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    La Montagne sacrée
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    Lapalme
    Lapalme

    4 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 juin 2022
    Un voyage initiatique. Mystique et étrange, parfois cauchemardesque. Des couleurs et des décors à couper le souffle. Quelques scènes absurdes et hilarantes.
    Bifidus
    Bifidus

    1 abonné 17 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 décembre 2021
    La question qui vient à l'esprit n'est pas d'essayer de comprendre quoi que ce soit mais comment tout cela peut sortir de l'esprit d'un seul homme ?
    A l'heure du cinéma aseptisé courrez vous noyer dans ces visions magiques qui appartiennent définitivement à une époque révolue.
    On pense pèle mêle à Sade, Lautréamont, Artaud, Castaneda, Dali, Kubrick et Lynch mais avec plus de couleurs, plus d'idées, plus de visions, plus de symboles, plus de tout.
    Jodorowsky est le tout.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    311 abonnés 1 707 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 août 2021
    Après une série de procès et de tribulations, un voleur vagabond rencontre un maître spirituel qui lui présente sept personnages riches et puissants, représentant une planète du système solaire.

    C'est une réalisation du Franco-chilien Alejandro Jodorowsky qui s'est librement inspiré du roman inachevé du poète René Daumal, Le Mont Analogue. Il a écrit le scénario durant un voyage de 40 jours au Mexique. Le film a été présenté en avant-première Hors Compétition au Festival de Cannes en 1973.

    Pour cette sixème étape du Festival du Vidéo Club, on va s'arrêter au Mexique pour un drame fantastique pas du tout à mon goût.

    Au vu de ses diverses notes sur des sites comme AlloCiné ou Imdb, j’ai l’impression que la majorité de ceux qui l’ont vue, ou en tout cas donné leur avis, l’a beaucoup aimé. Ce n’est pas mon cas pour une raison simple, je ne supporte pas ce genre de film se voulant « intellectuelle ». Je ne suis pas du tout contre le fait qu’un message soit porté à travers une œuvre cinématographique, bien au contraire, mais pas sous cette forme. En effet, il ne se passe pas une seconde sans qu’on voie une métaphore perchée. Je trouve qu’on tombe dans l’excès et qu’à force de faire des réclamations, le message s’estompe.

    De plus, celles-ci sont parfois tellement évidentes que ça en devient lourd. Alors que certaines sont subtiles, la majorité va être grossière donnant un sentiment d’overdose.

    Cette mise en forme m’énerve d’autant plus qu’à force d’en faire trop, cela nuit aussi au fil conducteur. Pour parler à une majorité, il faut une histoire qui se tienne un minimum. Sinon le discours est réservé à une infime partie de la population, partageant déjà les idées du réalisateur, et n’ayant donc n’offrant qu’un impact minime au film.

    Tout cela est d’autant plus dommage que je suis d’accord pour la plupart du temps avec ce qui est dénoncé sur les vices de la société avec la guerre et l’argent par exemple. Le passage des planètes est très ingénieux et a réussi à me prendre. Malheureusement, à l’image du reste, cela va encore tomber dans la surenchère incessante.
    ClemYti
    ClemYti

    18 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 juillet 2021
    L'un des films si ce n'est le film le plus fou de l'histoire du cinéma! Des véritables tableaux surréalistes magnifiques. Un chef d'œuvre peut-être trop méconnu de l'artiste de génie Alejandro Jodorowsky!
    kibruk
    kibruk

