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    Les Hommes du Président
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    168 critiques spectateurs

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    Topaze87
    Topaze87

    6 abonnés 311 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 avril 2024
    Un film retraçant avec minutie l’affaire du Watergate à travers l’enquête de deux journalistes, mais dans lequel on s’ennuie parfois.
    moket
    moket

    444 abonnés 4 212 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 novembre 2023
    Un classique du film d'investigation avec deux monstres du cinéma, sur un scandale qui a fait couler beaucoup d'encre. C'est très bien documenté mais cela manque également de rythme à en devenir soporifique...
    Julien Vasquez
    Julien Vasquez

    27 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 décembre 2022
    Le duo Robert Redford-Dustin Hoffman est tout bonnement exceptionnel. Ils nous emmènent dans cette enquête trépidante sans nous laisser une seule seconde de répit.
    Xavier D
    Xavier D

    48 abonnés 1 049 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juillet 2021
    3,5/5
    Une enquête minutieuse sur l'affaire du Watergate, pakula nous montre le métier passionnant qu'est le journalisme et ses travers. Hoffman et Redford sont excellent. A l'appuie de vraie document, le scénario est plus que crédible. Certainement librement inspiré, ce fait réel est réellement explosif pour la politique américaine et sa présidence, surtout !
    GéDéon
    GéDéon

    55 abonnés 448 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 avril 2023
    Au-delà de la minutieuse enquête journalistique sur le scandale politique du Watergate, que vaut réellement ce film d’Alan J. Pakula ? Difficile de répondre car finalement on a surtout l’impression de suivre un documentaire sur cette affaire qui conduira à la démission du président des Etats-Unis Richard Nixon. Le rythme est très lent avec une multitude de scènes répétitives. Même les deux acteurs principaux (Dustin Hoffman et Robert Redford), qui incarnent les journalises ayant réellement mené les investigations, semblent cantonnés dans des rôles de façade sans relief. Alors il est vrai que cette œuvre sortie en 1976, soit moins de quatre ans après les faits, possède le courage de la dénonciation mais cela ne suffit pas. Bref, un récit très didactique et sans émotion.
    Hotinhere
    Hotinhere

    427 abonnés 4 756 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mai 2021
    Revenant sur l'affaire du Watergate, un thriller d'investigation minutieux et happant, porté par l'interprétation impeccable du duo Redford/Hoffmann.
    Romaric44
    Romaric44

    14 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 mai 2021
    Le duo Hoffman - Redford fonctionne parfaitement!
    L'intrigue est intéressante malheureusement elle n'avance pas beaucoup et on peut s'ennuyer, notamment à cause de la répétition de certaines scènes. On peut avoir l'impression à un moment de tourner en rond!
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 468 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 avril 2021
    J'ai toujours voulu voir Les Hommes du Président et j'ai u l'occasion de le faire. En tant qu'étranger je n'ai jamais vraiment compris l'histoire du Watergate. Maintenant grâce à ce film je l'ai fait et je regrette de l'avoir fait car tout cela est extrêmement ennuyeux. Le dénouement final par exemple est raconté au spectateur par l'écran d'une machine à écrire. Cela ne démontre-t-il pas que le matériel est clairement non cinématographique. C'est un film très décevant et je ne peux que supposer que les gens l'apprécient en raison de l'importance du Watergate plutôt que du film lui-même...
    gooneur
    gooneur

