme si passionnée par ce pays qu’elle ne craignait pas de le parcourir malgré les risques encourus.
    En réalisant un film librement inspiré par l’expérience vécue par la photographe, Boris Lojkine ne se contente pas d’un hommage, mais il propose un film impressionnant, criant de vérité et n’ignorant aucune des questions que pose la présence des journalistes sur des terrains de conflits armés.
    Au départ, pourrait-on dire, il y a une question de style. Avant même de quitter la France, un rédacteur de journal à qui Camille (remarquablement interprétée par Nina Meurisse) montre quelques-unes de ses photos lui suggère de faire des choix quant à la manière de les prendre. On ne peut pas tout montrer indifféremment, lui dit-il, il faut choisir un angle, une approche, un point de vue, un style. Cette question, qui peut paraître secondaire lorsqu’il s’agit de photographier un pays en guerre, ne manque pas, en vérité, de pertinence. Elle sera présente au long du périple de Camille en Centrafrique, quoique formulée différemment.
    La présence d’une jeune femme blanche dans un pays d’Afrique noire en guerre n’a, en effet, rien d’anodin. Camille, cependant, reste déterminée, malgré les dangers, à aller au plus près du vécu des habitants, y compris de ceux qui ont pris les armes. Les autres journalistes présents ont beau lui expliquer qu’il convient de garder une distance, ce n’est pas ainsi que la jeune femme conçoit son métier. Est-ce de l’idéalisme ? Peut-être. Mais Camille est aussi et surtout quelqu’un d’entier, qui ne peut faire les choses à moitié, et qui s’est prise d’une réelle empathie pour le pays.
    Boris Lojkine montre parfaitement l’ambiguïté de sa démarche. Elle essaie d’être en symbiose avec tous les évènements, elle est parfois témoin de violences extrêmes, elle cherche à se lier le mieux possible avec les Centrafricains, elle n’en reste pas moins une étrangère, une européenne, qui est censée faire des photos avant de quitter le pays pour s’en retourner chez elle. Un des Centrafricains le lui dit : « Tu fais des photos et tu t’en vas ! ». Sans doute est-ce précisément pour corriger sa position incertaine qu’elle souhaite s’engager davantage, jusqu’à se rendre sur le théâtre des opérations, là où ont lieu les combats, tout en sachant qu’elle peut le payer de sa vie. Son portrait par Boris Lojkine est à la fois admirable et émouvant, tout en laissant le spectateur quelque peu circonspect.
    LeFilCine
    LeFilCine

    163 abonnés 561 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2019
    Camille Lepage était cette jeune photojournaliste décédée en 2014 en Centrafrique, tuée lors d’échanges de tirs entre factions opposées. Et le long-métrage de Boris Lojkine nous interroge brillamment sur son courage et ses prises de risques. Il dresse le portrait passionnant de cette jeune femme d’un cran et d’une foi en son métier semblant inébranlable. Et sans cesse cette question lancinante : a-t-elle bien mesuré les risques qu’elle prenait ? Sa rencontre, dans le film, avec des journalistes expérimentés, qui la mettent en garde sur sa trop grande proximité avec les hommes et les femmes qui font l’évènement, est d’ailleurs riche d’enseignement. Au-delà de ce dilemme moral, le film de Boris Lojkine est captivant de bout en bout. De par, tout d’abord son côté documentaire, ponctué par les vraies photographies prises par Camille Lepage sur ce théâtre de guerre. De par aussi son tournage en Centrafrique et donc l’aspect ultra réaliste que cela donne au récit. Les seconds rôles africains se débrouillent d’ailleurs fort bien, ajoutant encore une bonne touche de crédibilité à l’ensemble. Mais la délicieuse découverte du long-métrage est évidemment la jeune Nina Meurisse, qui s’est glissée dans la peau de Camille Lepage avec une intensité rare, et une justesse jamais démentie. Le réalisateur a pris également le soin de ne rien occulter du drame centrafricain et de l’absurdité de cette guerre civile. Et sa maîtrise du langage cinématographique est incontestable, les très belles séquences qu’il a choisies pour ouvrir et clore son film en sont une très jolie preuve.
    fredtcd
    fredtcd

    3 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 octobre 2019
    Inconscience! voilà le premier mot qui m'est venu à l'esprit. J'en avais froid dans le dos de la voir déambuler seule dans les rues de Banghi en pleine nuit. Effaré de la voir se jeter dans la gueule du loup au milieu de ces rebelles. Quelque chose cloche dans la tête de Camille car son attitude est suicidaire et son action inutile au fond car elle ne changera rien au destin de ce pays. Si les politiques de tous bords ne font rien (ou si peu) que peut faire Camille avec son numérique?
    Yves P
    Yves P