    112 abonnés 2 402 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 juin 2021
    Alors "La montagne sacrée" chef-d’œuvre sidéral ou nanar sidérant ? Pour moi la réalité est entre les deux. La démarche de Jodorowsky est évidemment purement artistique, il construit son film comme une création telle qu'on peut en trouver dans les musées d'art moderne, il est là pour ouvrir de nouvelles voies, bousculer, choquer. Et en voyant "La montagne sacrée" on se questionne comme quand on est devant une peinture, une sculpture, ou une installation qui interroge : sommes-nous devant une œuvre d'art ou est-on victime d'un fumiste qui exploite notre prétention pour nous vendre de la m.... à prix d'or ? Je ne vais pas ouvrir le débat sur ce qu'est l'art, je vais juste reconnaitre à Jodorowsky cette réussite indéniable dans "La montagne sacrée" : nous proposer des scènes visuellement choquantes et transgressives, souvent incroyablement belles, qui créent en nous à la fois un sentiment de fascination et de dégoût. Et c'est là la grande force du film, nous montrer des choses jamais vues et qu'on ne reverra plus jamais. Alors du point de vue purement visuel et aussi sonore, ce film est une pure réussite, mais le reste est un échec, il n'arrive pas à faire émerger en nous d'autres sentiments comme l'émotion par exemple. On reste finalement très passif devant tout ce fatras psychédélique, on ne fait qu'attendre la minute suivante pour voir quel délire Jodorowsky nous a pondu et si ça marche pendant une heure, supporter le concept deux heures devient pénible. Pour moi il ne faut pas prendre "La montagne sacrée" comme un film mais bien comme une installation vidéo d'art moderne qui utilise le média cinéma pour son exposition au lieu d'être présentée dans une galerie d'art ou un musée. Et c'est là toute la difficulté, on ne peut pas le juger avec les référentiels habituels, alors je l'évalue juste en fonction du plaisir instantané que j'ai pris au moment de sa vision : fascinant par moment, étonnant de bout en bout, mais beaucoup trop long et trop opaque (il faudrait des explications de Jodorowsky pour comprendre), donc globalement moyen.  
    fbelleton
    fbelleton

    1 abonné 32 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mai 2021
    Evidemment c'est un film qui ne s'appréhende pas comme les autres. Oubliez les codes classiques des scénarios (et pour rappel Jodorowski est un scénariste aussi, excellent même). Un petit verre à la main et profitez du spectacle : l'esthétisme est frappant, chaque plan est léché, la photo superbe.
    Un petit détail : oui le film est vieux mais ça ne se ressent quasiment pas
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 4 février 2021
    Typiquement le genre de film qui m'énerve : on abuse des métaphores, des messages cachés (qui volent pas haut), des décors et personnages extrentriques, pour au final... ne rien dire d'intéressant. Ce genre de film aura toujours des adeptes, car il est facile d'interpréter et sur-interpréter chaque scène. Les gens peuvent jouer les intellectuels ou les artistes facilement. En surface, le film se donne des airs d'intelligence et de réflexion mais, au fond, en plus d'être peu agréable visuellement à regarder, il est ennuyant et manque de VRAIE profondeur, celle qui est belle et stimule l'esprit.
    Tom Bombadil
    Tom Bombadil

    5 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 mai 2020
    Fort de la réputation sulfureuse de Fando et Lis et du succès d’un El Topo devenu rapidement culte (notamment grâce à la vogue des midnight movies), Alejandro Jodorowsky, étoile montante d’un cinéma expérimental et provocateur, se voit offrir 750 000 dollars pour son prochain film et une liberté artistique totale. Pas de producteurs, pas de critiques, pas de censure, pas d'entraves à la folie de cet artiste total qu’est Jodo.

    Librement inspiré d’un écrit inachevé de René Daumal (Le Mont Analogue), La Montagne Sacrée, sorti en 1973, rejeton filmique d’un homme sans aucune limite à son art, se révèle être une création originale totalement barrée, auréolée de mysticisme et d’ésotérisme. Un film qui défonce au bazooka les codes du cinéma traditionnel, tant au niveau narratif, technique, que émotionnel.
    Quand on connaît le travail de Jodorowsky, on a l’habitude de se perdre dans un autre univers, d'être dans un monde parallèle, où les lois de la logique et de la cohérence ne sont plus les mêmes, et La Montagne Sacrée représente le paroxysme de cette distanciation avec la réalité, ce film étant le plus fou et le plus ambitieux du cinéaste, du moins au sein de ses œuvres achevées.

    Prenant la forme d’une fable métaphorique, dans un monde indéterminé à un âge indéterminé, défonçant alors tous les repères du spectateur, le film conte les errances d’un sosie du christ en prise avec un alchimiste devenu son maître lors d’une initiation spirituelle. Celui-ci présente à son disciple les sept personnes les plus puissantes de la planète, chacune associée symboliquement à une planète du système solaire, et tous prêts à renoncer à tout pour le secret de l’immortalité. Secret qui se trouve au sommet de la montagne sacrée, gardé par neuf sages...