    42 abonnés 840 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2021
    Un grand classique du thriller politique qui a plutôt bien vieilli comparé à certains de ses contemporains (les 3 jours du condor par exemple). Le duo d'acteurs est excellent au milieu d'une belle distribution, et les dessous d'une grande enquête journalistique parfaitement dessinés.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 015 abonnés 4 093 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juillet 2020
    La démission de Richard Nixon le 9 août 1974 suite à l'affaire du Watergate alors que sa destitution était inévitable, demeure encore aujourd'hui le plus gros scandale de l'histoire politique américaine. Le film sorti sur les écrans à peine deux ans (9 avril 1976) après la conclusion de la procédure de destitution, éclaire de manière captivante et très pédagogique cette affaire d'écoutes illégales et de pratiques barbouzes au plus haut sommet du pouvoir. Robert Redford, démocrate convaincu qui s'est toujours intéressé aux choses politiques avait déjà interprété un sénateur en campagne dans "Votez McKay" (Michael Ritchie en 1972). Il a très promptement acquis les droits du livre écrit par Carl Bernstein et Bob Woodward, les deux journalistes du Washington Post ayant révélé l'affaire et mené l'enquête jusqu'à son terme avec l'aide de la fameuse "Gorge Profonde" (allusion au film pornographique éponyme, contemporain à l'affaire qui fit lui aussi scandale aux Etats-Unis) dont on a appris en 2005 qu'il s'agissait en fait de Mark Felt, ex-numéro 2 du FBI. Redford demande à William Goldman qu'il connait bien de lui écrire un scénario capable de transposer cette histoire complexe à l'écran. Les versions de succèdent avec notamment l'intervention de Bob Woodward et de sa compagne Nora Ephron (future scénariste et réalisatrice). Une polémique s'installe pour la paternité du scénario qui revient finalement à William Goldman. Si Redford s'attribue le rôle de Bob Woodward, il pense dans un premier temps à Al Pacino pour celui de Carl Bernstein avant de se raviser pour Dustin Hoffman. Alan J. Pakula qui compte à son actif seulement quatre réalisations mais au sein desquelles figurent "Klute" (1971) et surtout "A Cause d'un assassinat" (1974), semble tout à fait apte à conduire un film que l'on peut qualifier d'historique tout en lui conférant la dose de suspense suffisante pour ne pas embrouiller puis finir par endormir les spectateurs au bout des deux heures de projection. Secondé par son fidèle chef opérateur Gordon Willis, il parvient à rendre le sujet digeste même pour les spectateurs européens qui ne sont pas spécialement familiers des arcanes de la politique américaine. Il faut certes s'accrocher par instants mais le formidable casting qui entoure les deux "journalistes", contribue grandement à la réussite de la volonté de Pakula d'exposer les enjeux contradictoires qui tenaillent une équipe rédactionnelle parfaitement consciente du volcan sur lequel son journal est assis. Jason Robards (récompensé d'un oscar du second rôle), Martin Balsam et Jack Warden qui ont roulé leur bosse chez Peckinpah, Hitchcock ou Lumet sont parfaitement à leur affaire pour cornaquer les deux journalistes un peu fougueux. Hal Holbrook qui incarne la fameuse "Gorge profonde", Ned Beatty, Jane Alexander et Lindsay Crouse dans des rôles périphériques assurent la jointure. Robert Redford et Dustin Hoffman quant à eux sont parfaitement complémentaires malgré une approche du métier d'acteur radicalement différente. Les égos ont su s'effacer derrière un scénario ancré dans une actualité tragique qui obligeait chacun à la réserve. Le travail de Alan J. Pakula doit donc être souligné qui a su éviter le piège du film statique car trop bavard qui était posé devant lui. Quarante ans plus tard, le savant découpage qui rythme l'alternance entre les scènes au journal et celles d'investigation est toujours aussi efficient. Un classique qui démontre la capacité du cinéma américain par delà les paillettes et l'entertainment à se confronter à des sujets d'actualité difficiles.
    Roub E.
    Roub E.

    746 abonnés 4 825 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mai 2020
    Un film à mi chemin entre le documentaire et le film coup de poing. Les hommes du président représente un des sommets du cinéma politique américain des années 70 et évoque un des principaux événements qui l’a fait naître. La tension est permanente, on suit la quête de vérité absolue de deux journalistes qui ont sortis l’un des scoops qui a fait couler le plus d’encre. Dans ces deux rôles Dustin Hoffman et Robert Redford font des étincelles. Le film est dense, complexe à l’image de l’histoire qu’il raconte. C’est parfois austère mais cela reste passionnant.
    CH1218
    CH1218

    158 abonnés 2 765 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 février 2020
    D’un banal "cambriolage" au siège du Parti démocrate, l’enquête des journalistes Bob Woodward et Carl Bernstein du Washington Post va déboucher sur l’un des plus explosifs scandales politiques des États-Unis. Mise au grand jour, l’affaire dite du Watergate va dès lors précipiter la chute de Richard Nixon contraint à la démission le 9 août 1974. Alan J. Pakula s’est entouré de la crème hollywoodienne de l’époque, à savoir William Goldman au scénario, Gordon Willis à la photographie et l’implication de Dustin Hoffman et Robert Redford très en vogue dans les années 70, pour mettre en scène un film qui reste aujourd’hui encore un modèle du genre. Foisonnant de détails et d’informations sur les méthodes d’investigations journalistiques, donc très bavard, « les Hommes du Président » est passionnant de bout en bout.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    76 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 novembre 2019
    Archétype du film d’enquête journalistique, Les hommes du président revient, sans fard ni chichi, sur l’histoire de Carl Bernstein et Bob Woodward, les deux jeunes reporters du Washington Post qui mirent à jour le scandale du Watergate, qui mènera à la destitution du président Richard Nixon en 1974. Porté par des Robert Redford et Dustin Hoffman au sommet de leur art, le long-métrage se concentre de manière factuelle mais passionnante sur leur méthode de recherches, entre faux-pas et vraies bombes médiatiques, plus que sur le fond du dossier. Le long-métrage est aussi une chronique intéressante d’un temps pas si lointain où Internet n’existait pas et où tout se consignait sur papier, et un tableau captivant de l’atmosphère des États-Unis dans les années 70.
    Florian Malnoe
    Florian Malnoe

