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Bloti >:)
7 critiques
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5,0
Publiée le 19 avril 2024
Quelle masterclass ce film ! pour ceux qui traînent sur le youtube français, c'est comme si Theobabac et MisterV s'étaient mis à faire un film ! des blagues nulles mais drôles, des scènes et des dialogues sans grand sens mais qui font rire ; ce film c'est n'importe quoi mais en bien ! 5/5
Le film est quand même une semi déception, mais je ne peux m’en prendre qu’à moi même. C’est vrai que j’ai beaucoup trainé sur les réseaux sociaux et donc j’ai vu des extraits de pas mal de séquences que j’ai trouvé très drôles. Et du coupe j’ai regardé ce film en connaissant tous les passages drôles. Et du coup je me suis rendu compte qu’entre ces passages il y’avait beaucoup de vide. Le film a de bons atouts, en commençant par sa réalisation, avec un très bel hommage aux films de Connery. L’humour est aussi très bon et les acteurs et actrices portent bien le film. Le personnage de Dujardin est génial et je comprends pourquoi il est comme ça. Mais autant sur des extraits ça va autant sur presque deux heures, ça fait presque long, bien qu’il soit recadré régulièrement. Bref, je comprends qu’il soit devenu un classique, mais ce n’est pas pour autant que je suis en admiration devant ce dernier.
Mission Cleopatre, La tour Montparnasse infernale, OSS 117, Brice de Nice... Les années 2000 ont eu leur lot de comédie de très bon goût, qui se jouent des films d'action hollywoodiens, sans aucune retenue. Approche qui se fait très discrète à leur des propositions aseptisées du genre. Cet OSS 117 détourne les premiers James Bond (ceux avec Connery surtout) en acccentuant leur fond misogyne et raciste. La mise en scène est encore assez classique et le scénario ne nous surprend pas beaucoup mais peu importe : l'humour est bien là, avec un grand Jean Dujardin taillé pour le rôle. Culte.
Un rôle sur mesure pour un excellent Dujardin. Un film qui allie l'absurde, l'action et la comédie à merveille. Le casting est impeccable, l'image, la couleur et les effets volontairement kitchs, ajoutent à ce très bon film !
Michel Hazanavicius réalise une élégante comédie d'espionnage reproduisant Le Caire des années 50. C'est aussi une énième parodie d'un genre, l'espionnage, souvent détourné. L'intrigue est insignifiante, comme souvent dans le pastiche pour rire -il s'agit d'un vague trafic d'armes sur lequel enquête l'espion français OSS117- et a pour effet de faire porter à Jean Dujardin le poids du film. Entouré de seconds rôles faibles (parmi lesquels, en girl potiche, la néanmoins jolie Bérénice Bejo) sans saveur ni valeur comique, Dujardin fait un numéro estimable en usant notamment de son expressivité: grand sourire de séducteur, généralement suivi d'un air piteux. Car Hubert Bonisseur de la Bath, alias OSS117, est un fanfaron un peu crétin, aux commentaires maladroits et gaffeurs. Il incarne, au coeur de sa mission au Proche-Orient, les préjugés et les lieux communs de l'occidental condescendant. C'est, au-delà des dialogues et des formules plutôt drôles qui trahissent les propos mal avisés du héros, le seul trait qui nourrit le personnage. Essentiellement verbal, le film, comme le rôle de Dujardin, manque à la fois d'envergure, en termes d'aventure, et d'éclectisme, en termes d'humour. Ainsi, lorsque OSS117 se retrouvespoiler: prisonnier dans une pyramide, la péripétie -bève- n'incite pas les auteurs à déveloper une situation riche en possibilités.