    Derrière ce postulat de base, le cinéma si singulier de Jodo, psychédélique, inhabituel, où chaque plan, chaque scène est digne d’un tableau et bénéficie d’une multitude de richesses et de détails dont il est impossible de tout répertorier dans son esprit et tout comprendre au bout d’un seul visionnage.
    Surréaliste à faire passer David Lynch pour un metteur en scène tout ce qu’il y a de plus bien-pensant et banal, La Montagne Sacrée est provocateur, démesuré et profondément mystérieux à s’arracher les cheveux à chaque plan. C’est un concentré de deux heures de toutes les obsessions du cinéaste, à savoir la quête initiatique d’un individu qui se détache peu à peu d’une vision étriquée de la réalité, l’élévation spirituelle et l’abandon de toute superficialité ou matérialisme au profit d’une paix intérieure, un véritable boui-boui syncrétique avec son lot de nécromancie, de mysticisme, d’ésotérisme, de symbolique religieuse et parfois païenne, de tarot, sans oublier les miracles artistiques de la nature, comme Jodo appelle les handicapés, snobés par un cinéma plus conventionnel et puritain, sublimés ici par le cinéaste chilien.

    Soutenue par ces images ahurissantes, troublantes et à mille lieux d’un cinéma hollywoodien propre et conformiste, une critique virulente de tout ce qui passe par la tête de Jodo est délivrée avec fracas. Par le biais de cette quête pour l’immortalité, le réalisateur s’en prend aux colonnes fondatrices de notre société moderne, les sept individus représentant sept fondements de celle-ci à savoir le culte de l’image et de la beauté au détriment de l’être, le marchandage et à sa suite la mort d’un art devenu un produit fabriqué en série, l’endoctrinement des jeunes populations, la culture de la guerre comme lieu de commerce ou encore l’autorité extrémiste et quasi-fanatique d’une police corrompue et répressive...

    Tout y passe dans ce film foisonnant d’idées complètement délirantes, d’une nuée de Marie Madeleines prostituées sortant d’une église jusqu’aux images du christ destinées à la consommation de masse, en passant par une caricature gore de l’invasion de l’Amérique du Sud par les conquistadors, cette fois ci rejouée avec des batraciens. La religion et le capitalisme étant les principales cibles d’un Jodorowski que l’on imagine sous l’emprise de psychotropes mais pas les seules.

    L'élévation spirituelle et le reniement de toute idée matérielle corrompue par un système capitaliste traités par le cinéaste sont à leur zénith à la fin du film, une conclusion osée, où le réalisateur brise le quatrième mur avec fracas, basculant dans la réalité que le spectateur avait abandonné deux heures plus tôt, pour pondre un monologue digne de figurer dans les annales du cinéma. Comme si après une série de claques dans la tronche, on recevait un uppercut à l’estomac.

    La Montagne Sacrée est plus qu’un film, c’est un voyage contemplatif et mystique, violent et psychédélique, visuellement époustouflant et à l'ambition démesurée.
    Un chef-d’œuvre venu d’une autre galaxie où le LSD est roi, situé en plein dans le boom créatif des 70’s mais qui est allé au delà de n’importe quel OVNI filmique de cette période bénie, détruisant au passage des carcans hollywoodiens trop conventionnels et réducteurs à son goût.
    Une expérience cinématographique complètement dingue à vivre absolument au moins une fois, à condition d’être ouvert d’esprit et enclin à être bombardé en dehors de sa zone de confort habituelle. Quant à savoir où ce film mène et ce qu’il apporte au voyageur, c’est au spectateur d’en juger, mais au final, que ce soit en bien ou en mal, ce voyage hallucinatoire signé Jodorowski ne laissera jamais indifférent.
     Kurosawa
    Kurosawa