    105 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 août 2019
    Du grand film d'espionnage rondement mené. Une enquête crédible, fidèle et prenante sur un scandale aux tenants et aboutissants complexes. C'est le genre de films, ceux qui n'ont pas besoin d'en faire des caisses (notamment dans les faux semblant pour captiver le spectateur) que j'aime beaucoup . Le jeu d'acteur, avec ce duo mythique, frise quant à lui la perfection. À ne pas louper.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    113 abonnés 1 578 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juin 2019
    Sorti du film, j’ai une impression très partagée de cette production. L’ambiance d’une salle de presse et le boulot de journaliste d’investigation sont super bien rendus. Mais malgré les 2h10 de film, on regrette qu’il n’ait pas duré 10’ de plus afin que les rebondissements de l’enquête autour d’une constellation de personnages en nombre ne nous perdent en route. Peut-être le désir de Pakula de travailler plus la forme que le fond, on est en 1976, et les détails de l’affaire ont tenus en haleine le pays depuis déjà plus de 2 ans. Un désir de ne pas être redondant qui rend le film quelquefois confus.
    Et pour illustrer ce beau film mettant à l’honneur le journalisme, sur le blog « leschroniquesdecliffhanger » :
    « Très immersif, faisant la part belle au réalisme, et mené par un duo d’acteurs au diapason, Les Hommes du Président est un véritable témoignage sur la mise en lumière de l’un des plus grands scandales politiques de l’histoire des Etats-Unis. Une réussite.

    Lorsque l’on analyse le cinéma américain des années 70, ce qu’il reflète du désenchantement d’une société qui s’interroge sur la persistance du rêve américain, sur ses injustices et la corruption de ses élites, trois évènements majeurs sont cités comme des traumatismes ayant profondément changé l’Amérique et donc nourri la noirceur de son cinéma: l’assassinat de John Figtzerald Kennedy, la guerre du Vietnam et le scandale du Watergate. Le 8 août 1974, quand Richard Nixon se présenta à la télévision pour annoncer sa démission, plus pour devancer l’humiliation que lui aurait fait subir sa destitution inévitable aux termes de la procédure d’impeachment, que pour expier sincèrement ses fautes, le travail de l’ombre et la ténacité de Carl Bernstein et Bob Woodward, ont eu raison de l’homme le plus puissant du monde et de la corruption de son administration. L’adaptation de leur livre, All The Président’s Men, sorti quelques semaines à peine avant cette retentissante démission et retraçant les mois d’enquêtes ayant permis de remonter la piste des cambrioleurs du Watergate jusqu’aux plus proches collaborateurs de Nixon, est devenu, par la grâce d’un parfait alignement de planètes/talents (Robert Redford à la production, William Goldman au scénario, Gordon Willis à la photographie et Alan J. Pakula à la réalisation), l’un des sommets de l’histoire du cinéma américain.

    Si l’intégrité de Robert Redford qui a tenu à ce que le film reste le plus fidèle possible au livre et le fantastique travail d’adaptation de William Goldman sont les fondations sur lesquelles repose en grande partie la réussite du film, il ne faut enlever aucun mérite à son metteur en scène, Alan J. Pakula lequel a eu pour son sujet la même patience et la même foi que ces deux journalistes qui ont renversé l’administration Nixon. Dans un refus salutaire de sur-dramatisation et évitant de tomber dans l’écueil pédagogique guettant les films dossiers, il cale le rythme de son récit sur celui de l’enquête de Carl Bernstein (Dustin Hoffman) et Bob Woodward (Robert Redford), ne s’appuie pas sur la béquille préférée de beaucoup de réalisateurs utilisant la musique comme des panneaux signalétiques à l’attention des spectateurs les plus paresseux. Comme eux, il tisse patiemment la toile qui va progressivement se refermer sur ceux qui sont derrière le scandale du Watergate qui finira par contraindre Richard Nixon à démissionner. Les dialogues, les acteurs et le rythme toujours le rythme, voici les seuls ingrédients utilisés par Alan J. Pakula. Avec eux et le tour de main d’un très grand chef, il parvient à donner à All The President’s Men la puissance dramaturgique d’un opéra sans ne jamais céder à la tentation du spectaculaire qui aurait été antinomique.