« OSS 117 » est un véritable petit miracle dans le domaine du divertissement haut de gamme à française qui réveille brillamment le genre de la comédie d'espionnage. La singularité de « OSS 117 » réside dans son équilibre parfait entre une grosse comédie à vedette et des expérimentations visuelles d'une incroyable précision. La qualité de la réalisation est indéniable et le film trouve un juste milieu entre le respect des codes du genre d'espionnage et un humour absurde mais efficace. Jean Dujardin brille dans son rôle, apportant à la fois humour et charisme à ce personnage d'espion, rappelant les classiques du genre. Dans certaines scènes, le personnage d'OSS 117 peut faire preuve d'ignorance ou de préjugés racistes, ce qui est souvent présenté de manière ironique et exagérée. Ces moments visent à critiquer et à ridiculiser les stéréotypes et les attitudes racistes de l'époque, en mettant en évidence leur absurdité. La parodie, bien que manquant parfois de consistance, est menée avec brio, mélangeant habilement raillerie et sincérité. « OSS 117 » est une comédie pastiche très réussie des films d'action des années 50. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
Ce documentaire historique sur la période sombre d'espionnage et contre-espionnage au cœur de la capitale égyptienne nous emmène sur les pas du golmon originel. Ce James Bond jambon beurre n'en rate pas une. Son homosexualité refoulée et sa relation douteuse avec le 3ème Reich en fait un personnage mystérieux. Richard Sammel joue mieux les nazis que les nazis eux-mêmes de par son visage très marquant. La performance musicale de Jean Dujardin sur des chansons folkloriques orientales lui valut le mérite de recevoir un NRJ music awards (en 2009 et 2010 notamment). Les feux d'artifices après un attentat me laisse dubitatif...message ??
Ce premier OSS 117 se veut une parodie des comédies d'aventures françaises des années 60. Hélas, il manque la dimension aventures que savaient donner Hunnebelle, Cristian-Jaque ou De Broca à leurs films. Reste quelques bons mots et l'abattage de Jean Dujardin. Mais c'est insuffisant pour ne pas s'ennuyer.
Comédie au ringard OSS 117 assumé, un rôle qui va comme un gant à Jean Dujardin par ailleurs. Les petites séquences et dialogues humoristiques font de l original décalé... et ça passe.
J'ai grandi avec OSS 117 , le vrai ... ce film est une insulte aux vieux films d'antan... Le faire passer pour un débile.... non. Dujardin fait du Dujardin et n'est pas crédible même en comique de film....
Il est certain que cela n'a rien à voir avec le troisième OSS de la série tourné par le fils Bedos en Afrique. Passons. Ici on rit franchement à plusieurs reprises. Le film repose entièrement sur la personnalité et le jeu de Dujardin, qui malgré tout ne parviendra pas à éviter le fiasco du Bedos. Les vieux cinéphiles feront le rapprochement avec Eddie Constantine en Lemmy Caution : "la môme vert de gris" et la suite. Même humour potache, même décontraction de l'acteur principal. Les balourdises de Bonisseur de la Bath ne font pas rire par elles-mêmes mais par les réactions comiques qu'elles provoquent en retour. Parler d'elles en termes de racisme ou de misogynie est idiot. "Vous êtes bien français" lui fait remarquer sa partenaire locale avec dérision. Beaucoup de références cinématographiques. J'attribuais la scène du début dans l'avion à "to be or not to be " de Lubitsch, mais il paraît que ce n'est pas ça, plutôt "les aigles attaquent". En revanche la scène du mort au couteau qui tombe dans les bras de Dujardin est directement pompée de "la mort aux trousses" de Hitchcock. Les scènes de guitare grattée par Dujardin lui-même dans le cabaret sont très réussies. Le Hubert a appris à chanter en arabe en un temps record : Bambino et le Week end à Maubeuge. Pas si bête que ça, le mec. Cela m'a rappelé, est-ce voulu?, Kirk Douglas et son banjo dans "l'homme qui n'avait pas d'étoile". Bon moment de cinéma. Merci Hanavicius et Dujardin.
Une parodie caricaturale des films de James Bond, une « comédie d’espionnage » où le héros, Hubert Bonisseur de la Bath, créé en 49 par Jean Bruce, est transformé en un inculte auto-satisfait qui pourrait être odieux s’il n’était pas aussi nul. Peu de scénario mais beaucoup de bons gags (la bataille de volailles), de références aux années 50 (Facel Vega) et d’allusions à d’autres films (Bambino pour Charlie Chaplin par exemple).