    519 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 mai 2020
    "La montagne sacrée" est une purge mais pour de bonnes raisons : elles sont purement cinématographiques. Le problème n'est pas tant que l'on n'y comprenne rien et que toutes les critiques (guerre, consommation, etc.) soient superficiellement présentées et qu'elles s'enchaînent pêle-mêle ; l'harassement procuré par le film vient essentiellement de son montage à vitesse unique qui ne permet pas au spectateur de voir. C'est bien ce qu'il manque à Jodorowsky, une vision, un regard sur le monde : en effet, le cinéaste ne fait qu'empiler les scènes psychédéliques et abstraites sans aucune évolution ou gradation. Il ne s'arrête sur rien et accumule les visions gores avec une complaisance déplaisante parce qu'elle dit bien la prétention qui règne. Le bonhomme ne manque pas de talent – on ne peut ignorer l'originalité d'une telle direction artistique – mais l'absence de structure rigoureuse et le désintérêt pour la profondeur, délaissée au profit d'une surface abrutissante qui rend chaque scène interchangeable, rendent son objet ésotérique particulièrement ennuyeux. Au lieu de réaliser le grand film sous LSD constamment visé, Alejandro Jodorowsky signe un redoutable navet abscons et inconséquent.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    925 abonnés 4 843 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 juin 2019
    Je crois terminer une trilogie de la monstruosité visuelle.
    Après la taupe et fando, le style totalement hallucinant trouve ici sa plus grande expression.
    Le mauvais goût est à son apogée.
    N’espérez pas comprendre quoi que ce soit. C’est le poids des mots (incompréhensibles) et le choc de photos (vulgaires).
    7eme critique
    7eme critique

    463 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 janvier 2017
    On pourrait se croire chez Stanley Kubrick durant la scène d'introduction, et notamment dans "Eyes wide shut" (ce dernier s'en serait-il inspiré ? Il y a des chances) : gourou masqué procédant à un rituel, plan symétrique, femmes dénudées, musique originale.
    Dans ce long-métrage, Jodorowsky arrive à être hypnotique sans pour autant être véritablement intéressant. Le délire et les images captent notre attention, contrairement à l'histoire dont on se moquera éperdument au final. Ça part dans tous les sens, on assiste à un pot-pourri d'idées déjantées (pour certaines métaphoriques et symboliques) servies par très peu de dialogues, au milieu de tout ce sang et ce sexe, tout en nous laissant assister à un casting atypique relevant de l'attrait du cinéaste pour les physique particuliers et handicapés. "La montagne sacrée" est plus abouti que le précédent "El topo", c'est en tout cas le ressenti que l'on aura concernant la vision spécifique de son metteur en scène. A ce stade, ce n'est plus un film spirituel, mais ça résonne comme une secte à part entière.
    Redzing
    Redzing

    928 abonnés 4 300 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 août 2022
    Vous avez toujours rêvé d’expérimenter l’effet du LSD ou des champignons sans avoir à les consommer ? Le trip final de « 2001 » n’était pas assez pour vous ? Alejandro Jodorowsky vous invite alors à découvrir sa « Montana Sagrada » !
    Son précédent film, « El Topo », un western surréaliste violent, avait rencontré un succès d’estime dans les milieux rock de l’époque. Succès qui a permis à Jodorowsky de disposer pour ce film d’un budget très confortable… mais surtout d’une carte blanche ! Le réalisateur embrasse donc pleinement son style psychédélique. Pour une intrigue où il est question d'un voleur christique qui côtoie un alchimiste, et de sept personnes aussi influentes que nauséabondes qui recherchent l'immortalité. S'il y a bien un fil conducteur, ne vous attendez pas à des péripéties raisonnées, il s’agit avant tout d’un film surréaliste pur et dur. Jodorowsky enchaîne les tableaux aussi barrés que dérangeants. Des décors oniriques, des caricatures volontairement grotesques, des costumes improbables, de la violence viscérale ou poétique, des allusions permanentes au sexe ou à la religion… Le tout avec un humour noir et un regard pessimiste sur la société. Car ce long-métrage n’a rien d’un délire stérile. Il est même particulièrement riche de sens, critiquant le capitalisme et le rôle qu'il donne aux puissants, la répression en Amérique du Sud, ou les excès de la religion, parmi tant d’autres. Ce jusqu’à un final qui constitue un sacré pied-de-nez, peut-être à ranger parmi les fins les plus audacieuses du cinéma. Tout ceci en fait une œuvre unique, qui ne plaira clairement pas à tout le monde, mais qui vaut le coup d'être vue au moins une fois.
    Nicothrash
    Nicothrash