    S’il est besoin de démontrer que l’on peut traiter son sujet avec le plus grand des sérieux, sans se laisser prendre en otage par sa portée politique ou vouloir l’imposer au spectateur, All the president’s Men peut être cité en exemple, tant il parvient à être édifiant sans jamais être pontifiant. Ces deux journalistes sont des vrais personnages de cinéma, avec une épaisseur, un tempérament qui dépasse leur fonction. All The President’s Men est le récit d’un scandale politique mis à jour par leWashington Post, un manifeste pour la liberté de la presse et un brûlot contre l’administration Nixon, mais c’est aussi et avant tout un très grand film qui existe aussi en lui même comme un formidable thriller.

    Pour adapter le livre de Bob Woodward et Carl Bernstein, Robert Redford a fait appel à un grand maître du thriller, le romancier et scénariste William Goldman (Marathon Man, Butch Cassidy et le Kid) qui a abordé cette histoire comme un thriller dans lequel Carl et Bob mènent leur enquête comme les plus tenaces des détectives, leurs articles mettant à terre leurs cibles aussi efficacement qu’une rafale de mitraillette. Carl et Bob remontent la piste des responsables du Watergate, comme ils remonteraient la piste du responsable d’une organisation criminelle après que plusieurs de ses hommes de mains aient été arrêtés. Aussi détaillé soit le récit, respectueux de sa matière première, sa grande réussite est de ne jamais donner l’impression de se perdre dans une enquête qui a pourtant duré des mois et dont les ramifications sont nombreuses. Au moment où sort le film, deux ans à peine après la démission de Nixon, faisant suite à des mois d’un feuilleton en partie télévisé avec la diffusion des auditions de la commission d’enquête du congrès, le public américain avait envie de passer à autre chose. Robert Redford l’a parfaitement compris et intégré, pour surmonter les réticences de la Warner en veillant à ce que All The President’s Men ne soit pas qu’un film dossier ou procédural. Alan J.Pakula s’affranchit du style documentaire qui aurait été à priori indiqué pour ce type de récit. Il tire en permanence le meilleur de cette matière s’agissant notamment des rendez-vous de Bob avec son informateur, l’énigmatique Deep Throat. Ces rencontres nocturnes dans un parking souterrain font avancer l’enquête autant qu’elles ancrent le film dans le thriller et permettent d’en rendre palpables les enjeux et les conséquences. Le personnage de Deep Throat, de cet homme en imperméable, apparaissant dans la pénombre, allumant une cigarette avant de disparaître a même survécu au film, pour représenter l’archétype de l’informateur (notamment dans X Files).

    De même les longues scènes de bureau, à priori anti spectaculaires au possible, bien que filmées dans leur vérité, dans leur longueur, sans effet de montage ou de mise en scène, ni béquille musicale, sont captivantes. Alan J.Pakula en capte l’énergie notamment par l’utilisation de plans séquences dans lesquels le spectateur se trouve happé, suspendu aux coups de fils de Bob et Carl, à leurs discussions avec leurs supérieurs. Alan J.Pakula ne cherche pas à créer une tension artificielle dans ces scènes de bureau, très longues et dialoguées. C’est en s’attachant à ses personnages, à leurs échanges, en se branchant sur la même fréquence qu’eux sans se dire qu’il est nécessaire de souligner ou de dramatiser, qu’il parvient à rendre ces scènes passionnantes. Si le chef d’orchestre est brillant, il faut aussi saluer ses musiciens, dont les deux principaux: Robert Redfordet Dustin Hoffman, lesquels pour préparer leur rôle et rendre leurs échanges plus dynamiques et naturels, ont chacun appris la partition de l’autre. Le tempérament très différent de leur personnage (Bob le républicain modéré et cérébral, Carlle démocrate un peu chien fou qui ne recule devant rien pour obtenir des informations) se complète à merveille, formant un vrai beau duo de personnages de cinéma, permettant même au film d’explorer des tonalités plus claires et de nous faire rire. Dans un orchestre symphonique, même si certains sont plus mis en avant, c’est la parfaite partition jouée par chaque instrument qui concourt à la réussite de l’ensemble. En l’occurrence, des responsables du journal (Jack Warden et Jason Robards), aux témoins et responsables auprès desquels Carl et Bob essayent d’obtenir des informations précieuses ou de faire intelligemment pression, chaque personnage est porté par des acteurs en état de grâce. Il faut faire une mention spéciale à deux d’entre eux: Robert Walden, on fire et versatile, dans le rôle de Donald Segrett, spécialiste des coups tordus qu’on dirait sorti d’un comic book et la toujours très juste et trop rare Jane Alexander, dans le rôle de la comptable dépassée par l’ampleur de la magouille de ses responsables.
    Qu’on veuille le regarder comme un grand film politique ou comme un thriller, All The President’s Men est un véritable condensé de tout ce qui fait la grandeur du cinéma américain lorsqu’il s’élève à ce niveau d’exigence et réunit autant de compétences de l’écriture du scénario à la mise en scène et l’interprétation. »
    tout-un-cinema.blogspot.com
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