    10 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 octobre 2019
    Oui, j'ai noté pas terrible!
    Rien voir avec l engagement de cette photoreporter.
    Son non m'était inconnu jusqu'à aujourd'hui.
    Avouez-le, pour vous aussi, non?
    Le film m'a dérangé : ces photographes, dans ce quasi documentaire (ce n'est pas une critique négative!) ne semblent être là que pour rafler le prix Putlitzer!
    Aucun sentiment réel pour la souffrance des gens sous leurs objectifs.
    On a bien un ou 2 regards qui se détournent des horreurs ,
    Mais ces gens ne vivent que pour le scoop!
    Aucune empathie.
    Un seul mot pour évoquer ce film : froideur!
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    676 abonnés 1 416 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 octobre 2019
    2013-2014, la jeune photo-reporter française Camille Lepage décide de partir pour la République centrafricaine en pleine guerre civile afin d'y couvrir l'événement.
    Nous allons alors vivre avec elle, de l'intérieur, l'horreur de ce conflit.
    Ce film hommage à cette journaliste se vit quasiment comme un documentaire, la tension sur place ainsi que les combats sont parfaitement exposés à travers l'objectif de ce petit bout de femme noyée au milieu du chaos.
    Nina Meurisse est très crédible dans ce personnage courageux mais presque trop impliquée émotionnellement.
    Pourtant très instructif d'un point de vue historique, j'ai moins aimé le côté "reportage de guerre" de cette oeuvre totalement dédiée à la témérité et au travail d'une photographe.
    Educatif et pouvant largement attendre d'être vu à la télévision.
    Site www.cinemadourg.free.fr
    velocio
    velocio

    1 164 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 février 2020
    Après nous avoir brièvement briefé, par l’intermédiaire d’un texte écrit, sur la guerre civile qui a déchiré la Centrafrique de 2013 à 2015, avec les affrontements entre Seleka et Anti-Balaka, le film nous conduit au 12 mai 2014 et à la rencontre entre une patrouille de militaires français avec un groupe anti-balaka. Dans le pick-up 4×4 de ce groupe, sous une bâche, 5 corps : une femme blanche entourée de quatre hommes noirs. Cette femme blanche, c’est Camille Lepage, une photographe française de 26 ans dont le film va nous faire suivre l’histoire du 7 septembre 2013, au Festival de photojournalisme de Perpignan, à ce tragique 12 mai 2014.

    Camille est jeune et c’est une femme dans un milieu d’hommes : pas facile pour elle de se faire accepter, pas facile de trouver des journaux ou des revues acceptant d’acheter ses photos. Dans un conflit dans lequel il n’est de toute façon pas facile d’opérer en tant que journaliste ou photographe, dans lequel on peut facilement être accusé, en tant que français.e, de chercher à perpétuer une forme de colonialisme ou, pire encore, d’espionner pour le camp adverse, il est encore plus difficile d’être à la fois photographe ET femme blanche. Face à ces difficultés, Camille a sa propre personnalité, sa propre sensibilité, lesquelles sont à la fois positives et négatives : sa générosité, son empathie envers la population africaine lui permettent de nouer plus facilement des contacts mais la rendent aussi plus fragile face à l’émotion. Camille a le sentiment que son métier lui permet de rencontrer des gens mais, comme lui dit un collègue, « Tu ne rencontres pas les gens, tu es d’un côté de l’objectif, eux sont de l’autre ». En fait, la générosité et l’empathie de Camille viennent aussi côtoyer une forme de naïveté qui l’entraine vers des comportements à risque. Il n’est en plus pas impossible qu’elle ait cherché en permanence à prouver sa légitimité de photographe de guerre à ses collègues masculins ainsi que son courage à la population africaine.
    Dans "Camille", Boris Lojkine utilise à plusieurs reprises des photos prises par Camille Lepage. Il va même plus loin : il a fait en sorte que ces photos rentrent dans la narration, il les a utilisées, en quelque sorte, pour fabriquer certaines scènes de fiction, allant jusqu’à demander à Elin Kirschfink, sa Directrice de la photographie, d’être proche, dans sa manière de filmer, de la manière de photographier de Camille, que ce soit dans la position ou dans les focales adoptées. Son objectif : que l’on passe, sans qu’on s’en aperçoive, de la photo à l’image filmée.

    Parmi les points forts du film, Prix du public au dernier Festival de Locarno, il faut noter l’extraordinaire prestation de Nina Meurisse, l’interprète de Camille. Cette jeune comédienne était déjà remarquable dans des seconds rôles ("Une vie", "Lulu femme nue", …), elle est plus que remarquable dans ce film dans lequel elle ne quitte presque pas l’écran. A ses côtés, Fiacre Bindala, Bruno Todeschini, Grégoire Colin et Augustin Legrand sont tout à fait crédibles dans leurs rôles respectifs : pour Fiacre, Cyril, un étudiant auquel Camille s’est attaché, reporters de guerre pour les autres. Quant à la mère de Camille, un tout petit rôle, c’est Mireille Perrier qui l’interprète et cette grande actrice arrive à faire passer énormément d’émotion en quelques secondes.
    norman06
    norman06

    298 abonnés 1 598 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 octobre 2019
    Sobre et efficace, bien documenté et proposant une belle reflexion sur les reporters de guerre, le film transcende son matériau "tiré de faits réels" et propose un beau rôle à la lumineuse Nina Meurisse.
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