    294 abonnés 2 938 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 décembre 2015
    Et bien, pour mon premier Jodorowsky on peut dire que j'ai été servi ! On part déjà sans indication de temps ni de lieu dans un univers visuellement complétement dingue avec pour seule explication eh bien rien ! C'est donc du "démerde toi mon grand avec ça" et sincèrement, au vu du début, je m'imaginais déjà ma critique incendiaire sur ce ramassis de bêtises sans aucun sens, mais pour cela il fallait bien aller au bout ... 2 heures de ça ... Et puis à force de persuasion et surtout d'attention, croyez le ou non mais j'ai commencé à apprécier et même à aimer ce foutoir quasi incompréhensible. J'insiste sur l'attention car elle doit être absolument de tous les instants afin de bien saisir la critique sociétale du réalisateur dans son trip totalement halluciné. Absolument tout y passe, religion, armée, colonisation, patriotisme, matérialisme, médias, luxure et j'en passe, c'est une véritable orgie de messages, les symboles religieux en prennent vraiment pour leur grade ainsi que les sciences, il est d'ailleurs plus aisé d'adhérer aux messages qu'aux choix artistiques car il faut s'attendre à tout, c'est violent, scatto, malsain, le sexe y tient une place prépondérante également mais surtout c'est emprunt d'un mysticisme et d'un ésotérisme rarement reproduit au cinéma. Passé le temps d'adaptation nécessaire à tout néophyte, le métrage devient vraiment envoutant et déroutant, c'est une véritable expérience à vivre, éreintante certes car difficilement accessible et foncièrement pessimiste mais unique en son genre et particulièrement subversive. Le message hippie-anarchiste-écolo ne plaira forcément pas à tout le monde mais il a le mérite d'exister, d'ailleurs je n'y adhère moi-même pas, l'Homme est détestable, ok, mais de là à cesser toute évolution et de retourner quasiment à l'ère primitive, très peu pour moi. En revanche cette idée des 7 institutions, ces forces en place qui dirigent le monde, ça, ça me va ! Ainsi que cette fin en pied de nez. En plus de cette réalisation folle et de cette multitude d'idées saugrenues et improbables sur quasiment chaque plan du métrage, encore plus impressionnant quand on regarde le budget dérisoire au départ. Plein de choses à voir, plein de choses à ressentir dans ce que l'on peut qualifier d'oeuvre d'art et comme pour toutes oeuvres d'art, la subjectivité est reine ... Une chose est certaine en tout cas, je me garde cette "Montagne sacrée" dans un coin et me la réserve pour un prochain visionnage, indispensable.
    Raphaël P.
    Raphaël P.

    24 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2015
    La Montagne Sacrée est sans aucun doute le film le plus barré que j'ai pu voir dans ma vie. Mais entre réalisation ultra inventive, dialogues fascinant et scènes cultes, le film marque et marquera à vie.
    Nico591
    Nico591

    39 abonnés 800 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 décembre 2014
    Lorsque l'on regarde un film d'Alejandro Jodorowsky, il faut faire abstraction de toute notion de rationalisme et de narration cinématographique classique.
    Car ses films ressemblent plus à des œuvres d'art totales, faisant même penser parfois à de véritables performances artistiques sous LSD.
    Mais tout ce ce délire visuel est un moyen pour Jodorowsky pour contester, dénoncer, voire même choquer sous forme métaphorique et philosophique la religion, la politique, les armes ou encore les sectes.
    Si le film ne laisse pas indifférent, il peut néanmoins laisser circonspect bon nombre de personnes comme moi même qui n'ai pas décelé tous les messages laissés dans le film.
    Reste cependant que ce que fait cet homme est unique en son genre, et ne ressemble à aucun autre cinéma.
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